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 CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be

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Message(ϟϟ) Sujet: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyDim 25 Mai - 2:06

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everything that kills me makes me feel alive
ft. christian & nala ۰  



Tic, toc. Tic, toc.
Les bruits simples et ennuyants du cadran matinal de Nala la décourageaient au plus haut point. Elle fixait le plafond d'un air déconfit et peiné, ne sachant trop quoi faire, alors qu'elle avait cours très tôt demain. Elle avait terminé tous ses devoirs très tôt dans la soirée, et la blonde n'avait plus rien à faire. Néanmoins, elle devrait dormir, vous me direz, surtout à une heure du matin, selon l'outil de réveil. Déboussolée par ses insomnies récentes, elle se contenta de regarder le plafond et de songer à ce qui pourrait bien les causer. Les ennuis récents qu'elle avait eus avec ses parents pourraient bien être la raison, mais elle avait discuté avec son père par écrit et cela semblait s'être arrangé. Il lui avait récemment fait par des ambitions qu'il entrevoyait pour elle, pour son futur. Comme si le présent n'était pas déjà assez compliqué, le patriarche Kensington voulait qu'elle prenne, dans un temps futur, sa place au sein de l'AFW. Elle avait refusé, sèchement. Il le savait; elle n'avait rien à foutre de ces histoires politiques et éreintantes. Sa neutralité était importante pour elle et même si de nombreux partis l’approchaient, elle s’en fichait.
Elle finit par prendre une position assise dans son lit, incapable de rester couchée et de faire taire ses pensées. Peut-être que plus tard, dans la nuit, elle arriverait à trouver sommeil, mais pour le moment, il valait mieux qu’elle ne reste pas enfoncée dans ce matelas, malgré qu’elle ait tout tenté : mettre ses oreillers sur sa tête, s’allonger dans toutes les positions possibles et inimaginables. Au bout d’un instant, elle soupira et pris soin de se lever sur ses pieds avec douceur et sans faire de bruit, pour ne pas réveiller tout le dortoir. Elle ne changea pas son bas de pyjama, qui était long et épais, mais elle enfila un sweatshirt, voulant sortir à l’extérieur.  Elle s’empara de sa baguette, pour se protéger en cas de besoin ou pour tout autre chose. L’étudiante de Poufsouffle savait qu’il valait mieux prévenir que guérir, et ça valait dans toutes les occasions. En soupirant, Nala sorti du dortoir et se faufila à l’extérieur du château, par les cachettes qu’elle avait connu en troisième année, alors qu’elle était sortie dehors avec Lucy une soirée. Les deux jeunes femmes avaient vraiment fait les quatre-cent coups ensemble, et pourtant, elles étaient de nature assez sages toutes les deux. Néanmoins, aujourd’hui, la Kensington se sentait seulement un peu trop désemparée par tout ce qui se passait dans sa famille, dans la politique et aux alentours d’elle. Ses sentiments pour Chris, aussi, grandissaient de jour en jour, mais orgueilleuse comme elle était, bon courage pour l’avouer.

Une fois dehors, la blonde marcha silencieusement et se fit petite. Les créatures rôdaient peut-être, et elle ne voulait pas se faire surprendre par un métamorphe quelconque, qui était en fait un professeur ou un truc dans le genre. Non pas quel soit effrayée de faire mauvaise figure, ça lui était déjà arrivée, mais sa famille souffrait déjà suffisamment des insultes des autres sans avoir à gérer les problèmes de leur fille ainée. La sang-pur détesterait avoir les regards mauvais des adultes, également, puisqu’elle devait déjà gérer ceux des élèves, qui n’étaient pas subtiles dans leurs façons de la zieuter alors qu’elle passait dans les couloirs de Poudlard. Nala se rendit aux serres, où elle vit des plants qui poussaient à vue d’œil. Les mandragores étaient bien gérées, et les autres plants étaient encore au stade enfant. Néanmoins, la blonde sortit de sa concentration lorsqu’elle entendit des bruits de pas derrière elle. Prête à attaquer ou à riposter, elle posa la main sur sa baguette, ne prononçant aucun mot, pour ne pas dévoiler sa position.

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Dernière édition par Nala P. Kensington le Jeu 29 Mai - 1:23, édité 1 fois
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyDim 25 Mai - 5:10

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Christian&Nala ❥ Well baby, you are all that I adore, if love is what you need, a soldier I will be.

La dernière fois que j'avais eue une nuit paisible ? Je ne m'en souvenais plus. Cela faisait si longtemps. Si longtemps qu'à chaque nuit, j'observais le plafond au-dessus de mon lit pour tenter de comprendre pourquoi j'étais autant troublé, pourquoi je n'arrivais pas à m'enfuir dans le doux refuge du pays des rêves. Je pensais trop ? Je n'étais pas là pour ma propre personne alors que j'étais là pour les autres ? Il en était toujours ainsi. Je n'avais jamais eu le sommeil paisible. De ma vie d'enfant, je dormais très peu, mais je n'avais jamais eu besoin de beaucoup de sommeil. Comme si mon organisme n'avait pas besoin de plus que de six heures de sommeil, ce qui est trop peu pour un enfant, mais il en avait toujours été ainsi et je ne pouvais rien faire d'autre que d'endurer. Endurer et laisser ça passer. Je n'avais pas le choix. Étant plus vieux, cela restait toujours, je dormais encore moins que je dormais étant enfant. Parfois, il m'arrivait de dormir qu'une heure par nuit. C'était plus rare, mais cela m'arrivait. Comme cette nuit. J'avais passé ma soirée devant le feu, à regarder les flammes crépiter. Mes devoirs étaient faits depuis longtemps, je n'avais plus rien à faire. Et pourtant, j'étais allé dormir très tard et je m'étais laissé tombé sur mon lit, complètement habillé et j'avais fermé les yeux. Ça aussi, ça m'arrivait. Parce que j'étais un peu disons, préoccupé par plusieurs choses. Mes sentiments pour Nala, toujours aussi présents, virulents dans ma tête et réchauffant toujours mon cœur d'une chaleur de plus en plus forte de jour en jour. Cela devenait en soi une torture, une horrible torture que je m'infligeais, mais je n'avais pas le choix. Je n'étais pas... Je n'étais pas celui qu'il fallait pour elle. Je l'avais prouvé. J'avais tabassé un élève. Quel genre d'homme cela faisait de moi ? Un type que personne ne voulait avoir dans ce genre de relation et encore moins un type que les parents voulaient voir au bras de leurs filles. Simplement parce que la réputation était mauvaise et qu'aussi, ils ne voulaient pas que leurs petits anges soient au côté d'un détraqué. Et puis il y avait aussi le fait qu'elle faisait partie de la famille Kensington alors que moi, j'étais un sang-mêlé portant en plus le nom d'un moldu. Je n'avais aucun poids. Je la protégeais depuis toujours, depuis le premier instant. Il m'avait suffi d'un seul petit regard lors de la rentrée à l'école il y a tant d'année que j'étais tombé raide dingue d'elle. Tout simplement. Mais, je savais qu'elle ne serait pas attirée par moi. Trop mystérieux, trop bourru, trop renfermé. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Déjà que j'étais un de ses amis, j'avais une chance relative. Par contre, ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'elle avait un ange gardien, moi et que je veillais toujours sur elle. Toujours.



Je ne me questionnais pas longtemps sur quoi faire. Je me levais, gardai que sur moi ma chemise blanche, ma cravate, mon pantalon et mes chaussures. Le reste, je le laissai sur mon lit, voulant être libre de mouvement. Ma baguette dans mes poches, je pris la direction de la sortie, laissant mes pieds me guider où ils voulaient bien m'emmener. Je n'avais pas de destination précise, je voulais simplement m'aérer l'esprit, réfléchir. Penser à autre chose que mes petits problèmes quotidiens. Je faisais attention où je mettais les pieds et par où je passais, ne voulant pas me faire découvrir. Si quelqu'un était contre le fait que je sois aussi silencieux et dans l'ombre, on finit par découvrir toutes sortes de chemin discret pour ne pas se faire voir. Et c'est par là que je passais. Je me rendis compte que j'étais dehors seulement lorsque j'inspirais l'air de la nature et laissai l'ombre d'un sourire glisser sur mes lèvres. J'aurai peut-être dû aller prendre un bain de minuit, mais quelque chose, aujourd'hui, m'attirait à l'extérieur. Il s'agit du fait que je me devais de vagabonder à l'extérieur, voilà. Sans m'en rendre compte, je me rendis vers les serres.  Pourquoi là exactement? J'en avais aucune idée.

La première chose que je vis fut sa silhouette, je la voyais, mais j'étais incapable de la reconnaître. Sur mes gardes, ma baguette sortie de mes poches, je m'avançais, conservant une allure normale. Elle était de dos à moi. Je disais elle parce que même de loin, j'arrivais à voir qu'il s'agissait d'une fille. Et puis, plus je m'avançais vers elle, je distinguais des détails, comme ses cheveux blonds qui étaient semblables à ceux de Nala et puis sa silhouette se définissait de plus en plus pour finalement que ce soit Nala. Un léger soupir traversa mes lèvres alors que je m'arrêtai à quelques pas d'elle. Qu'est-ce qu'elle faisait là en plein milieu de la nuit? Et toute seule de surcroît!

« C'est dangereux d'être seule Nala. Surtout la nuit.» dis-je d'une voix neutre alors que je bouillais un peu de rage. Elle était inconsciente à ce point? Et si elle était tombée sur une autre personne que moi? Il fallait vraiment être... bon sang! « Qu'est-ce tu fous ici?» demandai-je d'une voix un peu moins agréable que mes premières paroles. J'étais bourru quand même, je ne me changeais pas. Et j'étais en colère.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyDim 25 Mai - 18:12

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Oups.
La voix qu'elle entendit ne lui présageait rien de bon. Sévère, neutre et énervée, cette voix provenait d'une personne qu'elle connaissait bien, peut-être même trop, par moments. Il s'agissait de Christian Turner, jeune homme qu'elle connaissait depuis sa première année à Poudlard. Aussi bien que son orgueil voulait rejeter ce qu'elle ressentait, aussi bien ces mêmes émotions augmentaient de puissance, de jour en jour. Elle n'avait jamais connu un tel sentiment, qui la poussait à aller vers lui lorsqu'elle le croisait, à sourire bêtement lorsqu'il la saluait. Néanmoins, les simples paroles qu'il lui avait accordées étaient dans un tout autre sens. Il l'avertissait du danger présent qu'était de sortir dehors la nuit, et seule, de surcroît. Il la savait téméraire et inconsciente par moments, mais cette nuit-là, elle avait décidé d'elle-même de sortir, pour pouvoir décompresser le plus possible, pour pouvoir se retrouver dans son élément naturel. La Poufsouffle serra les bras sur sa poitrine et se retourna rapidement vers son interlocuteur, qui n'affichait pas une très bonne expression sur son beau visage.
Elle baissa légèrement la tête en s'avançant vers lui, la mine coupable. Lentement, une fois arrivée à bonne distance du jeune homme, elle remonta son visage vers lui, visage triste, au petit sourire en coin. Elle était consciente du danger présent, mais elle ne l'admettrait pas. Elle se contenta d'hausser, tout simplement, ses épaules et de lui sourire. « Je n'arrivais pas à dormir... » dit-elle simplement, en conservant pour elle les raisons de son insomnie. La politique, en fait, ça n'intéressait personne et personne ne voulait savoir ce qui se passait dans sa petite vie, que tous croyaient belle et enrichie par les expériences... Mon œil, oui. « Mon père m'a encore ensevelie de responsabilités et... C'est trop. » soupira-t-elle, exprimant son désarroi face à toute cette situation impossible à résoudre.

Néanmoins, elle chassa ses parents de son esprit un instant pour admirer le jeune homme face à elle. La blonde se mordilla la lèvre lorsqu'elle vit que le jeune garçon était en colère, ou du moins, énervé. Nala ne savait trop si ce mauvais sentiment était dirigé vers elle ou vers le fait qu'elle ait osé sortir seule, tard dans la nuit, dans un endroit sombre et fréquenté. « J'suis désolée, j'avais besoin de sortir du château, ne serait-ce que pour cinq minutes à peine... » s'excusa-t-elle piteusement. Elle savait que cela ne la pardonnerait pas, mais Nala tentait le tout pour le tout. La jeune adulte leva ses yeux au ciel pour ne laisser aucune larme couler de son oeil. Nan mais oh ! Ce n'est pas le temps de montrer sa faiblesse au monde entier.
Phoenix se recentra sur le jeune homme, qu'elle regarda dans les yeux, mais son sourire avait disparu, et elle ne savait trop quoi dire. Elle savait qu'il serait en colère puisqu'elle était sortie du château, seule et sans permission valable, sauf la sienne. « Et toi, qu'est-ce qui t'amène ici ? » C'était vrai, qu'était-il venu faire dans les serres ? C'était un endroit peu fréquenté par les gens en temps normal, sauf pour les cours. Elle y était venue car c'était ici qu'elle se sentait bien. La Forêt Interdite était une autre solution, elle y avait songé, mais elle se serait fait engueulée fois dix par Chris, et les professeurs. Ne préférant pas attirer l'attention sur elle, Nala s'était dit que les serres valaient mieux que rien du tout.

Son regard se faisait plus insistant dans celui de Chris, qu'elle admirait de fond en comble. Ses yeux étaient magnifiques, mais là n'était pas l'occasion de se pâmer devant celui-ci. Phoenix resta de marbre à l'extérieur, son orgueil prenant le dessus.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyLun 26 Mai - 13:01

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Christian&Nala ❥ Well baby, you are all that I adore, if love is what you need, a soldier I will be.

Elle n'avait pas la moindre idée comment je pouvais bouillir de colère à l'instant. Pas la moindre. Bon sang, sortir toute seule la nuit pour aller dans un endroit reculé et sombre. Il fallait que je lui fasse un dessin? Bon d'accord, je l'avoue, j'étais celui qui l'empêchait de faire des conneries, mais si je n'avais pas été au prise d'une insomnie, qui sait ce qui serait arrivé. Je ne le cacherais pas, il y a toutes sortes de personnes sur cette planète, certaines moins recommandable que d'autre, j'aimais pas penser que je faisais partie de la classe moins recommandable parce que ça allait me foutre en rogne deux fois plus, déjà que je l'étais beaucoup. Elle et son inconscience, elle et sa témérité. Roh, qu'est-ce que j'avais envie parfois de la secouer par les épaules pour lui faire comprendre, mais je ne le faisais jamais. Je ne touchais plus à personne depuis l'incident. Pas le moindre petit contact. Cela une façon comme une autre de régler le problème. Seulement, je ne pouvais pas me permettre à nouveau de déraper. Les conséquences seraient encore plus graves qu'elles ne l'avaient été et d'autant plus que je me ferais renvoyé à coup sûr, ce qui voulait dire que je ne la verrais plus et qui sait si elle accepterait de me revoir par la suite. De toute façon, même si j'étais extrêmement en colère contre elle, l'idée même de lever la main sur elle me dégoûtait, au plus haut point et ce encore plus que pour les autres personnes.  Même si parfois, je me disais que le fait de les secouer comme il faut aiderait peut-être, je savais au fond de moi que je n'y gagnerais rien, mais que je perdrais tout. Même si par mes mots et ma voix, elle pouvait ressentir ma colère, je la contenais. Il ne fallait pas trop l'être non plus. Elle me savait protecteur, c'était un trait de ma personnalité que je n'avais jamais caché à mes amis, mais ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'avec elle, je l'étais beaucoup plus. Je veillais sur elle, je l'empêchais de faire des conneries et je la protégeais. Parce qu'elle était ce qu'il y avait de plus beau à mes yeux.

Je laissai entendre un léger grognement lorsque je vis son sourire et lorsqu'elle m'expliqua qu'elle n'arrivait pas à dormir. J'avais compris cette partie parce que sinon elle n'était pas là et je ne serais pas là de la même façon. Tout simplement parce que l'un et l'autre n'arrivait pas à dormir, nous avions eu l'idée d'aller marcher, se foutant un peu des règles. Moi, ça ne me dérangeait pas de me faire coller, si j'avais une bonne raison pour. Je n'étais pas catégorisé comme un ange ici et je le savais. Une retenue de plus ou de moins, qu'est-ce que ça pouvait faire? Rien du tout. J'inspirais légèrement lorsqu'elle me parla de son père en profitant par la même occasion de ranger ma baguette dans mes poches et de croiser les bras. Elle avait trop de responsabilité. Je pouvais comprendre, enfin dans la mesure du possible. Nous vivions dans deux mondes différents et moi, la seule responsabilité que ma mère m'avait donné était que je sois un jeune homme responsable qui ne s'amuse pas à batifoler partout. Je le voyais comme une responsabilité, même si je pense bien que s'en était pas une, mais il s'agissait d'une question de point de vue à la limite et personne ne pouvait savoir ce que je pensais vraiment au fond de moi. Je ne disais rien, démontrai rien. Même pas elle, elle ne le savait pas. Oui, je lui avais déjà glissé quelques mots me concernant, le fait que j'avais eu un père que je n'avais jamais connu à cause de sa mort avant ma naissance, que mon deuxième prénom était son prénom à lui, des choses dans les genre. Un peu impersonnelles, mais étant personnelles à la fois. Il fallait creuser pour le savoir, ce n'était pas une chose que l'on apprenait comme ça.

« Et tu n'avais pas envie de m'en parler durant la journée? Je ne suis peut-être pas comme toi, mais je sais réfléchir et j'aurais pu te conseiller» grognais-je à voix basse. J'étais quoi à ses yeux... son meilleur ami? Même un ami, elle pouvait se confier à moi, depuis le temps où on se connaissait. J'avais l'impression qu'elle ne me faisait pas confiance, pas assez pour me parler de ce qui la tracassait et ça me faisait de la peine, nécessairement parce que je m'étais trompé, encore une fois. Néanmoins, je n'en montrais rien, comme à mon habitude. Il ne s'agissait pas de moi à cet instant, ce n'était pas mon histoire qui allait être raconté.  Elle était inconsciente à ce point? Et si elle était tombée sur une autre personne que moi? Il fallait vraiment être... bon sang! « Bon sang Nala, il faut que je te fasse un dessin de qu'est-ce qui peut se passer ici, même en cinq minutes? Réfléchis un peu!» fis-je d'une voix un d'où ressortait mon agacement. J'aurai nettement préféré qu'elle me parle de tout ça, à la place que je débarque ici en pleine nuit pour la trouver comme ça, broyant du noir. J'aurai nettement préféré oui, mais comme on n'avait pas ce que l'on voulait, je restai toujours en colère. Avec un peu de chance, elle voyait la veine dans mon cou, palpiter, comme cela arrivait souvent lorsque j'étais remarquablement énervé. Elle était une des rares avec qui je n'avais pas de filtres, je laissais plus transparaître mes émotions, mais pas trop quand même...

Je soutins sans difficulté son regard lorsqu'elle me regarda dans les yeux, j'avais été habitué à un petit jeu dès mon plus jeune âge et lorsque je regardais quelqu'un dans les yeux, l'autre personne finissait par baisser le regard. Tout simplement parce que j'avais des yeux, à ce qu'il paraît qui faisait peur, ils étaient froids, très froids. Et puis lorsqu'elle me demanda ce que je faisais ici, quelque chose explosa. Je serrais les dents, m'avançai de quelques pas vers elle, réduisant la distance entre nous et grognais. Qu'est-ce que ça pouvait faire que je sois là, en quoi c'était important.  « J'ai l'air de faire quoi? Dis-moi? Tu penses que je suis ici pour prendre l'air tout simplement? Je n'ai pas tant de responsabilités qui me prennent la tête, je n'ai pas besoin de marcher dehors pour me changer les idées, alors qu'est-ce que je fous ici! » murmurai-je d'une voix énervée, presque menaçante. Je la regardais droit dans les yeux pendant quelques secondes avant de me reculer, reprenant ma position initiale et de me mordre la langue jusqu'au sang. Je n'aurai pas dut faire ça, j'avais dépassé les bornes, je ne pouvais pas... Et pourtant, je l'avais fait. Je pouvais me montrer si sans coeur parfois, mais si j'étais comme ça, c'était que justement, au contraire, j'avais un coeur.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyLun 26 Mai - 16:22

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Un flot d'émotions envahit soudainement son coeur, lorsque Chris pris la peine de lui rappeler que les dangers ici pouvaient être nombreux. De quoi s'inquiétait-il ? Oh, probablement qu'elle aurait pu se faire agresser rapidement et que l'homme ou la femme aurait eu le temps de repartir, la laissant là, seule et misérable. Mais ce n'était pas arrivé, par Merlin. La jeune sang-pur regarda Chris droit dans les yeux, ne déviant pas son regard, froid et sombre, à la première occasion. Ce qui tiqua Nala davantage, c'est qu'il semblait la traîner d'inconsciente, de stupide. Ça y est, elle aussi bouillonnait de l'intérieur, maintenant. Ses problèmes ne valaient peut-être pas pour tout le monde, mais en ce moment, ils l'épuisaient. Néanmoins, lorsqu'elle se rappela la raison de l'engueulade, Nala émit un faible soupir. S'il continuait à parler fort, il allait alerter les alentours et là, il y aurait de gros risques pour eux. Non pas que Nala n'y est pas pensé en se rendant ici, en pleine nuit et après le couvre-feu. « Je ne t'en ai pas parlé dans la journée parce que quand t'es avec moi, je n'y pense plus. » avoua-t-elle simplement. C'était sincère et véridique, parce que quand ils étaient tous les deux, seuls ou entourés de gens, Phoenix se sentait bien, paisible. Néanmoins, en ce moment, elle n'arrivait pas à calmer une frustration grandissante. S'il se calmait, cela allait l'apaiser, mais en ce moment, la seconde phrase de Christian la percuta. Non, pas besoin de dessin. Elle hocha négativement de la tête et replanta son regard triste dans celui de son ami, fâché et énervé.
La veine du jeune homme palpitait dans son cou, et la blonde savait que c'était de sa faute s'il se mettait dans un tel état. En lâchant son regard, elle baissa simplement la tête. La première fois qu'elle s'était fait engueulée comme ça, c'était lorsqu'elle était petite et qu'elle avait renversé la Bière-au-beurre de son père sur ses travaux du Ministère. Petite qu'elle était, elle avait répliqué qu'il n'avait qu'à pas boire en travaillant, et cela lui avait valu une dispute mémorable. « J'en suis consciente, Christian.  » prononça-t-elle simplement et en sifflant. Cette fois, elle ne se laissait pas faire. Sa voix était dure, ferme.

Après qu'elle ait parlé, le jeune homme s'approcha dangereusement d'elle, a une vitesse qu'elle n'avait pas vu venir. Nala pouvait sentir son souffle saccadé, et ses yeux se pointèrent à nouveau dans les siens. À nouveau, ils se regardèrent droit dans les yeux, se demandant à tour de rôle qui allait lâcher prise en premier. L'impression qu'elle avait, là, maintenant, c'était que Chris essaie de lui faire suffisamment peur pour qu'elle retourne au château, en sécurité. Phoenix pencha la tête sur le côté, signe qu'elle analysait sa réaction pour qu'elle reprenne ensuite une position normale. Une fois qu'il fut suffisamment proche d'elle, il lui murmura des paroles sèches, et avides de réponses, ou alors ses questions étaient rhétoriques. La jeune femme soupira, épuisée à nouveau par la dispute, et ayant irrésistiblement envie de s'asseoir par terre. « Si me faire peur est ton but, sache que tu ne réussiras pas. Je n'ai pas peur de toi.   » lança-t-elle, encore une fois sur un ton ferme. « Merci de me rappeler que je suis inconsciente, Christian. Je le sais. » Et elle soupira, encore. Elle ne faisait que ça. Sa colère s'était estompée en se rendant compte que Chris ne voulait que la protéger, et elle apprécia qu'il fasse quelques pas de recul, presque pour se calmer. « Je sais que tu veux me protéger. Mais puis-je parler, deux minutes, sans que tu ne renchérisses en m'engueulant comme une petite fille qui aurait chiper sa baguette à une autre?» demanda-t-elle poliment. Elle voulait lui dire les raisons pour les quelles elle était ici en ce moment, mais il s'avérait impossible, puisque là, il était en état de frustration et elle ne pouvait parler sans qu'il ne l'écoute clairement.

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Dernière édition par Nala P. Kensington le Jeu 29 Mai - 1:25, édité 1 fois
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyMar 27 Mai - 4:29

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Christian&Nala ❥ Well baby, you are all that I adore, if love is what you need, a soldier I will be.

Le goût du sang, le goût du métal, le goût de la souffrance. Celui-là, il était présent dans ma bouche et de plus amer. Je ne pouvais plus le supporter, c'était trop. Trop comme la culpabilité qui me pesait les épaules. Je regrettais de m'être emporté contre elle, vraiment. Mais, elle ne savait pas comment je pouvais tenir à elle. Elle ne pouvait pas savoir, c'était impossible. Impossible puisque je cachais cela au plus profond de moi pour ne pas que ça en devienne une faiblesse. Je ne disais pas qu'elle serait ma faiblesse, mais que je serais la sienne. Mon amour pour elle pourrait devenir une arme. Une arme si fatale et pourtant si belle, si délicieuse, si envoûtante. Je ne pouvais pas résister à son appel. Je ne le pourrais jamais, j'étais envoûté et ce depuis la première fois, le premier petit regard. Ironique lorsque l'on me regardait après, le grand type, un intello qui passait ses temps dans ses livres et qui ne parlait presque jamais. Mon silence? Mon silence était le cri de mon amour. Je ne pouvais pas parler, je ne pouvais pas lui dire, mais dans chacune de mes pensées, chacun de mes regards, chacun de mes soupir, elle était là. Encore et toujours. Il ne me suffisait que de fermer les yeux et je la voyais. Je n'aurai jamais pensé qu'une simple petite rencontre dans le train entre deux enfants totalement différents, l'un effrayé du monde nouveau qui s'offrait à lui malgré la connaissance de son héritage et l'autre, totalement paisible et prête à embrasser cette nouvelle vie. Deux modes de pensées différentes, deux personnes différentes et pourtant, deux coeurs, deux coeurs qui ne battaient pas sur la même mesure. Je n'étais pas fou, je n'étais pas celui qu'il lui fallait, je le voyais, elle ne pouvait pas avoir besoin de moi. Ça jamais. J'étais son ami, son meilleur ami, mais pas plus loin. En même temps, elle ne le voyait probablement pas, mais il ne lui suffisait que de claquer des doigts et un garçon allait tomber à ses pieds. Pourquoi? Parce qu'elle était si jolie et que sa beauté ne résidait pas seulement à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur. J'étais perdu, perdu dans mes sentiments que je connaissais depuis toujours. Voilà pourquoi j'étais en colère, voilà pourquoi je la sermonnais. Il s'agissait de mon amour que je ne pouvais pas exprimer d'une autre manière. Mon côté protecteur, je voulais qu'elle soit là, avec moi. Je voulais qu'elle vive, qu'elle soit en sécurité, même si ce n'était pas avec moi qu'elle continuera sa vie après les études. Du moment qu'elle soit heureuse et en bonne santé, je n'en demandais pas mieux. Et qu'elle n'ait pas un autre salaud comme petit-ami de surcroît.

J'inspirai un bon coup, ses paroles me trottant encore et encore dans la tête. Elle était consciente. Elle savait. Je la savais téméraire, mais je ne pensais pas qu'elle pourrait le voir. Peut-être avais-je été trop dur avec elle, que je ne lui avais pas laissé de chance. Je pouvais être très percutant lorsque je le voulais, mais j'étais tellement en colère. Tellement en colère contre moi, contre elle et sa foutue témérité. S'il lui arrivait quelque chose un jour, je ne me le pardonnerais jamais. Jamais. Parce que je n'aurai pas été présent pour elle, pas présent pour lui sauver la vie, pas présent en tant que bon ange gardien. Depuis longtemps, je vivais dans son ombre. J'avais toujours vécu dans l'ombre des autres. J'étais une partie de l'ombre, mais la sienne, je ne pouvais pas faire autrement que de l'admirer et de la regarder passer sans rien dire. Il en était ainsi.  Je soupirai et tournai la tête sur le côté pour crachant le sang qui m'emplissait la bouche et m'essuyait le visage d'un mouvement las. Qu'est-ce que ça pouvait avoir mauvais goût. Néanmoins, si elle voulait s'expliquer, j'allais lui laisser sa chance , mais je n'avais pas dit que je resterais là sans rien dire par la suite. J'étais encore en colère, très en colère.

«Parle, je t'écoute.» fis-je à voix basse et en crachant de nouveau du sang par terre. Si ça continuais, elle allait me demander ce que j'avais foutu pour cracher par terre aux deux secondes et il était hors de question que je lui dise la vraie raison. Je n'étais pas un menteur, mais tout ce qui se rattachait de près ou de loin à mes sentiments pour elle, je tâchais d'en parler le moins possible. Toujours et encore.« Retiens quand même que je suis en colère et que si je le suis, c'est pas pour rien» rajoutai-je à voix basse alors que je levais la main pour me gratter la joue qui me démangeait. Tic qui pouvait paraître discret surtout lorsque l'on pensait que j'étais un garçon et que ma barbe pouvait me piquer à l'occasion. J'enfonçai ma main dans mes poches et attrapai ma baguette. Je mourrais d'envie de murmurer Lumos. Juste comme ça, on se ferait prendre tout les deux, je pourrais rejeter la faute sur moi-même, elle rentrerait et elle serait en sécurité. Seulement, je savais qu'elle m'en voudrait si je le faisais et je n'aurai pas l'occasion de passer autant de temps que je le voulais avec elle. Je volais du temps, je prenais tout ce que je pouvais et je le gardai à deux endroits bien précis: mon coeur et ma tête. Les deux seuls parties de moi sur quoi je pouvais me fier entièrement parce que je savais les contrôler.

 « Je te connais Nala, je suis celui avec qui tu passes tes journées! Même si tu es bien en ma présence, il faut que tu m'en parles. Je ne sers pas seulement de décoration. Je suis là! » soupirai-je en la regardant, attendant ses fameuses explications. J'avais plus que hâte qu'elle me les dise, mais en même temps je les redoutais. Elle pouvait me dire des choses qui n'allait peut-être pas me plaire non plus et même si cela arrivait, je ne pouvais rien faire, Rien parce que j'étais prisonnier de la protection que je m'étais fait. Prisonnier de moi-même et de mes sentiments. Peut-être étais-ce pour le mieux. Je n'en savais rien.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyMar 27 Mai - 18:35

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Une inspiration lente et longue, ensuite une expiration brusque. Il fallait qu'elle se calme du mieux qu'elle le pouvait, pour pouvoir parler sans avoir peur de laisser échapper quelques larmes. Néanmoins, elle eut un sursaut lorsqu'elle vit son ami cracher du sang. S'il y a quelque chose à laquelle elle ne s'attendait pas ce soir, c'était de voir ce liquide rouge et épais. Nala porta son regard vers les lèvres de Christian, qui étaient rouges, beaucoup plus que d'habitude. La jeune femme ne quittait pas du regard le sang, et se demanda même d’où il venait, pourquoi saignait-il autant? S’était-il mordu ? Accident, ou volontairement? Phoenix émit un nouveau soupir, plus léger cette fois, avant de commencer ses explications. « Mon père m’a envoyé une lettre, aujourd’hui. Je l’ai reconnue par son hibou… Il y était écrit qu’il voulait que je prenne sa place à l’AFW, qu’il était temps que je prenne parti. Qu’il s’agissait d’une obligation dans la famille, et qu’en tant qu’héritière, je devais me comporter comme telle…  » expliqua-t-elle, chassant les larmes gênantes qui venaient envahir ses yeux à nouveau. Elle ne voulait rien savoir de ces stupides organisations, c’était déjà trop que deux d’entre elles avaient réussi à détruire une amitié profonde entre Timothy et Lucy sans que l’une ne gâche son avenir. Elle coula son regard vers celui de Chris, et baissa légèrement la tête, comme une enfant punie. « Je ne t’en ai pas parlé durant la journée car je n’aime pas plomber les ambiances avec mes histoires. De plus, je ne pensais pas que cette pression m’affecterait autant.  » Une fois dite, son explication lui sembla un peu vaseuse, mais elle s’en fichait.
Ils avaient quoi, ces gens, à tenter de lui dire quoi faire? Elle savait que son ami tentait de la protéger, et elle appréciait du plus profond de son être, car ses sentiments pour Christian étaient de plus en plus forts, chaque jour. Ils ne cessaient de s’amplifier, alors que la demoiselle aurait pensé l’effet contraire. Mais non.

Il confirma ses pensées en exprimant sa colère à voix haute et la blonde se contenta d’hocher la tête silencieusement, avec compréhension. Nala savait de quoi elle avait l’air, elle était plutôt jolie et ses formes pouvaient attirer plus d’un regard, mais elle ne se souciait pas de ce que les autres pensaient. Ce qui l’importait, c’était l’avis de Chris et de lui seulement. Elle se mordit la lèvre inférieure à son tour alors qu’il lui expliquait qu’il était là pour elle, à tout moment de la journée. Elle ne put s’empêcher de sourire grandement, en se rapprochant légèrement de lui. « Je sais que tu es là, et je ne t’en remercierai jamais assez. » Une envie qu’elle ne pouvait supprimer de lui caresser une joue doucement lui traversa l’esprit, mais elle n’en fit rien, gardant un petit sourire et ses bras croisés sur sa poitrine. « Je sais que j’aurais pu tomber sur n’importe qui en venant ici, que ce soit un homme aux intentions mauvaises ou un professeur qui m’aurait collée durant longtemps.. Mais il fallait que je trouve un coin où je pouvais calmer ce flot d’émotions, qui est trop puissant, trop contradictoire. Je ne veux pas participer à la vie politique, mais en même temps, j’ai peur de décevoir mon père, encore… » La déception, quelle sensation étrange c’était. Elle l’avait ressenti à de multiples reprises lorsque son père lui avait refusé certaines choses et que malgré elle, elle avait insisté très fort, très longtemps.
Nala se rapprocha encore un peu, très légèrement de lui. Cette proximité, elle l’avait désirée depuis si longtemps mais là n’étaient pas les circonstances qu’elle voulait. De plus, le brun était fâché, en colère, presque explosive. « Je suis sincèrement désolée de m’être mis dans une telle situation. » s’excusa-t-elle à nouveau piteusement, le regard rivé dans celui de Christian. « J’aurais dû rester au château pour n’inquiéter personne… Pour ne pas t’inquiéter toi… » culpabilisa-t-elle soudainement. La panique semblait prendre possession de ses yeux et elle les ferma un instant, respirant l’air nocturne pour reprendre un calme. « Je suis une idiote…  » murmura-t-elle, se rendant compte de l’état dans lequel elle avait mis Christian. Elle rouvrit ses yeux et regarda les siens, précieuses perles qu’elle ne se lassait jamais d’admirer…

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Dernière édition par Nala P. Kensington le Jeu 29 Mai - 1:26, édité 1 fois
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyMer 28 Mai - 4:50

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 Pourquoi elle ne me disait jamais rien lorsque c'était le moment de le faire? Je ne lui demandais pas grand chose, juste de se confier. Je n'avais rien vu aujourd'hui, concernant la lettre de son père et pourtant, je ne l'avais pas lâcher d'une semelle. Il faut croire que même si j'étais toujours avec elle, des parcelles de sa vie m'échappait. Je ne pouvais pas être là, toujours là. Je n'étais pas elle, je ne pouvais pas lui demander de tout me raconter, je ne pouvais pas vivre sa vie. Mais, je voulais ardemment savoir ce qui la tracassait. Je voulais simplement le savoir lorsqu'elle n'allait pas bien, je voulais savoir lorsqu'elle avait besoin d'une épaule pour pleurer, je voulais savoir lorsqu'elle avait besoin d'une oreille attentive à qui se confier. Parce que je voulais être ça pour elle. Je  voulais être le meilleur ami qui soit à défaut d'être son petit-ami. Je pouvais me contenter de ce que je pouvais lui offrir de mieux, me contenter de ce qu'elle voulait bien de moi. Et pourtant, et pourtant. Mon coeur était toujours pleinement ouvert lorsqu'il s'agissait d'elle, mais elle ne pouvait pas le savoir. Je  voulais lui offrir ce que je pourrais jamais... ce que je pourrais jamais avoir. Parce que j'étais un type vers qui nous n'étions pas porté d'aller. Il fallait que je sois réaliste. Et puis, je ne voulais pas rien, je ne voulais rien. Je voulais simplement son sourire, son rire, ses yeux pétillants de joie et son bonheur. C'était le prix que je voulais pour vivre ma pitoyable existence. Avec ça, je pouvais déplacer mer et monde. Ma force, qu'elle était utilisé à mauvais ou a bon escient, elle me provenait toujours d'elle. J'étais tellement amoureux d'elle que ma vie, ce n'était plus mon existence, mais la sienne. Drôle d'ironie. Voilà pourquoi j'étais en colère, parce qu'elle se mettait en danger. Moi, ma vie, elle n'avait pas de sens sans elle, mais elle, elle pouvait continuer sans moi si quelque chose arrivait. Elle était forte, elle pourrait sans problèmes finir par m'oublier. N'être qu'un visage, qu'un bon souvenir et être présent dans ses mémoires. Juste ça, il ne m'en fallait pas plus. Je n'avais pas besoin de plus. Je n'avais jamais eu besoin de plus. « Je me fous de l'ambiance! Complètement. C'était un truc important, quelque chose que tu n'aurais pas dû garder pour simplement toi! Je suis ton ami, ton meilleur ami si je ne m'abuse. Je te sers à quoi sinon?  » marmonnai-je légèrement énervé tout en me contenant pour ne pas lever plus le ton. Un soupir m'échappa alors que je la voyais baisser la tête comme une enfant, comme si je la grondais et le coin supérieur droit de  ma bouche se releva en un minuscule sourire avant que je ne reprenne une expression neutre. Je me calmais peu à peu avec ses explications, je cherchais plutôt un moyen de lui faire comprendre que j'avais besoin qu'elle pense un peu avec sa tête, qu'elle voit les conséquences à chacun de ses gestes, lorsqu'il s'agissait d'action comme celles-ci. Je ne voulais pas plus. Si j'avais pu, cela ferait longtemps que je m'aurai transférer chez les Poufsouffle pour ne serait-ce rester dans un fauteuil toute la nuit pour voir si elle ne se réveillerait pas et qu'elle ne tenterait pas de sortir. Mais, j'étais ailleurs, ailleurs, mais présent pour elle.


Je remarquai assez vite qu'elle se rapprocha de moi et en voyant son sourire, je me détendis légèrement, tout en veillant qu'elle ne le verrait pas. J'étais en colère et si je brisais ma carapace, elle ne le savait pas, mais elle était l'une des rares à pouvoir le faire, je ne pourrais plus être moi. Je ne pourrais plus me contenir et qui sait ce que j'allais faire. Qui sait si je n'allais pas me déclarer ici même alors que je n'avais pas de raison de le faire. Aucune. Au contraire, je risquais de perdre ce que j'avais de plus précieux à mes yeux, son amitié. C'était possible. Je ne pouvais que faire des suppositions. Je ne pouvais pas rien dire d'autres. Que des suppositions.  « Si tu le sais, qu'est-ce que je fous ici à te le dire hein? Dis-moi? On en a déjà discuté de ce genre de chose. C'est pour ta sécurité Nala! Je ne me le serais jamais pardonné s'il t'était arrivé quelque chose! Jamais! Et tu sais que tu peux venir me trouver quand tu veux.  » Je laissai ma voix s'éteindre dans ma gorge, ne voulant pas rajouter sur son père... Je n'étais pas doué lorsqu'il s'agissait de ce genre de chose. Pas doué du tout, mais je voulais lui dire qu'elle ne le décevrait jamais. Comment je faisais pour le savoir? Nala était quelqu'un d'extraordinaire, quelqu'un qui rayonnait tant de beauté intérieure qu'elle était belle à l'extérieure. Elle ne pouvait pas le décevoir. Et puis, il s'agissait de la politique. Je ne pouvais pas la blâmer, mais... il y avait toujours un mais. J'étais au courant de ce qui se passait, je savais ce que je devais savoir, mais je n'allais jamais m'impliquer. Parce que j'étais ce que l'on pouvait appeler antisociale, renfermé sur soi. Et puis, personne ne voulait d'un type comme moi, le type violent et sang-chaud dans ce genre d'endroit.


Je pinçais les lèvres en l'entendant s'excuser, mais je hochais la tête pour lui dire qu'il n'y avait pas de mal, que je ne lui en voulais pas. Elle avait compris, cela ne servait à rien que je continues encore et encore à lui marteler la tête en lui disant qu'elle n'aurait pas dû. Je voyais bien qu'elle se sentait coupable. Je n'avais pas le droit d'en rajouter plus. Je m'efforçais de me pas me perdre dans ses yeux alors qu'elle me regardait, mais c'était si difficile. Son charme, il agissait constamment sur moi, comme un philtre d'amour contre lequel je me battais jour et nuit. Je remportais la bataille, mais je ne savais pas si j'allais finir par perdre un jour. Et puis, j'entendis son murmure et je me crispais. De quel droit osait-elle dire des conneries pareilles. Pour peu, j'allais m'énerver à nouveau. Je décroisai les bras et posai mes mains sur ses épaules, la fixant intensément. Le goût du sang était de retour dans ma bouche et je savais qu'il était présent aussi sur mes lèvres, mais je n'en fis rien. Pour le moment, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus important.  « Écoute-moi très attentivement. Tu n'es pas idiote. C'est compris? Je n'accepterais jamais que tu dises une telle chose. Non, mais tu t'es entendu?  » grognais-je d'une voix sourde alors que je tentais de contenir l'orage qui grondait en moi. Elle n'avait pas le droit de dire ça. Jamais. La seule personne qui pouvait dire ça de lui-même, c'était moi. Je la fixai encore dans les yeux pendant quelques instants avant de me reculer, de retirer mes mains sur ses épaules et de m'essuyer le visage encore une fois. Je n'osais pas lui demander de rentrer. Quelque chose me retenait. Une chose dont je ne pouvais pas mettre un nom dessus.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyMer 28 Mai - 17:36

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Les respirations de Nala s'étaient faites plus haletantes, moins réfléchies, alors que le jeune homme s'était approché d'elle encore plus. En premier lieu, il lui rappela à quel point il ne se le pardonnerait jamais s'il lui arrivait quelque chose. Le mot jamais résonna dans ses oreilles durant de longues minutes, comme un écho. Elle secoua légèrement la tête, comme pour faire disparaître une pensée qui s'était infiltrée dans son esprit, à nouveau. Pourquoi tenait-il autant à elle? Cette question flottait depuis toujours dans sa tête. Y avait-il une raison qu'elle n'avait jamais comprise? Se pourrait-il que... lui aussi? Son cœur émit des palpitations beaucoup plus fortes et répétées, cette fois, et elle tâcha de s'éloigner de lui légèrement. Non par peur, mais s'ils restaient aussi proche, la tentation de capturer ses lèvres pour le faire taire et pour y goûter, ne serais-ce qu'une seule fois, l'envahirait toute entière et ne la relâcherait plus. Nala eut un frisson qui la secoua des pieds à la tête, et une fois qu'elle s'en remit, elle fixa à nouveau Christian dans les yeux, alors que celui-ci s'approchait encore, pour mettre ses mains sur ses épaules et lui affirmer qu'elle n'était pas idiote. Elle souffla très légèrement, surprise par l'attitude de son ami, même si dorénavant, c'était bien plus que ça. « Je... J... Pardon. » bégaya-t-elle, étourdie par leur proximité évidente. Après l'avoir légèrement disputée, il s'éloigna à nouveau, et Nala reprit la parole en soufflant brusquement, pour répondre à la question qui l'avait beaucoup trop hébétée, tout à l'heure. « En effet, tu es mon meilleur ami... » Elle rajouta tout bas « même si je ne pense pas qu'on puisse ressentir de telles choses pour un ami ». Elle le marmonna et se fichait qu'il l'entende. Tant mieux, ceci-dit, s'il l'entendait.

Une fois qu'il fut éloigné, elle fit quelques pas vers lui, les bras décroisés et un petit sourire désolé sur les lèvres. « Peut-on ne plus s'engueuler, s'il-te-plaît? J'ai compris. La prochaine fois que j'aurais des soucis, je viendrai te réveiller à tous les coups. » Son ton était taquin et il savait qu'elle plaisantait, même si elle le ferait, dans les jours à venir, si un problème aussi grave se présentait. Regardant à nouveau ses magnifiques yeux, Nala fit taire sa main droite qui voulait irrésistiblement caresser sa joue. Elle plaqua ses deux mains derrière son dos, mais des mots lui piquant, sur la langue et sur les lèvres. Ils lui brûlaient, à vrai dire, et elle ne savait trop quoi en penser. « Je peux te poser une question... étrange? » Rien que ça, Phoenix? Bon sang, avait-elle peur qu'il se moque d'elle. Tant pis. Pour avoir des réponses, il fallait savoir poser les bonnes questions aux bons moments, même si elle n'était pas certaine qu'il s'était suffisamment calmé pour ça. « À moins que ce ne soit pas le bon moment... Je sais que tu es en colère, pardonnes-moi...  » demanda-t-elle d'un murmure, dans lequelle sa voix était étranglée par les sanglots qui lui rongeaient la gorge. Comment avait-elle pu se permettre de le mettre dans un état pareil ? Elle s'en voulait, beaucoup. C'est pourquoi elle ne dit rien à propos de sa question, elle n'en parla même pas et ne tenta pas, par contre, de changer le sujet. Elle voulait attendre sa réaction, bien qu'elle s'attendait à une nouvelle explosion de la part de Christian. Néanmoins, cela ne la dérangeait pas. Elle savait qui il était et Nala l'aimait ainsi. Elle ne lui aurait jamais demandé de changer, jamais.

Plus le temps avançait, plus la question qu'elle désirait lui poser brûlait ses lèvres amèrement. Elle passa sa langue sur celle-ci, pour tenter de leur donner un peu de fraîcheur, mais cela ne fonctionna pas. C'était émotionnel, tout cela, et elle ressentait que ses sentiments faisaient une petite fête dans son coeur, s'amusant à le piétiner ou à le balancer de tous les côtés. « Je suis quoi, à tes yeux? Je veux dire... Je représente quoi, pour toi?  » laissa-t-elle échapper, en baissant le regard d'un coup. Elle n'avait pas résisté, et elle avait peur de lever son regard vers le sien au moment où il répondrait à sa question.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyJeu 29 Mai - 3:27

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Bizarre, la situation devenait de plus en plus étrange. Je ne pouvais pas la qualifier et s'il y avait bien une chose que je ne pouvais pas supporter, c'était de ne plus  comprendre, de ne plus avoir le contrôle. Lorsque je n'avais pas le contrôle, je perdais les pédales, je n'avais plus de limites et ce dans n'importe quel domaine. Je ne pouvais pas dire. Autant je me contenais, je me cachais, autant je pouvais être un être explosif. Explosif au point d'être sans limites, de ne plus savoir où je devais m'arrêter. Et ce n'était que pour la colère. Nala, elle le savait. Elle était la seule à savoir, seulement, il n'y avait pas qu'une facette colérique, j'étais un homme aux multiples couleurs et je savais qu'à l'intérieur de moi, j'étais quelqu'un qui était... enfin, un grand romantique. Si je comptais le nombre de fois où j'avais fait ces rêves farfelus où je lui offrais des fleurs, que je me promenais main dans la main avec elle sur le bord du lac pour parler de la pluie et du beau temps. Des moments volés à mon imagination, des leurres, des rêves. Des choses qui ne faisaient que rendre ma vie plus belle qu'elle ne l'était en ce moment, des choses qui me permettaient de tenir, de pouvoir garder un peu la tête froide, me disant que je pourrais peut-être faire en sorte de lui donner cette opportunité. Pas avec moi, mais avec quelqu'un avec qui elle pourrait être bien, quelqu'un qui serait amoureux d'elle autant que moi, je pouvais l'être.


Je voyais bien que ce que j'avais fait l'avait troublée. Lorsqu'elle ouvrit la bouche pour me parler de nouveau, elle buta contre les mots, bégayant en me demandant un peu ce que j'avais voulu dire. Je passai ma langue sur mes lèvres et m'essuyai par la suite, retirant les dernières traces de sang. Je ne voulais pas parler avec du sang dans la bouche. Le goût m'était insupportable et je ne pouvais pas parler en gardant ce goût en bouche. Trop mauvais, trop de mauvais souvenirs reliés au sang. Mes pensées se bousculaient dans ma tête, encore et toujours, mais je ne pouvais pas les contrôler cette fois. À la place d'être un désordre ordonné, il s'agissait d'un bazar sans nom. Je ne savais même pas quoi dire, quoi penser. Ce qui me venait, cela me venait comme ça et je ne pouvais pas faire autrement. Pas de discours préparé, pas de phrases toutes faites. Que moi, mon être, ma personne qui parlait. Mes plus profondes pensées que je m'efforçais toujours de cacher à la planète entière. Elle ne se rendait pas compte de la chance qu'elle pouvait avoir. Que je lui dise tout ça, c'était un miracle et aussi la preuve qu'elle avait un pouvoir beaucoup plus grand qu'elle ne pouvait l'imaginer sur moi, beaucoup plus grand que je voulais me l'avouer en fait. L'amour avait une emprise si forte sur moi, si forte et si bienfaitrice. Je me sentais comme un type bien. Un type qui était à sa place, qui ne faisait rien de mal. J'étais perdu dans mes pensées lorsqu'elle reprit la parole, marmonnant un truc que je n'ai pas du tout compris. Le fait que j'étais perdu dans mes pensées ne se vit pas, je gardais la même expression fermée lorsque je pensais que lorsque j'étais présent autant de corps que d'esprit. Seulement, pour savoir ce qu'elle avait dit, je ne pouvais pas le dire. Il s'agissait d'un truc qui comprenait le mot ami par contre. C'était tout ce que je pouvais dire. Pour peu, je m'en voulais d'être distrait en ce moment. J'avais peut-être manqué un truc important et je ne le saurai jamais.

Je fixai son sourire pendant un moment, l'écoutant attentivement avant d'hocher lentement la tête. Oui, on pouvait ne plus s'engueuler. Seulement, ce n'était pas que de moi. Il fallait aussi qu'elle y mette du sien. Je restais moi, j'allais me faire du souci pour elle si elle ne faisait pas attention et si elle continuait, j'allais faire une crise cardiaque à 25 ans. Disons que j'avais l'intention de vivre vieux quand même. Oui, je voulais devenir un Auror, mais je connaissais les risques du métier. Et les crises cardiaques à cause de ça, des situations dangereuses, de l'adrénaline, je pouvais facilement géré. Elle par contre, une toute autre histoire.
 « Je ferais de mon possible pour que ça ne se reproduise plus. De toute façon, je ne suis pas ton père.  » soupirais-je en fixant toujours son sourire. Je passais le fait qu'elle me taquinait sous le silence en ne disant rien, de toute façon, qu'est-ce que je pouvais dire. La plaisanterie et moi, on n'était pas potes. Je l'observai avec attention, me régalant de tout ce que mes yeux pouvaient me dire, m'apporter comme informations, je me délectai de tout. Dans la plus discrétion, bien évidemment. Je la sentais vraiment pas du tout comme d'habitude et lorsqu'elle me demanda si elle pouvait me questionner, je levai un sourcil. Elle voulait me poser quoi comme question? Je ne voyais pas ce qu'elle voulait savoir, néanmoins, je la laissais poursuivre, avide de savoir ce qu'elle voulait me demander. Le silence avec moi, il s'agissait toujours d'un oui et jamais d'un non. Elle le savait. Puis, elle continua et ses mots me serrèrent le coeur et me firent pincer les lèvres. Je n'étais plus en colère et avec moi , elle pouvait poser ses questions quand elle le voulait, j'étais toujours là pour lui répondre, peut importe si j'étais en colère ou pas. J'avais un esprit pratique, logique et pragmatique. Très terre à terre, je ne me laissais pas guider par les sentiments. Jamais. La tête restait froide, détachée du coeur. Sinon, on finissait par perdre le contrôle.  « Je suis calme. Ça va, je suis avec toi, tu ne risques rien. Tout va bien.  » dis-je d'un ton doux et tentant de sourire légèrement. Je ne sais pas ce que donna le résultat, je souriais rarement, mais cela devait au moins ressembler à un demi-sourire et dans le pire des cas, il n'y avait eu qu'une ombre passant sur mes lèvres. Qui sait. Je ne savais pas. Il n'y avait qu'elle pour me le dire.

Je croisai les bras et l'écoutai attentivement alors qu'elle me posait la question, la question qui allait chambouler un peu mes plans. Ce qu'elle était pour moi? Tout, mon univers, ma vie, ma raison de me lever chaque matin. Seulement, je ne pouvais pas lui dire ça. Tout comme le fait qu'elle avait baissé les yeux en me le demandant. Je ne pouvais pas lui avouer la vérité. Ce n'était pas moi. Je ne pouvais pas lui cacher la vérité, ce n'était pas moi non plus. Il ne me restait pas beaucoup d'options. Il y avait bien une chose que je pouvais faire, la chose avec laquelle elle comprendrait tout, mais je risquais de la perdre. Je jouais avec les dés, le destin et je détestais ça. Je ne contrôlais pas. Je ne contrôlais rien dans ce cas là. J'inspirai lentement et fit un pas en avant, avant de glisser ma main sous son menton et de lui faire redresser la tête pour qu'elle me regarde. Si je n'avais pas maîtriser l'art d'être maître de moi, je crois qu'elle aurait vu qu'au fond, j'étais aussi effrayé qu'un gamin. « C'est la première fois et la dernière fois que je le dis, ne le prends pas personnel, mais qu'est-ce que tu me fais chier avec cette question.  » bougonnai-je en tentant de capturer son regard. Et puis sans attendre, je comblai la distance qui nous séparait et déposai mes lèvres sur les siennes. En espérant que je n'avais pas trop joué avec ma chance.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyJeu 29 Mai - 4:36

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Des bribes de pensées vinrent s’infiltrer dans son esprit, à son insu et sans qu’elle ne le remarque. La sorcière ne quittait plus le jeune homme du regard, profitant de ce moment de silence pour admirer les yeux bleutés de Chris, qui ne trahissaient aucune émotion. Néanmoins, lorsque Nala évoqua qu’il était en colère, ses lèvres semblèrent se plisser légèrement. Elle vit à son expression, qui avait changée à de multiples reprises dans ce bref instant qu’ils avaient partagé, qu’il n’était plus sous le joug de la frustration. Un souffle léger et agréable s’échappa des lèvres pulpeuses de la blonde, qui formaient maintenant un sourire ou devais-je dire, un mini-sourire, puisqu’il n’était pas complet. Le coin de ses lèvres était levé du côté droit, et celui-ci s’étira davantage lorsque Christian lui assura qu’il était là, avec elle, et qu’il était calme. Elle regarda le brun droit dans les yeux à nouveau, le silence était revenu d’office, comme s’il s’agissait de quelque chose d’obligatoire. Ses pensées étaient toutes dirigées vers lui. L’aimait-il autant qu’elle ? Était-il protecteur pour une toute autre raison, peut-être la voyait-il davantage comme une petite sœur. Sans qu’elle ne sache pourquoi, lorsqu’elle eut cette pensée, son cœur se serra tout entier et elle eut un léger mouvement de recul. Ce pincement l’avait surprise et elle ne s’attendait pas à quelque chose comme ça. Sa mère lui avait souvent raconté ce que l’amour pouvait provoquer, quelles sensations elle verrait s’élever en elle. Perdue dans ses pensées, elle n’entendit Chris dire que quelques mots, et retint surtout les mais qu'est-ce que tu me fais chier avec cette question. La suite fut un véritable bug mental, surtout lorsqu’il mis à néant la distance les séparant d’un mouvement, se rapprochant d’elle subitement, et posant délicatement ses lèvres contre celle de Nala. Son cœur fit un saut et elle crut qu’il allait sortir de sa poitrine rapidement. Après deux secondes à rester figée, elle plaça sa main droite sur la joue du jeune homme, caressant doucement celle-ci, ne cessant pas de l’embrasser.

Alors c’était ça? Il éprouvait des sentiments à son égard? Cela ne pourrait être autre chose, puisque Christian ne profiterait jamais d’elle, il valait bien mieux que ça. La blonde se colla davantage à lui, intensifiant le baiser par la même occasion, et décolla leurs lèvres seulement lorsqu’elle les senti manquer de souffle. « Je… Tu… » Furent les seuls sons intelligibles qui sortirent de sa bouche à ce moment-là. Les autres se perdirent dans sa gorge, alors que cette dernière se nouait soudainement, en proie à des émotions violentes et affirmées. « Chris… » Il y avait amélioration! Ce ne fut qu’un léger murmure, qui voulait pourtant tout dire. Son cœur palpitait à une telle vitesse qu’elle se crut en proie à une crise cardiaque, mais il se calma très légèrement lorsqu’elle le regarda dans les yeux, attendrie et perdue à la fois. « Depuis tout ce temps? » Demanda-t-elle simplement. Elle ne savait pas si Christian serait capable de lui répondre, elle-même avait de la difficulté à parler sans bégayer ou alors, sans laisser transparaître ses propres émotions. Maintenant, elle était certaine de sourire bêtement et d’avoir l’air d’une pauvre jeune femme éperdument amoureuse depuis si longtemps.

Avant même de lui laisser le temps de répondre à sa question, Nala rapprocha leurs deux visages à nouveau et sa main trouva la nuque du jeune homme, l’attirant doucement contre elle et collant à nouveau leurs lèvres. Elle voulait lui montrer qu’elle ressentait la même chose, non seulement en répondant à un baiser, mais en en initiant un second, dans lequel elle mit tout son amour, tout son être, son âme. Ils étaient dorénavant liés, telles deux âmes sœurs. Persuadée qu’il s’agissait de quelque chose dans le genre car elle y croyait, le destin les avaient embarqués dans une aventure rocambolesque depuis leur tendre enfance, qu’ils avaient passée ensemble à se raconter tout et n’importe quoi, même si Chris avait grandi comme un jeune homme plus réservé et bourru, tandis qu’elle était très sociable et extravertie, tenant beaucoup à ses amis proches. Ils ne pouvaient plus se qualifier ainsi, désormais. Ils étaient bien plus que ça. Pourtant, Nala aurait juré qu’ils étaient plus que des amis depuis leur première rencontre. Une fois qu’elle n’eut plus de souffle pour continuer le baiser doux et passionné, elle s’éloigna très doucement du jeune homme, pour ne rien brusquer. Elle avait tenté, elle aussi, sa chance. Elle caressa sa joue, comme elle avait irrésistiblement eu envie de le faire, d’une douceur innée. « J’espère que ce baiser te gêne moins que mes questions. » énonça-t-elle avec un sourire, en coin mais très perceptible. Son amour pour lui émanait d’elle tels les rayons du soleil, et son regard voulait tout dire, alors qu’elle l’avait planté dans celui du jeune homme, pour ne pas le lâcher d’aussitôt. « Je… Je crois qu’une discussion s’impose… » sourit-elle. Malgré tout, elle aurait adoré passer sa soirée au clair de lune, avec lui, à s’embrasser sous les arbres environnant, mais le Saule cogneur n’était pas très amiable et il valait mieux pour eux de discuter en sûreté.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyJeu 29 Mai - 13:30

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Christian&Nala ❥ Well baby, you are all that I adore, if love is what you need, a soldier I will be.

Personne ne peut savoir comment j'ai pu avoir peur pendant plusieurs secondes, des secondes qui avaient le goût d'éternité. Aucune réaction, rien... Le vide. Je l'avais surpris et elle cherchait la manière de me repousser. Je m'étais trompé. J'avais joué avec le feu, mauvais coup de dés et j'allais en payer le prix. J'allais la perdre, je venais de me déclarer publiquement et je ne pouvais pas dire qu'il s'agissait d'un accident, que je n'avais pas voulu. Plus les secondes passaient, plus je me disais que.. que je devais partir et aller dans mon dortoir pour me rafraîchir les idées, trouver une explication logique à tout ça. Puis, lorsque le moment où j'allais enfin me reculer et m'excuser vint, elle retrouva contenance et répondit à mon baiser. Sa main sur ma joue, la caresse de ses longs doigts sur ma peau, chose que j'avais tant et tant imaginé autrefois, c'était aussi doux que je le pensais. Aussi doux. Un léger frisson me parcourut le dos alors que je l'embrassai encore. Je ne voulais pas lâcher, je ne voulais pas. Parce que si elle avait répondu, c'était parce qu'elle avait des sentiments à mon égard. La raison de son trouble, qu'elle avait été troublée avant. Le fait qu'elle me fuyait du regard lorsqu'elle m'avait poser la question. Elle avait des sentiments et avait peur que ce ne soit pas réciproque. Que ce ne soit pas partagé. Quelle ironie. L'un et l'autre, amoureux de l'autre, mais pas foutu de l'avouer à l'autre. Je n'étais pas du genre à m'attarder sur la grandeur de mes sentiments, je n'étais pas le type le plus démonstratif non plus, mais je pensais avoir été très clair cette fois, clair comme de l'eau de roche. Je sentais chaque partie de son corps contre le mien, le contact produisant des milliers de chocs électriques. Aucunement douloureux, il s'agissait d'une chose que j'appréciais. Comme si son contact était le remède à un petit quelque chose quelconque, que j'en avais été touché et que maintenant elle me guérissait. Peut-être avait-il s'agit de tout ça? Je ne savais pas ce qu'elle pensait. Pour le moment.

Je ne voulais pas qu'elle se recule. Pour une fois dans ma vie, je me sentais vivant, complet et en paix avec moi-même. Seulement, je ne pouvais pas l'empêcher de reprendre son souffle et il fallait bien que je reprenne le mien par la même occasion. Les yeux en alerte, je respirai doucement alors que je l'observai, à la recherche d'une réaction, une réaction pour me dire que je m'étais trompé, pour me dire que j'avais raison, pour me dire que.. je me faisais des idées. Je n'en savais rien. J'avais besoin d'une confirmation. Bon d'accord, même si ça ne me plaisait pas du tout, je n'avais pas le choix de l'avouer, j'avais peur. Bon  voilà, j'avais peur et même si je ne laissais rien voir, j'avais fichtrement peur. Et ce malgré mon air neutre. Je haussai un sourcil alors qu'elle tentait de parler et inspirai lentement alors qu'elle prononçait mon surnom. Elle semblait sans mots, sous le choc ne pouvant pas dire quelque chose. Sérieusement? Elle était vraiment dans cet état, par moi? Je clignais plusieurs fois des yeux et j'allais ouvrir la bouche pour lui dire que.. .bah en fait je ne sais pas ce que j'allais lui dire, elle releva la tête et me regarda dans les yeux, un mélange d'émotion intéressant dans les siens et me sortir la fameuse question. Depuis tout ce temps? Bien sûr, depuis tout ce temps, beaucoup plus que l'on pouvait l'imaginer. Pourquoi? Parce qu'il en était ainsi. Pourquoi elle? Parce que c'était elle qui avait pris place dans mon coeur dès le premier instant.  Le fait de voir son sourire me fit sourire à mon tour et je relâchai la pression. Ses émotions, ses sentiments, ils étaient si visibles, si criants que je ne pouvais pas m'empêcher de sourire à mon tour. Est-ce que je devais lui répondre? Lui dire ce qu'il y en était depuis le début ou laisser le temps faire son oeuvre et parler lorsque ce sera le bon moment? Je ne savais pas pas quoi dire pour le moment. Pas du tout et elle me sauvant de dire quelque chose en passant sa main sur ma nuque, m'attirant à elle pour l'embrasser de nouveau. Instinctivement, je passai mes bras autour de son corps et la serrai contre moi, l'embrassant comme s'il s'agissait de la première et de la dernière fois. Elle ne se rendait pas compte de tout ce qu'elle m'avait permis de réaliser ne serait-ce qu'en l'espace de quelques instants. Ce baiser fut tout simplement magique, magnifique. Autant elle, elle y mettait ses sentiments à nu, si ce n'était pas ça, elle embrassait divinement et donnait l'impression qu'elle pouvait aimer en un seul petit contact et moi, je tentais de la suivre, de le lui rendre. Les émotions, ce n'était pas mon fort, ça ne l'avait jamais été. Je faisais ce que je pouvais, tentant d'y mettre mon amour, mes sentiments, ma personne, mais je ne pouvais rien garantir. J'espérais vraiment qu'elle comprendrait. J'avais toujours été du type bourru, silencieux, réservé qui parlait peu de ses sentiments et elle, elle était le contraire de moi sur beaucoup de choses. Trop de choses même. Comment est-ce que j'avais pu être aussi aveugle? Ne rien voir alors que je veillais sur elle? C'était presque impensable.

Je la laissai reculer une nouvelle fois, gardant mes bras autour d'elle, mais mon étreinte n'était pas forte. Si elle souhaitait partir, elle pouvait le faire sans trop de problème. Elle me caressa à nouveau la joue, me faisant cadeau encore de ses frissons dont je ne pensais pas être celui qui les ressentiraient un jour. Tellement douce, tellement attentionnée, comme je l'avais deviné autrefois. Elle était ce que j'avais vu en elle, que je voyais toujours. Sur ça, je ne m'étais jamais trompé. « Je n'ai pas dit que la question me gênais, j'ai dit qu'elle me faisait chier, nuance Nala!  » fis-je en levant les yeux au ciel. L'amour qui émanait d'elle, son bonheur. Je le voyais dans ses yeux et dans son sourire. Juste le simple petit fait de croiser son regard une fois et j'étais assailli par tout cela. Tout, absolument tout. Cela me coupait le souffle, mais je ne pouvais pas me permettre de rester là sans respirer. Parce qu'il s'agissait d'un nouveau départ, le début d'une aventure nouvelle. « Discussion... J'ai rien à dire Nala, rien. Rien du tout. J'ai déjà tout dit. » soupirai-je. Je n'étais pas le genre à m'étendre dans les je t'aime et autres trucs du genre, même si je restais un peu un romantique à l'intérieur. Son regard me troublait, elle me regardait... comme si elle voyait la chose la plus belle au monde. Une inspiration, longue et pesante, se fit entendre avant que je n'ouvre la bouche de nouveau pour parler. Une chose, une seule chose que je n'avais pas dite.« Et oui, depuis tout ce temps. Depuis toujours. » Ma voix n'était guère plus qu'un murmure. J'étais un peu mal à l'aise, je n'étais pas du genre à ouvrir mon coeur facilement et voilà que je me retrouvais à le faire. Seulement, j'avais une bonne raison, il s'agissait d'elle.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyJeu 29 Mai - 17:35

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Le tourbillon d’émotions fluctua dans son être tout entier, la menant à des émotions qu’elle n’avait jamais connu autrefois. Les deux baisers provoquèrent en elle un amour encore plus profond à l’égard du jeune homme, qui répondit à l’approche de Nala, avec un peu moins d’intensité mais il y mettait tout ce dont il était capable, elle le savait. Christian ne semblait plus vouloir la lâcher et sans s’en plaindre, la jeune femme restait dans ses bras, même après que le baiser pris fin, pour laisser le temps aux jeunes étudiants de reprendre leur souffle. Par la suite, décontenancée par les événements, la blonde ne savait plus où mettre de la tête. Le jeune homme lui affirma ce qu’elle pensait : il n’y aurait pas de discussion, puisque tout avait été dit. Dit par un intermédiaire tout autre que la parole, mais beaucoup plus efficace. L’adage dit que les gestes valent mille mots, et c’est ainsi qu’elle se sentait présentement. Tout son être criait pour davantage d’embrassades, mais Nala se contentait d’admirer les yeux de Chris, tout en lui caressant la joue et les cheveux. Elle le sentait frissonner sous son contact, et cela eut le même effet chez elle. Son corps entier fut proie aux frissons de bien-être, se nourrissant de cette situation nouvelle, et de la tension qui émanait entre les deux sorciers. La sang-pur regarda à nouveau le jeune homme, constatant un demi-sourire sur son visage ou plutôt, l’ombre d’un sourire. Quant à elle, elle souriait bêtement, laissant son visage rayonner de bonheur face à cette nouvelle situation, enchantée de pouvoir finalement laisser ses sentiments transparaître. Auparavant, elle les bloquait car elle se disait qu’ils n’étaient pas partagés. Chris n’était pas du genre expressif comme elle, mais l’orgueil de Nala avait empêché qu’elle ne dévoile au grand jour ce qu’elle ressentait à son égard. Maintenant, il serait inutile de le nier.

Phoenix émit un souffle de bonheur, lorsque ce dernier lui avoua que ces sentiments ne dataient pas d’hier. Toujours? Ça en faisait, un long moment. Avaient-ils été si aveugles, tous les deux, qu’ils n’avaient rien vu venir? Pauvres fous. Tous deux amoureux l’un de l’autre et incapables de se l’avouer. Les joues de Nala se mirent à prendre une teinte rosée, et elle détourna le regard vers les lèvres du jeune homme. Elle se mordilla la lèvre inférieure pour ne pas céder à la tentation. Donc, il était tombé amoureux d’elle le premier jour où ils s’étaient croisés ? Ce premier jour, dans le cours de Défense Contre les Forces du Mal. Son petit bonjour, qu’elle avait envoyé doucement au jeune homme, le gratifiant d’un sourire également. Ils étaient assis ensemble, mais ils ne s’étaient pas reparlés avant un bon moment. Par la suite, ils devinrent complices, amis. Il l’aida, parmi toutes les choses, à traverser diverses épreuves, mais aussi à lui chourer sa baguette pour ne pas qu’elle l’oublie le matin même. Distraite, Nala pensait à autre chose assez rapidement, devait-elle avouer. La blonde ramena son regard dans celui de Chris, pour admirer une nouvelle fois ces saphirs. Elle conservait leur étreinte, ne voulant plus se détacher de lui. « Et avons-nous été si aveugles pour ne rien remarquer, l’un comme l’autre? ». Sa voix n’était qu’un murmure, s’évadant dans la nuit pour aller rejoindre les ombres. «Si j’avais su que c’était réciproque, je l’aurais fait il y a bien longtemps… » avoua-t-elle, en déplaçant sa main vers son cou et ensuite sa nuque, pour venir les caresser de ses pouces, doucement.

L’héritière jeta un coup d’œil vers les cieux, se demandant si tout ceci était réel. Rêvait-il de cette fabuleuse soirée, qui avait commencé par un moment de tension? Elle était venue ici, à la base, pour éclaircir tout ce qu’elle avait ressenti pour lui ces derniers temps, ces dernières années, tout comme pour effacer les paroles de son père, qui résonnaient encore dans sa tête. Son regard se rembrunit quelque peu alors qu’elle y songea rapidement. Elle secoua à nouveau sa tête, balançant ses cheveux dorés sur les côtés et laissant une odeur de vanille s’en échapper. Elle inspira brusquement pour expirer légèrement, en reportant son regard dans celui de Chris. « Je suis tombée amoureuse de toi le premier jour, lorsque ton regard a croisé le mien dans le cours. Mes sentiments ne se sont jamais évaporés depuis, bien que j’ai tenté de les réduire, car j’étais persuadée que jamais ce ne serait réciproque… Quelle erreur ça aurait été. » confessa-t-elle habilement, ne bégayant pas cette fois et ne mâchant pas ses mots. Ses paroles sortirent clairement de sa bouche, offrant à Chris une sincérité hors pair. Ses yeux confirmaient d’ailleurs ses dires, brillant de toutes parts. Elle déposa alors un baiser au coin des lèvres du jeune homme avec un sourire. « Si tu savais à quel point tu me rends heureuse… » murmura-t-elle, ne sachant pas s’il l’entendrait ou si ces paroles flotteraient dans l’air. Un nouveau sourire revint sur ses lèvres, dévoilant sa dentition parfaite ainsi qu’un léger rire de gêne.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyVen 30 Mai - 16:35

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Christian&Nala ❥ Well baby, you are all that I adore, if love is what you need, a soldier I will be.

Il y a quelques instants à peine, je n'étais rien. Qu'une coquille vide, qu'un homme se cherchant, voulant vouer son existence au bonheur d'une autre. Une existence qui aurait été pour une autre personne. Je n'étais rien, mais voilà que maintenant, j'étais quelqu'un. J'étais l'homme qu'elle voulait. J'étais l'homme qu'elle avait choisi. Parmi tous les autres, c'était moi qu'elle avait choisi. Son coeur me voulait, elle me voulait à ses côtés. Le grand silencieux toujours dans les ombres. Celui qui n'ouvrait que rarement son coeur, son visage et ses émotions. Celui qui était pourtant là pour elle, jusqu'à en mourir. Ma plus grande crainte avait et sera toujours de la perdre. Parce que je ne pouvais pas m'en empêcher. J'étais passé si loin de la vérité durant plusieurs années, me cachant derrière le fait que nous ne pouvions pas, être, que nous étions trop différents, que nous étions deux personnes séparées par le sang, par la classe. Par tout en fait. Mais, aujourd'hui, à cet instant, tout était différent. Je n'étais pas que son gardien, j'étais plus, beaucoup plus maintenant. Tellement plus.  Une grandeur infinie, un sentiment que je ressentais depuis toujours maintenant libre de se dévoiler lorsque je le voulais, sans avoir de limite. Amoureux. Un mot que je ne pensais jamais pouvoir dire. Amoureux. Un mot dont je pensais pas qu'il pouvait me concerner, que je tentais d'enterrer au fond de moi pour l'oublier, me convaincre que je n'étais pas le bon. Que mon coeur me jouait des tours parce que je voulais l’oppresser. Un esprit pragmatique ne pouvait pas se sauver des désirs du coeur, des désirs des plus primaires et des plus importants. On ne pouvait pas passer à côté, on ne pouvait pas l'ignorer et l'oublier. Parce que le tout devenait de plus en plus grand à chaque seconde. L'ampleur que pouvait prendre des sentiments pouvait m'effrayer. La peur de ne plus rien maîtriser, d'être prisonnier de quelque chose qui nous dépassait, la peur d'être qu'un idiot qui ne savait pas comment réagir. Je sentais mon coeur s'emballer dans ma poitrine, décider de se réveiller et de me dire qu'il était toujours là et que même si ma tête ne voulait pas s'égarer, il était déjà trop tard. Déjà trop tard.

Je savais qu'elle allait repenser à notre première rencontre lorsque je lui avouai que mes sentiments étaient présents depuis toujours. Je la connaissais trop bien, je savais qu'elle allait le faire. À la voir en ce moment même, c'était ce qu'elle faisait. Elle se remémorai ses moments. Le cours de Défense contre les force du mal, son petit bonjour, le grognement que j'avais laissé entendre en guise de salutation. Tout ça, c'était dans les méandres de ma mémoire, présent, mais loin. Si loin. J'étais trop concerné par autre chose, par trop de chose qui n'aurait pas lieu d'être. Je pensais trop, je pensais trop pour elle, pour sa sécurité, son  bonheur. Il y avait tant de chose que je devrais lui avouer. Tellement de chose que je devais lui dire à propos de moi, ce que je faisais, ce que j'étais.  Tellement de chose et elle m'en voudrait probablement pour certaines de mes actions, mais je ne pouvais pas le lui dire maintenant. Il s'agissait de quelque chose dont je pouvais aisément parler plus tard. Beaucoup plus tard. Lorsque le moment sera venu. Je savais qu'il ne fallait pas gâcher ce genre de chose. Il s'agissait d'un moment qui n'arrivait qu'une seule fois dans une vie. Une seule fois. Et il était là pour moi. J'appuie mon front contre le sien, la regardant dans les yeux et l'écoutant attentivement. Parce qu'il s'agissait d'une des choses que je savais faire le mieux: écouter. Pour elle, j'allais tout faire. Ses paroles me firent sourire légèrement à nouveau. C'était ce que je pensais. Exactement la même chose et même si elle l'avait murmuré, je l'avais très bien entendu. Mes sens, j'avais l'impression qu'ils étaient décuplés. Et ce, juste à cause de sa présence. Je me sentais tellement vivant, tellement fort. Sa peau, son toucher, je le ressentais jusqu'au tréfonds de mon être. Lorsqu'elle bougea légèrement ses mains sur ma nuque et me la caresser doucement à l'aide de ses pouces, je sentis le choc électrique traverser mon corps. Me tenant en alerte, en quémandant toujours plus. Parce qu'il s'agissait d'une des choses les plus douces, les plus vivantes qu'il m'avait été donné de ressentir depuis si longtemps. Je ne connaissais que le monde du contact correct entre deux personnes, rien de bien extravagant. Tout comme je connaissais le monde de la bagarre. Le fait de l'avoir entre mes bras, de l'avoir contre moi, qui me touchait avec tant de douceur, d'attention... Il s'agissait de quelque chose que je vivais pour la première fois.« Dis pas des conneries, tu l'aurais jamais su. Pas si je ne le voulais. Cette impulsivité, ta question me faisait vraiment chier et je n'avais pas de réponse. Aucune en mot. » marmonnai-je à voix basse. Je ne voulais pas qu'elle disons, se sente idiote de ne pas avoir agi avant ou quelque chose dans le genre. J'étais un homme secret, un homme renfermé. Elle ne pouvait pas savoir. Pas sans que je ne le veuille. Je me reculai, ne prolongeant pas trop le contact entre nous, ne forçant pas sur la chance.

Je gardais le silence par la suite, la laissant observer les étoiles. Elle ne pouvait pas savoir comment je pouvais être en paix avec moi-même en ce moment précis. Elle était là devant moi, là avec moi et elle allait le rester. Je la voyais perdue dans ses pensées et ne voulant pas la déranger, je restai immobile, silencieux, attendant qu'elle me revienne. Je respectais les gens, je respectais leur silence, je savais que parfois la vie n'était pas un cadeau, qu'elle était très difficile que l'on ne pouvait pas toujours être ce que l'on voulait, que nos proches nous causaient problème. Si elle avait besoin de parler, elle le ferait, je lui avais dit. Je n'irais pas la chercher, lui arracher l'information. Parce qu'il s'agissait d'une chose que je jugeais importante. Si elle voulait m'en parler, soit, elle le ferait. Sinon, si cela n'allait pas nuire à sa qualité de vie, je n'allais pas m'en mêler. Il y avait quand même son libre arbitre dans tout ça. Le libre arbitre, une des choses les plus importantes dans notre vie. Le mouvement de ses cheveux attira mon attention, me ramenant de l'endroit où j'étais parti et je laissai l'odeur de vanille qu'il s'échappa de ses cheveux venir me chatouiller le nez. Le parfum que j'avais toujours associé à elle. Pour le moment, je n'avais qu'une seule envie: enfouir mon nez dans ses cheveux et oublier, oublier que nous n'étions pas chez nous et respirer à grande bouffée son parfum. Pour qu'il reste avec moi jusqu'à ce que j'aille me recoucher. Pourtant, je n'en fis rien et continuai de la regarder. Son petit discours, ce qu'elle disait, elle se mettait à nu avec ça. Quelque chose que j'appréciais vraiment et que mon coeur apprécia aussi puisqu'il ne savait plus où se mettre par la suite. Je restai calme, en apparence et inspirai lentement avant d'hausser un sourcil. Vraiment? Il s'agissait de ça? Elle tentait de réprimer ses sentiments...  « Tu n'as pas idée de quelle torture tu m'aurais fait subir s'il s'agissait vraiment de ça. Une torture sans nom et sans fin pour que je reste là, avec le souvenir de ton regard et de ton sourire dont j'ai toujours rêvé suite à ce fameux jour.» Peut-être un peu énigmatique, mais je n'étais pas prêt à me déclarer ouvertement avec les fleurs et tout le tralalal. De toute façon, je n'étais pas ce genre d'homme. « Mon but, mon seul et unique but dans la vie Nala, c'est de te rendre heureuse. Je suis là pour ça.» répondis-je suite à son petit rire. Et c'était vrai, j'étais là pour ça. « On devrait s'éloigner un peu si on veut continuer cette conversation ». L'endroit n'était pas des plus approprié et sans s'éloigner trop, on pourrai facilement continuer où nous en étions.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyLun 2 Juin - 3:08

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Comment ne pas tomber amoureuse de lui? Et elle était tombée durement. La chute lui avait causé de nombreuses blessures, pensant qu’il ne lui accorderait jamais le même genre de sentiments. Elle s’était trompée. Durement. Et maintenant, toutes ces égratignures et plaies plus profondes guérissaient lentement, alors qu’elle croisait son regard une nouvelle fois pour lui sourire encore. Elle ne pouvait s’en empêcher. Simplement de le voir, là, près d’elle, tout aussi éprit qu’elle, cela la rendait terriblement heureuse, voir même euphorique. En ce moment, rien ne pouvait gâcher son bonheur. Rien du tout. Nala caressa à nouveau les cheveux du jeune homme, ne lâchant prise pour rien au monde. Elle était bien, là, collée à lui, en proie à toutes sortes de choses. Elle s’était faite happée par ses émotions de plein fouet, mais elle ressentait quelque chose par rapport à son corps, également. Il ne souhaitait jamais être décollé de celui du jeune homme, mais cela serait bien obligatoire, s’ils voulaient rentrer au château, un de ces jours. Chris mentionna le fait que si elle n’aurait jamais avoué ses sentiments et qu’elle les aurait donnés à quelqu’un d’autre, il se serait senti anéanti, d’une certaine manière. À sa façon à lui, il lui avoua qu’il l’aimait. Il l’avait déjà fait en l’embrassant comme personne ne l’avait jamais fait. Néanmoins, songeant à l’unique ex-petit ami qu’elle avait eu, la blonde baissa la tête doucement, se souvenant à quel point elle pouvait détester ce jeune homme, qui lui avait pourri la vie durant de longues semaines, mais torture de laquelle elle n’avait su se défaire que grâce à son amour éternel pour Christian, ce jeune ange avec un fusil.

Sa main se baissa légèrement, pour aller caresser la joue du jeune homme, sa paume parcourant chaque parcelle de cette dernière, pour ensuite laisser ses doigts se tracer un chemin jusqu’aux lèvres de Chris, les touchant avec douceur et attention. Il l’informa par la suite que son seul but, c’était de la rendre heureuse. Touchée par cette déclaration, la jeune femme ne put s’empêcher d’à nouveau capturer ses lèvres avec énormément de délicatesse, mélangée à une touche de sensualité. Ses doigts fins et élancés touchaient doucement la joue droite de Christian, tandis que son second bras entourait la taille du jeune homme avec affection. Elle l’attira encore plus vers elle, pour qu’ils soient le plus près possible l’un de l’autre. Elle se détacha ensuite, doucement, pour respirer. Ces baisers la rendaient folle, et elle en voulait encore, et encore. Toujours. En même temps, les lèvres de Christian étaient attirantes à souhait, et cela ne l’aidait pas à se concentrer sur quelque chose d’autre, comme un endroit où aller discuter en sécurité.
À cette heure? À quoi pensait-il? Avait-il des idées précises derrière la tête, quelque chose qui lui aurait échappé, dans son regard ou dans ses mouvements? Dans ses paroles? Tant de questions, si peu de réponses. Les yeux de Nala se levèrent pour capturer le regard de Christian, qui la faisait frissonner à chaque fois. Sans qu’elle ne sache comment, il arrivait à ne rien laisser paraître. Ses émotions restaient secrètes et il souriait rarement. Il était un petit mystère, pour elle… « Où voudrais-tu aller? » Ces paroles lui échappèrent dans un murmure. D’instinct, la jeune sorcière se blottit contre le brun, posant sa tête sur son torse. « Tu connais des endroits sécuritaires? Tu veux retourner au château? » Questionna-t-elle, à nouveau. Il allait encore dire que ses questions faisaient chier… Mais elle s’en fichait carrément. Ses yeux questionnaient ceux du jeune homme, regard duquel elle était tombée sous le charme dès le premier jour.

Un léger soupir s’échappa de ses lèvres. Il s’agissait d’aise plutôt que de déception ou de colère, elle était tellement bien… « J’irai où tu me mèneras. Je te fais à cent pour cent confiance. » Son ton était doux, presque sulfureux. Elle lui avait susurré ces simples mots à l’oreille, lui simplifiant la vie pour l’entendre comme il se devait. Nala s’était éloignée légèrement de lui entre temps, le regardant droit dans les yeux et ayant posé ses mains dans le dos, enlaçant complètement sa taille. Le bas de leurs corps collés, enlacés l’un à l’autre dans un élan d’étreinte, la Poufsouffle ne voulait plus jamais quitter cette position. Elle savait qu’il y avait un moment où elle devrait aller dormir, un moment où elle devrait quitter le jeune homme… Mais elle tentait de repousser ce moment un maximum, même si c’était probablement plus sécuritaire de retourner au château et donc, dans son dortoir… S’ils se faisaient prendre dehors ou dans les couloirs à cette heure-ci, ce pourrait être véritablement un cauchemar…

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyMar 3 Juin - 0:04

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Il y avait quelque chose qui était très difficile en soi d'accepter. Le fait de savoir le rendant encore plus poignant, plus difficile à avaler. Laisser passer cette réflexion. Je ne pouvais pas lui dire clairement que je l'aimais. Je ne pouvais pas lui murmurer un petit je t'aime, aussi facilement que je pouvais replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Deux petits gestes pourtant si simples et je n'étais pas capable de le faire. Parce que j'étais pas celui qui était le plus démonstratif, mes paroles, j'en étais avide. Je ne disais souvent que le nécessaire. Que les petits mots que je connaissais depuis ma tendre enfance pour me faire comprendre. Sur papier, j'étais un autre type. Le genre intelligent qui avait beaucoup de connaissance, qui s'exprimait avec justesse et très bien. Et après, il y avait l'autre gars, celui qui était à l'intérieur. Le côté fleur bleue réprimé, la gentillesse que je cachais, le type bon et loyal que je ne laissais pas sortir. Lui, personne ne le connaissait vraiment. Personne, parce qu'il ne se montrait jamais clairement. L'amitié, il était là pour elle, plus que là. Ce gars, il aurait mis sa main dans le feu pour ses proches. Même si je n'aimais pas l'avouer, le dire comme ça, j'étais ça. Et pourtant, pourtant ce que ce qui me faisait le plus mal, était mon amour pour elle, l'amour que je n'étais pas capable de lui dire en mot, mais par moyens détournés. Incapable. Totalement incapable. Je n'avais jamais appris ce en quoi cela consistait. Les mots, ils étaient vide de sens, vide de sens à mes yeux, mais remplis de sens pour quelqu'un d'autre. Je n'avais pas appris la signification réelle du mot: je t'aime. Ma mère, elle me disait qu'elle m'aimait, qu'elle aimait son fils, mais je sentais une crainte derrière ses mots. Une crainte du monstre que j'avais laissé entrevoir il y a tant d'année. Je pouvais la comprendre, j'étais tout ce qui lui restait de l'homme qu'elle avait aimé et qu'elle avait perdu. Pourtant, même si je portais son nom, même si je lui ressemblais, je n'étais pas lui. Je n'étais pas Edward Turner. J'étais son fils, Christian. Un type bizarre, que personne ne pouvait comprendre. Personne sauf moi. Et maintenant, je voulais que Nala me comprenne, qu'elle comprenne toutes les nuances de ma personne. Est-ce que je faisais le bon choix? Est-ce que je n'en demandais pas trop? Allait-elle finir par me quitter? Me laisser parce que je n'étais pas celui qu'elle pensait que j'étais? Je n'en savais rien, que des suppositions parmi tant d'autres...


Chaque fois qu'elle me touchait, chaque fois que ses doigts se posaient sur ma peau, chaque fois que ses lèvres touchaient les miennes, je sentais un choc électrique me traverser. Quelque chose qui de minutes en minutes me rendait plus nerveux, mais aussi très alerte de tous les moindres détails, le goût de ses lèvres, le son que la nuit produisait au dehors. Une conscience aiguë de son corps contre le mien. Des moindres petits détails. Savait-elle l'effet qu'elle me faisait? En avait-elle seulement conscience? À chacun de ses baisers, je perdais la tête. De plus en plus. Rien en mal, je l'espérais, mais seulement, c'était mon premier amour, mon seul et mon unique. Je ne voulais pas... mal faire les choses. Je voulais qu'elle soit bien avec moi, qu'elle se sente heureuse et obligée en rien. Je ne disais pas par là que je voulais absolument que tout se passe rapidement entre nous, mais... enfin, je voulais bien me comporter pour une fois. Une seule fois dans ma vie et bien me comporter. Suivre ce que je savais de la bienséance. Et puis, c'était Nala. Pour rien au monde je voulais qu'elle souffre par ma faute, qu'elle se sente obligé d'une chose par ma faute. Je ne souhaitais rien de tout cela et pourtant, pourtant... elle créait l'envie en moi, jouant avec comme on pouvait plier une feuille de papier. Si facilement. Je la serrai toujours contre moi, l'attirant le plus près que je le pouvais, je la voulais près de moi, je voulais sentir son coeur battre à l'unisson avec le mien. Je voulais que son odeur reste gravé dans mon esprit, pour les heures à venir. J'allais devoir retourner dormir, sans elle. Je le savais, j'en avais parfaitement conscience. Et j'aurai voulu ne pas le savoir.  « Disons simplement que je ne pense pas que tu as envie de te faire surprendre ici, dans mes bras. » chuchotai-je doucement en frottant mon nez contre sa joue. Pulsion que je ne pouvais plus réprimer maintenant. Il s'agissait comme si on m'avait retiré un filtre, le filtre que je tenais en place depuis tant d'année.  «Je veux juste que tu sois en sécurité. On peut rentrer, comme on peut rester dehors. Tu m'avais dit que tu voulais me parler. Je peux faire un effort. »J'étais sincère. Pour elle, je pouvais déplacer des montagnes avec mes mains. Rien que pour elle.

J'inspirai lentement et soupirai de bien-être Un petit sourire m'échappa alors qu'elle mentionna le fait qu'elle me faisait cent pour cent confiance. Si seulement elle savait ce que j'avais fait. Si seulement. Elle devait le savoir, mais elle n'avait jamais su les raisons derrière. Est-ce que j'étais le type à qui on pouvait faire confiance? Sûrement, dans une autre vie. Sûrement dans une autre vie. « Je n'ai pas du tout envie de de dormir, mais pourtant il le faudrait... Seulement, j'ai une raison de rester éveillé.» En d'autres mots: Je ne veux pas te laisser Nala, c'est trop difficile. Difficile parce que maintenant que tu sais, je veux te le dire à chaque instant. Je passai ma langue sur mes lèvres, songeur. Je ne pouvais pas lui demander de rester plus longtemps. Pas cette fois.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyMer 4 Juin - 22:06

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Un bref murmure résonna dans les oreilles de la demoiselle. Il voulait rester éveillé, pour elle, avec elle. Un sourire étira à nouveau ses lèvres. Elle était charmée par ses paroles, par ses gestes, par lui-même. Incapable de détourner ses yeux, elle posa une main sur la joue du garçon à nouveau et elle sourit à ses moindres paroles. Il la rendait tellement heureuse, et l'avait rendue d'une humeur indestructible en lui avouant, d'une manière directe, ses sentiments. Néanmoins, bien rapidement, ses pensées se redirigèrent vers ce qui l'avait emmenée dans les serres, en premier lieu. Son père, sa lettre, son trouble face à cette demande trop importante pour l'âge peu avancé de la demoiselle... Faire partie d'une association, d'un parti? C'était lui demander de décrocher la Lune à l'aide d'une seule baguette et d'un hibou... Son père avait frappé fort et il le savait. L’impact que ça aurait sur sa fille ne lui était certainement pas inconnu, puisqu’il la connaissait du bout de ses doigts jusqu’à ses ongles de pied. Il était conscient qu’elle cogiterait, qu’elle pensait très fort à sa réplique, qu’elle refuserait. C’était ce qu’elle allait faire : refuser. Quitte à se faire détester durant quelques jours, quelques semaines par son paternel. Elle s’en foutait, puisque ses opinions, ses valeurs et ses intentions allaient à l’encontre de se joindre à une organisation quelconque. Elle soupira à cette simple pensée et elle ne savait plus où mettre de la tête. Elle replanta son regard dans celui de Chris, pour l’admirer longuement. Elle se détacha très légèrement de lui pour penser plus clairement.

Un endroit où ils devraient, pourraient aller? Le château semblait tout indiqué, mais s’ils rentraient, ils devraient obligatoirement se quitter pour aller dormir, séparément. Cette simple pensée faisait frissonner la demoiselle et Nala n’était pas prête à le laisser partir maintenant. La blonde fit valser ses cheveux en arrière d’un geste doux, pour tenter de réfléchir. Elle préférait nettement rester dans l’ombre, ici, avec Christian. Elle ne voulait pas retourner dans son lit, à cogiter pendant des heures et à se réveiller patraque le lendemain et encore oublier sa baguette pour le cours de Défense contre les Forces du Mal. D’ailleurs, elle se demanda si Chris y avait songé, à cela. Elle l’avait sur elle présentement mais peut-être qu’il n’y avait pas pensé, avec toutes les émotions qui avaient surgi en si peu de temps. Enfin, elle avait tout de même attendu sept ans, ils ne s’étaient pas précipités, ils se connaissaient par cœur… Mais bref. La jeune femme admira un instant encore les yeux de son… petit ami? Et elle prononça quelques mots à son tour. « C’est bien si on rentre au château qu’on se fera prendre… » sourit-elle malicieusement. « En ce qui concerne la discussion, oui, je veux toujours. Ça dépend de quoi on parle, par contre. Si c’est pour aborder le sujet de mon père qui me fait sérieusement suer, je t’épargnerai les détails car en ce moment, j’ai envie de lui envoyer une beuglante avec ma réponse. » soupira-t-elle, encore. Découragée? Non. Seulement en proie à des émotions qu’elle ne savait trop comment gérer.

Nala regarda Chris à nouveau avec un sourire. Ils étaient encore très près l’un de l’autre et elle résista à l’envie de coller, encore, ses lèvres contre les siennes. Cela lui faisait un effet de fous et elle se surprit à avoir envie de plus, mais elle taisait ces envies charnelles. Cela viendrait plus tard, en temps et en lieu sûr. Ils ne devaient pas se précipiter trop vite, ou cela gâcherait bien des moments. « Et si on discutait ici? Je m’y sens à l’aise, parmi les plantes… Mais on doit discuter à voix basse, par contre. » Un nouveau sourire, charmeur cette fois, et elle se mordilla impatiemment la lèvre inférieure en attendant la réponse de son copain.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptySam 7 Juin - 5:39

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Je ne voulais pas partir.  Pas m'éloigner d'elle, pas la quitter. Je voulais être là, avec elle en tout temps. Être celui qui se réveillerait à ses côtés le matin et être le dernier regard qu'elle croiserait le soir avant d'aller dormir. Une place très peu importante pour les autres, une place qui à certains égards seraient bien trop romantique et roman d'eau de rose. Enfin, j'étais ce que j'étais. La vraie personnalité de la personne étant ce qu'elle est, je restai un romantique. Quelqu'un qui... était bourré de petites attentions l'une les plus ridiculement débordantes d'amour que les autres. Le genre que les filles rêvent d'avoir dans les livres. Le fameux prince charmant. Malheureusement, le prince charmant n'existait pas. Il existerait jamais puisque nous ne pouvions pas être la perfection. Nous pouvions être un support, un compagnon de vie, celui qui pouvait réconforter lorsque tout allait mal, celui qui était là à toute heure du jour et à toute heure de la nuit. Prêt à rigoler ou a vous épauler lorsque le moment était venu. J'étais comme tel en amitié, mais en amour, en amour. Je devais être pire, quelque chose qui en soit était bon, mais qui avait aussi du mauvais. Deux côtés à chaque médaille. Il s'agissait toujours de voir celui que l'on voulait, prenant toujours connaissance de l'autre aussi. Je savais très bien que si elle me disait qu'elle voulait rentrer, je ne la verrais pas avant demain matin et pour l'instant, je ne pouvais pas. Cette pensée m'insupportais au plus haut point. Je ne pouvais tout simplement pas. Certaines choses doivent être parfois faites en mesure des autres et moi, je pensais toujours à eux. Jamais à moi. Parce qu'à mes yeux, ma vie n'avait pas de sens. Je poursuivais mes rêves d'enfance, mais sans elle à mes côtés. Cela me semblait si futile, sans aucun sens. Et puis maintenant, tout était en place. Mon futur, il pouvait se dessiner sous mes yeux maintenant. Je pouvais espérer l'entrevoir. Planifier tout à l'avance, des années à l'avance, ce n'était pas mon genre. J'étais du genre prévoyant, mais pas à ce point là. Pas autant. Et puis, qu'est-ce que je pouvais en faire de mon futur si... je ne l'avais pas avec moi? J'allais faire ce que je faisais de mieux, utiliser la magie qui coulait dans mes veines pour assurer l'ordre et la paix, mais sans avoir quelque chose de plus. L'appartement de l'éternel célibataire qui n'avait que quelques meubles, le strict nécessaire et rien de plus. Impersonnel. Comme si on allait partir d'un moment à l'autre. Aucune attache. Rien. Juste de quoi vivre. Voilà ce qu'était ma vie. Juste de quoi vivre.


Je la regardai, toujours. Que ce soit du coin de l'oeil ou bien dans les yeux, je la regardais toujours. Je ne la quittais pas des yeux. Elle était ma petite-amie maintenant. Il n'y avait pas d'autres mots pour le décrire. Pas d'autre mot pour dire ce qu'elle était maintenant. La personne la plus chère à mes yeux, la gardienne de mon coeur. Celle qui ne partirait jamais, celle qui pouvait faire ce qu'elle voulait de moi. Un homme, un coeur. Ses deux choses lui appartenait depuis tellement longtemps. Si longtemps que j'avais perdu la main sur ça que je doutais qu'il était possible que je trouve le moyen de les ravoir. Il y avait certes un moyen, mais je ne voulais pas penser à celui-ci. Il était trop horrible pour que je me laisse envahir par cette éventualité. Je la savais, je la connaissais. Elle serait toujours dans mon coeur et dans ma tête, toujours. Parce qu'il s'agissait d'une des plus grandes peur d'un homme amoureux. Celle de perdre. Tout.



S'il y avait bien une chose que je détestais entendre, c'était Nala soupirer. Je n'aimais pas ça, mais pas du tout. Dans ma tête, elle ne pouvait pas. Il s'agissait d'un son qui ne pouvait pas se faire entendre d'elle. Elle était, un petit rayon de soleil, le contraire de moi. Toujours heureuse, souriante. Celle qui donnait envie de sourire juste en la voyant. Je savais qu'elle était découragée. Les paroles prononcées plus tôt, avant tout cela, je les gardais encore en mémoire, seulement, je ne pensais pas que c'était horrible au point de vouloir envoyer une Beuglante en réponse. La politique. Je m'y connaissais, je pouvais la décharger de son fardeau, mais il fallait qu'elle le veuille. Qu'elle veuille de mon aide. Elle devait avoir de la difficulté à faire le tri dans sa tête avec tout ce qui venait de se passer. Je l'avais troublé encore plus.. Ou, ce n'était peut-être pas ça. « Je veux juste que tu cesses de te faire du sang d'encre! Ne t'ai-je pas dit plus tôt que j'étais là pour toi? Ça compte toujours! » Je n'étais pas le meilleur dans ce genre de chose, mais bon sang! Il ne s'agissait plus d'une question de confiance à ce stade. Il le fallait, je savais que ça la rongeais et je ne voulais pas ça. Seulement, d'un autre côté, je ne pouvais pas la forcer. Je voulais qu'elle cesse de s'en faire, mais je ne voulais pas la forcer. Son libre choix, sa vie. Nous allions partager des moments oui, je n'allais pas être le plus démonstratif dans la foule, d'accord, mais je restai son meilleur ami aussi. Je suis le même homme. Encore une fois. Le même type bourru, mais... Il y avait toujours un mais à quelque part. Va pour la discussion alors. Je tournai la tête, cherchant rapidement du regard un endroit un peu plus à l'écart pour ne pas se faire surprendre, mais elle parla de nouveau, ramenant ainsi mon attention sur elle. J'avais vu son sourire du coin de l'oeil, mais je n'avais pas réagi, je n'étais pas du genre à répondre par un sourire. Je lui faisais souvent l'ombre de ceci, mais rien de plus. Avec le temps, avec le temps j'allais le réussir. Il fallait être.. réaliste et avoir les pieds sur Terre. Seulement, je voulais tellement. Tellement être l'homme parfait. Je rêvais, je me donnais des défis irréalisables. «Je sais que ça t'affecte, ne me mens pas. Je suis là pour t'aider. Nala, bon sang! » Je secouai la tête, me rendant compte que j'avais parler un tantinet trop fort et repris mon sang-froid. Trop de pensées parasites en ce moment dans ma tête qui ne devrait pas être là. Mais pas du tout. « Ne.te.mordille.plus.la.lèvre. » grognais-je un tantinet énerver, mais beaucoup plus allumé et sous son charme qu'autre chose. Si elle continuait, je ne répondais plus de mes actes. Plus du tout. Je fermai les yeux, inspirant un grand coup et fit le vide dans ma tête. Je le devais parce que la situation allait déraper. Après un petit moment de silence, j'ouvris les yeux et la détaillai rapidement du regard avant de soupirer. Je ne pouvais pas m'en débarrasser aussi facilement que je le croyais. « M'écoute pas, j'dis que des conneries, enfin, la première chose que j'ai dite. » Je perdais le contrôle et ça, je détestais ça. Il fallait que je le reprenne. Le plus rapidement possible. J'avais quand même de la chance que ma voix soit grave, elle ne pouvait pas l'être plus, ne me trahissant pas de cette façon. Parce que Nala, était Nala. La plus belle femme que j'ai eu la chance de voir dans ma vie.



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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyLun 9 Juin - 4:30

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Nala était intelligente, elle savait parfaitement que Chris avait conscience de sa tristesse, à l'égard de la lettre de son père. Un nouveau soupir s'échappa de ses lèvres, exaspérée par le fait de devoir y songer encore une fois. Elle regarda Chris à nouveau. Les yeux de la sorcière, habituellement rieurs et souriants, étaient monotones et brillants, et la jeune femme avait soudainement une boule dans la gorge. Elle tenta de parler pour rassurer Christian, pour lui dire qu'en fait, il avait raison et qu'elle n'allait pas tellement bien... Mais avec tout ce qui venait de se passer, la demoiselle était aux anges. Elle n'avait qu'envie de passer sa nuit dans ses bras, à le regarder dormir et à lui susurrer de doux mots. La blonde était au courant que ce n'était pas le genre de Chris en public, mais seuls, il était totalement différent. À croire qu'il avait presque deux personnalités totalement différentes. Nala baissa la tête et laissa tomber une, voire deux larmes de tristesse. Elle ne tomba pas dans les sanglots, mais un énorme nœud se forma dans sa gorge, dans son estomac, dans son être tout entier. Elle était épuisée seulement en y pensant. Les images de son père, piteux et déçu par la décision de sa fille envahissaient son esprit, et elle était torturée à l'idée de faire un choix aussi tôt. Sa respiration était plus haletante, plus paniquée. Elle leva des yeux remplis d'eau vers son petit ami, alors que celui-ci lui confiait de ne plus se mordiller la lèvre. Instinctivement, elle le refit à nouveau, mais avec davantage de nervosité. À vrai dire, ses lèvres tremblait, et elle sortit le parchemin de son pyjama, l'encre encore fraîche mais séchée reposant sur le papier fin et hirsute à la fois. « Lis.   » prononça-t-elle simplement. Il y était écrit, de la part de monsieur Kensington, que Nala devait impérativement prendre sa place, pour sauver le nom de la famille. Encore ce putain de nom. Elle en avait marre, à la fin, que tout tourne autour. Sa vie avait été régie par ce patronyme, qu'elle trouvait de plus en plus inutile.


Nala se détacha lentement de Chris et lui prit la main, pour le traîner avec elle vers un banc, qui servait au repos de quelques plantes. Pour le moment, elles étaient toutes posées sur une grande table au centre de la pièce, alors elle prit place, les jambes croisées sous elle, ne portant pas vraiment d'attention à toute la non-élégance de sa position. Elle porta ses mains à ses yeux et secoua la tête, triste. « Il me demande quelque chose que je n'aurais jamais la force de faire. Il me demande de lever la tête, porter mon nom avec fierté alors que parfois, je doute de... de tout ce qui concerne ma famille.  » Elle leva son regard vers celui du brun mais elle n'eut pas la force de le regarder. Elle se sentait honteuse, de penser ainsi de sa famille. Jamais n'avait-elle eut de tels doutes, de tels soupçons. Perdue, elle jeta ses yeux dans le vague quelques instants, ne sachant plus trop quoi faire. En ce moment, elle avait envie de s'étendre dans un lit, avec Chris, et de bouffer de la crème glacée en regardant un film moldu à l'eau de rose. À cette pensée, elle eut un léger rire et on aurait pu la prendre pour une folle, alors qu'elle riait toute seule, comme une conne, assise en position de méditation. Par Merlin. Elle aurait dû être la jeune femme la plus heureuse au monde, ce soir, mais voilà qu'elle était presque en train de pleurer à flots. « Pardon, je viens de nous imaginer, dans un lit, avec de la crème glacée et devant un film moldu romantique. Ça m'a semblé absurde, sur le coup. » Elle tapota la place à côté d'elle dans un sourire sincère, mais moins grand que d'habitude. « Tu viens? J'ai besoin de toi. » murmura-t-elle, alors qu'il prit place à côté d'elle et qu'elle posait sa tête sur son épaule, plaçant son visage contre son cou, y déposant un ou deux baisers volages au passage.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyLun 9 Juin - 13:29

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Christian&Nala ❥ Well baby, you are all that I adore, if love is what you need, a soldier I will be.

 Je savais que ça l'affectait, il était toujours question que ça l'affecte, mais je ne pensais pas autant. Pas autant. Jamais de cet envergure. Il me semblait pas qu'il s'agissait d'une chose aussi grave. Je ne l'avais pas vu ainsi avant. Jamais. Elle était presque en état de panique suite à ce que je lui avais dit. Pas que c'était de ma faute, du moins, je l'espérais parce que je faisais un piètre petit-ami de un et de deux, elle ne pouvait pas. Pas en ce moment. Et merde. Qu'est-ce que je pouvais être con parfois. Je ne savais pas comment réagir face à tout ça. Je ne le savais plus. Plus rien n'était cohérent, surtout qu'elle venait de se mordiller la lèvre une nouvelle fois après que je l'ai averti, mais je ne pouvais pas lui en vouloir cette fois. Elle n'était pas dans son état normal et moi, je ne savais pas combien elle pouvait avoir de pression sur les épaules. Je me donnais le beau rôle dans tout ça en lui disant que non, il fallait qu'elle se confie. Et maintenant, maintenant alors que quelques secondes auparavant elle riait et elle était heureuse, je voyais la tristesse dans ses yeux. Je l'avais vu baisser la tête pour échapper quelques larmes et je m'en étais voulu. Ma faute, j'étais le responsable. C'était moi qui lui faisait repenser à tout ça. J'aurai voulu lui dire que tout allait bien, que ça allait s'arranger. Que j'étais là et que je pourrais faire quelque chose, mais les mots se coincèrent dans ma gorge et je fus incapable d'ouvrir la bouche. Encore une fois, il y avait une chose dont je n'étais pas capable de lui dire. Lui dire que j'étais là. Je n'avais pas l'habitude de parler autant à coeur ouvert comme ça, sans barrière. Personne ne me l'avait jamais demandé avant et là, je voulais le faire. Alors que je ne l'avais jamais fait. Un autre truc impossible que je voulais faire pour elle. Il finirait par ne plus être impossible, mais pour le moment, c'était mer et monde. Je pris la lettre d'un mouvement assuré, sans être brusque et fit ce qu'elle me demanda. Sans un mot. Je lisais les mots que lui avait écrit son père, celui à qui je venais de ravir sa fille en quelque sorte. Cette pensée me fit tiquer, mais je ne fis aucun commentaire, trop absorbé dans ma lecture. Lecture qui était fort désagréable, je donnais ce point à Nala. Qui voudrait, à dix-neuf ans, se retrouver avec un fardeau de la sorte. Il ne s'agissait que d'un nom. Un nom. Quelque chose qui servait à différencier les uns des autres. Juste ça. Et puis, je comprenais qu'il n'avait pas le choix de lui demander à elle, elle était son seul recours, mais il n'avait pas du tout penser que sa fille pouvait avoir son lot de problème avec ça et qu'il en rajoutait. Je me forçai à respirer lentement et calmement pour calmer un peu le nerf dans mon cou qui recommençait à s'amuser un peu trop à mon goût.« Connard. » murmurai-je à voix basse, espérant que Nala ne s'y arrête pas trop. J'étais en colère, en colère contre son père de rendre Nala dans cet état. Il avait déjà de la chance que je ne sois pas en face de lui pour lui dire. Je sais que je n'aurai pas dû, mais parfois, la vérité sortait sans que l'on en ait le contrôle. C'était tellement le tourbillon dans ma tête en ce moment que je ne savais plus quoi faire et ni quoi dire. Je voulais tellement la réconforter et l'aider. J'étais tellement nul, je ne pouvais pas rien faire. Je ne savais pas ce qu'elle vivait, j'avais nom de moldu. Ça n'attirait pas les problèmes. J'étais un moldu en quelques sortes au yeux de la société, même si j'étais un sorcier.


Je la laissai m'entraîner, me prenant par la main, ne disant rien. Je ne pouvais rien dire, je ne savais pas quoi dire. Je la voyais, elle avait besoin de moi. Un besoin criant de moi, mais j'étais incapable de le lui donner. Pour le moment. Parce que je ne savais pas où commencer. Et j'étais tellement furieux. Tellement. Je n'avais pas dé serrer les dents durant tout le temps que dura ma lecture et je cherchais à garder mon calme. S'il le fallait, je pourrais lui donner le mien. Elle n'aurait plus de problème avec son père, plus aucune raison de se battre pour garder l'honneur de sa famille et d'autre type de conneries du genre. C'était pas comme si les Kensington étaient si à plaindre. Enfin, je m'aventurai certainement sur un terrain glissant parce que je ne connaissais pas toute l'histoire. Si j'avais pu, j'aurai pris ce fardeau sur mes épaules à sa place, je l'aurai fait sans aucun problème. Mais je ne pouvais pas. Pas tout de suite et surtout, ce n'était pas de mon ressort. Je n'avais qu'une seule façon de la libérer de ça, c'était la seule que je voyais et je ne voulais pas. Premièrement, j'étais incapable de formuler cette demande à voix haute. Deuxièmement, je n'étais pas capable de faire tout ça en bonne et dû forme. Incapable. Parce qu'il s'agissait d'une chose dont je n'avais pas l'habitude de faire. Une chose qui se faisait qu'une seule fois dans sa vie aussi, enfin, normalement. Je ne voulais pas m'attarder sur le sujet, je devais penser à autre chose. Parce que ça me rendait dingue. Je l'observais s'asseoir, si triste, si démunie en ce moment. « Nala, ça va aller. D'accord? Il y a une solution pour ça. Il te demande un peu l'impossible, mais il y a une façon de le lui expliquer que tu ne peux pas. Il y a toujours une façon. » Je ne voulais pas lui dire que j'allais m'en charger pour elle, si elle avait besoin que je le fasse. Parce que je ne croyais pas que ça aiderait et puis parfois, il valait mieux que ce soit les personnes concernées qui règlent leurs propres problèmes, même si ça me fendait le coeur de la voir ainsi. Voyant qu'elle ne voulait pas me regarder, je me plaçai devant elle, m’accroupissant et pour être à sa hauteur et je restai là. Je n'étais pas celui qui pouvait clamer haut et fort qu'il serait toujours là, mais je le prouvait. Par ma simple présence, je tentais de l'aider. Parce que j'avais mes propres barrières et que je devais les franchir. J'allais le faire, avec son aide, parce que je voulais lui offrir ce que je ne pouvais pas lui offrir en ce moment et qu'elle méritait. Je le voulais ardemment. Je restai comme ça silencieux, un peu perdu dans mes pensées, jusqu'à ce que je l'entende rire. Fronçant les sourcils, je lui lançai un regard interrogateur avant de lever les yeux au ciel et en entendant sa réponse. Les seules raisons pourquoi je regarderais un film à l'eau de rose, ce serait parce que c'est elle qui me l'aurai demandé et que je serais avec elle. Sinon, les films. Ce n'était pas trop ma tasse de thé non plus. J'aimais bien, mais encore. « Je retiens davantage la présence de la glace que du film en soi .» Ouais, la glace. Le remède contre les maux de coeurs. Et c'était contradictoire, surtout lorsque l'on savait qu'elle avait dit que je serais là avec elle. Enfin, il valait mieux que je ne m'attarde pas trop à ça. Pour moi comme pour elle. Tout simplement parce que je ne savais pas quoi dire. « Je suis là. » C'était tout ce que j'avais besoin de lui dire avant que je ne me redresse et que j'aille m'asseoir à l'endroit où elle avait tapoté un instant plus tôt. Sans rien dire, je la laissai poser sa tête sur mon épaule, fermai les yeux en inspirant calmement en sentant ses lèvres sur ma peau, mais ne dit rien. Je caressai doucement son dos pendant quelques secondes avant de l'attire un peu plus contre moi et soupirai. « Je n'aime pas te voir dans cet état.» Je tournai légèrement la tête pour sentir son parfum et laissai l'odeur me transporter loin, dans un endroit où il n'y avait que moi et elle. Pas de souci qui pourrait nous pourrir la vie. « Je lui parlerais, si ça peut t'aider. » J'étais prêt à tout pour elle. Même affronter Padre Kensington.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyMar 10 Juin - 4:30

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Amusée que son petit ami disait à voix haute ce qu'elle pensait tout bas, la demoiselle regarda admirativement Christian. Il venait de traiter son père de connard, et Ô combien de fois l'avait-elle pensé, mais n'avait jamais osé le dire. Autrement, il était intelligent, mais il se préoccupait beaucoup de sa place dans l'AFW, et cela affectait sa fille aînée, puisque la cadette n'y pensait même pas. Sa petite soeur était déjà pro-AFW jusqu'au bout des ongles. Ceci décourageait fortement Nala, qui ne prendrait jamais la place de son père, et celui-ci devrait donc attendre que sa soeur soit suffisamment âgée pour penser à prendre une place dans un quelconque parti. Elle secoua la tête contre Christian pour ne pas penser à cela, et elle lui offrit tout simplement un magnifique sourire, en effaçant ses larmes et sa tristesse, profitant du bonheur d'avoir finalement avoué ses sentiments à Chris, ce quoi elle avait attendu si longtemps. Elle avait baratiné les oreilles de Lucy durant plusieurs années a son propos et pourtant, malgré les conseils avisés de sa meilleure copine, jamais Nala n'avait eu le courage de faire le premier pas. Elle avait toujours eut cette même crainte, qui l'avait rongée et qui la rongerait toujours. Celle d'un jour, devoir faire face au chaos ressenti lors de la perte d'un être cher, de son âme sœur. Si cela devait arriver un jour, elle se sentirait vide de sens, vide tout court. Avant, elle ne comprenait pas. Maintenant, tout cela était si sensé qu'elle en était elle-même surprise, agréablement, tout de même. La peur envahit soudainement la demoiselle et elle lança un regard légèrement paniqué vers le ciel. Elle savait que cela n’arriverait pas, que Chris, même s’il ne l’avouait pas verbalement, l’aimait. Sincèrement. Et elle aussi, tellement, d’une façon si intense, d’un amour brûlant. Elle tourna la tête, les yeux secs cette fois, et le visage plus heureux. « Je ferai tout pour que tu ne me vois plus ainsi. Je suis désolée, je me suis laissé emporter… Je ne le fais pas en général… » s’excusa-t-elle minablement. Elle se sentait sincèrement coupable de le faire endurer tout ceci, toutes ses histoires. Mais il était là pour elle, il l’avait dit. À présent, il était entièrement tout. Il représentait sa moitié, son alter égo, son contraire, son tendre et unique amour, pour toujours.

Nala conserva leur position, et lui offrit de nouveaux baisers, près de son lobe d’oreille. Elle caressa également son visage, en dessinant ses traits avec amusement. Un sourire tendre avait marqué ses lèvres alors qu’elle s’éloigna de son cou pour placer une main sur sa joue et tourner son visage vers elle, laissant ses lèvres rejoindre celles de Chris, encore une fois. Leurs baisers la rendaient complètement accro, et elle en désirait encore plus. La danse se faisait plus fiévreuse, cette fois, moins délicate. Plus fougueuse, plus passionnée. Mais elle ralentit le rythme après quelques secondes, pour lui servir un baiser amoureux. Elle y mettait son cœur, son âme, ses pensées, son amour. Ôh, oui, tout l’amour du monde qu’elle pouvait lui porter prenait sa place dans ce contact, chaud et réconfortant. À bout de souffle, elle se sépara de lui et appuya son front contre le sien, tout en gardant les yeux fermés et en haletant légèrement. Elle avait soudainement chaud, mais elle aurait continué de l’embrasser s’il n’avait pas fallu qu’ils respirent, tous les deux. Ils avaient néanmoins besoin de reprendre leur souffle. N’existait-il pas un sort pour ne pas avoir besoin de respirer, en restant vivant? Cela lui servirait pas mal, dans le moment et dans les autres à venir.

Elle sourit tendrement encore une fois. « Ta présence me manquera, lorsqu’il sera temps d’aller dormir. » murmura-t-elle faiblement, pour ne pas être entendue. Tous les deux ne voulaient aucunement risquer d’être expulsés ou punis. « Mais profitons du moment que nous avons… » susurra-t-elle encore une fois, en caressant doucement la nuque du jeune homme, ses mouvements se faisant délicats. Elle émit un petit rire, de nouveau joyeuse, ne pensant plus à rien d’autre qu’à eux. « Lucy et Roksana vont devenir folles, quand elles sauront. Elles m’ont encouragée tellement de fois à t’avouer tout ça, et moi… J’avais tellement peur. » confia-t-elle, toujours à voix basse. « Peur de perdre ce qui m’est le plus cher au monde. » et elle posa doucement sa main sur le cœur de Chris, ou du moins, à l’emplacement où il se trouvait. Elle fixa à nouveau ses yeux, sans ciller…

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyMar 10 Juin - 13:07

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Christian&Nala ❥ Well baby, you are all that I adore, if love is what you need, a soldier I will be.

 L'avoir contre moi de cette façon, sa tête sur mon épaule, il s'agissait d'un moment dont j'avais rêvé depuis longtemps. Des petits bouts de rêves volés à ce moment là d'une réalité qui ne pouvait pas sembler être la mienne. Et pourtant, voilà. Je réfléchissais encore et encore au fait que nous étions dans la même situation tous les deux depuis des années, amoureux, mais ne voulant pas le dire de peur de perdre l'autre. Il s'agissait d'une chose un peu trop délicate, trop dangereuse. Les sentiments étaient quelques choses de retords. Ils pouvaient rendre dingues, complètement fous et ils pouvaient causer la perte de la personne alors que ce qu'elle a fait seulement de mal, c'est d'aimer de tout son coeur. L'amour était une chose qui pouvait rendre heureux, mais qui pouvait aussi faire l'effet contraire. Voilà pourquoi nous avions eu peur de ce qu'il pourrait arriver si on se déclarait. La peur de se lancer était si grande et moi, je ne pouvais pas le lui dire clairement. Je ne pouvais pas m'arrêter, la prendre dans mes bras et lui dire un simple je t'aime. Parce qu'il s'agissait des mots que je n'étais pas capable de prononcer. Il y avait toujours un blocage à quelque part à ce niveau. Et il m'énervait au plus haut point. Pas capable de rien faire d'autre. Je m'en voulais tellement pour ça. Il s'agissait pas de n'importe quoi, mais de Nala. Je le connaissais depuis toujours, je venais de l'embrasser, elle m'avait prouver qu'elle m'aimait moi aussi. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire si je lui disais maintenant? Rien de mal. Rien qui ne pourrait être mal et pourtant, pourtant je restais toujours bloqué et si j'avais le malheur d'ouvrir la bouche pour le dire, je restai comme ça, un poisson. Pas que je l'avais déjà tenté, mais je me connaissais. Et pour rien au monde, je voudrais faire le poisson devant Nala pour un truc aussi important. Je la regardais alors qu'elle se tournait vers moi, le visage un peu plus heureux qu'il y a quelques instants. Je restai silencieux pendant quelques secondes suite à ses paroles avant de sourire légèrement. Pas de joie, enfin si, mais pas tant que ça. Elle n'avait pas tout à fait compris ce que j'avais voulu lui dire. « Au contraire, je veux te voir comme ça, même si je n'aime pas ça. Parce que ça prouve que tu as confiance en moi. Au point de t'ouvrir de la sorte. » Quand je disais que je n'aimais pas ça, ce n'était pas que ça. Une autre chose que je ne pouvais pas dire à cause que j'emprisonnais mes émotions à l'intérieur de moi. Quand je disais que je n'aimais pas ça, en fait, ce que je voulais dire, c'est que ça me fendait le coeur. Non, je ne voulais pas toujours la voir ainsi, mais je voulais qu'elle partage ses peines avec moi, tout comme ses joies. J'étais là pour la supporter. Même si j'étais son petit-ami désormais, je restais son meilleur ami, le mec que j'étais pour elle à la base. J'étais deux personnes pour elle, deux personnes qui se transforme en une seule. Je n'allais pas changer du jour au lendemain à cause de mon amour pour elle qui était désormais avouer. J'allais rester le même. Le même type avec lequel elle passait ses journées. Et juste en tant que meilleur ami, je voulais qu'elle se confie à moi. J'étais là pour elle, je lui avais toujours dit. « Ne t'excuse plus jamais pour ça. »


À son contact, tout mes sens se mettaient en alerte. Juste un petit effleurement et j'étais en alerte. Je la laissais faire, je voyais que ça lui faisait du bien en quelques sortes, qu'elle aimait ça. De même que moi, ça me faisait un bien fou. Je sentais ses mains délicates sur ma peau, me caressant à chaque petits mouvements qu'elle faisait, que ce soit volontaire ou non. Ses lèvres dans mon cou, l'endroit où elle m'avait embrassé me brûlait lentement et doucement comme pour me rappeler qu'il y a quelques instants à peine, elle avait déposé ses lèvres à cet endroit. Et puis moi dans tout ça, je me trouvais un peu minable. Il s'agissait toujours d'elle depuis le début. Elle qui allait au devant de moi et moi je ne faisais rien. Avouer que je ne savais pas trop quoi faire, il s'agissait d'une chose qui n'était absolument pas moi et puis, ça allait me prendre quelques temps avant de pouvoir franchir cette gigantesque barrière que je m'étais imposé pour ne pas faire une chose que j'allais regretter. Un petit geste auparavant et après, j'aurai été découvert. Il suffisait de savoir doser. Mais comme j'étais encore en mode meilleur ami, même si sur un coup de tête, je l'avais embrassé, il s'agissait d'une chose des plus difficiles à faire. L'embrasser. Une des choses les plus merveilleuses sur terre. Le goût de ses lèvres. J'étais si avide de l'embrasser, j'en voulais encore et encore. Seulement, je savais que je ne devais pas. Je devais garder un rythme normal, quelque chose de sain. Parce que sinon, mes lèvres n'auraient jamais quittés les siennes. C'est pourquoi lorsqu'elle posa ses lèvres sur les miennes, à l'instant même où je les sentis, je l'embrassai à mon tour. D'abord doucement puis cela pris une autre tournure. Très rapidement. Plus passionnée, plus vive. Quelque chose qui pouvait montrer le feu qui brûlait en moi en cet instant. Je pris son visage en coupe dans mes mains, lui caressant les joues du plat des pouces, sans cesser de l'embrasser alors que cette bouffée d'envie, le feu destructeur de toute bienséance, me prenait.  Je devais me retenir, je ne devais pas franchir les limites. Pour nous deux. Il valait mieux que ce soit ainsi. Cela ne m'empêchait pas de l'embrasser comme si ma vie en dépendait, mais je contenais le désir au fond de moi.  Je la laissais guider. Je ne bougeais plus, si on exceptait mes pouces. Puis, tout redevint plus doux, amoureux. Elle me faisait goûter à son amour, total et complet. Je le savourai en même temps que je lui faisais part de mes sentiments, sentiments dont je serais toujours incapable de dire à voix haute pendant un certain temps. Mon amour, toutes les promesses que je n'avais pas dites, toutes les choses qui étaient sous-entendues, mais qui allaient être là, tout ça pour elle, c'était présent dans ce baiser. Parce que je voulais lui rendre ce qu'elle me donnait, je voulais qu'elle soit aussi heureuse que je pouvais l'être avec elle. Et s'agissait d'une des rares choses que je pouvais faire. « Je serais toujours là, parce qu'il y a un endroit où je ne partirais jamais. Tu sais où il est.» C'était tout ce que je trouvais à dire, alors que nous étions là, front contre front, elle les yeux clos, haletante alors que moi, je me détendais pour ne pas faire une chose que j'allais regretter. Elle ne pouvait pas savoir comment elle pouvait faire naître du désir au fond d'un homme. Et puis, le moment n'était peut-être pas le plus approprié pour ça non plus.


« Je viendrais bien dormir avec toi, pour être certain que tu dormes, mais tu sais aussi bien que moi que si je vais là, je vais avoir des ennuis.  » La triste réalité. Il fallait savoir que j'en mourrais d'envie, mais nous étions aux études, à Poudlard. Pour étudier. Le système de maison étant ce qu'il est, il y avait certaines choses qui se passaient en dehors de l'école et d'autres étaient tout simplement interdites.  Je frissonnai en sentant ses doigts se promener sur ma nuque et me fit violence pour ne pas me retourner et l'embrasser aussi passionnément que quelques instants auparavant. Son toucher me rendait dingue, mais je ne voulais pas qu'elle arrête. Pour rien au monde, je voulais qu'elle s'arrête. Un sourire passa l'antre de mes lèvres en entendant son rire et je la laissai parler de Lucy et de Roksana. Ainsi donc, sa meilleure amie et sa cousine étaient au courant? Je me demandais si quelqu'un d'autre savait. Sûrement. Nala avait des amis à qui se confier pour ce genre de truc, contrairement à moi. Les gens à qui je pouvais me confier étaient très très rares. Et je n'allais pas parler de ça à la concernée aussi. « Peur de perdre ce qui m'est plus cher au monde.» J'ouvris grand les yeux alors que je parlai en même temps qu'elle pour dire exactement la même chose. Wow, c'était quelque chose. Surprenant, mais quelque chose. Je ne pensais pas. Et pourtant, c'était vraiment ce que j'allais dire. Ce n'était pas du tout truqué. « Ça n'arrivera jamais. Jamais. Parce que je suis à toi. » Je posai instinctivement ma main sur la sienne et fermai les yeux. J'aurai voulu lui dire à la place qu'il lui appartenait, mon coeur, depuis toujours, mais il s'agissait d'une chose qui encore était impossible à dire pour moi. Pour le moment du moins.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyVen 13 Juin - 17:10

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L'ombre d'un sourire restait figé sur les lèvres de Nala. La sorcière ne s'imaginait pas, mais du tout qu'il allait prononcer les mêmes mots qu'elle, dans le même instant. Si elle s'attendait à quelque chose de sa part, ce n'était certainement pas cette révélation, et en même temps qu'elle, de surcroît. Elle dû battre plusieurs fois des cils et retourner son regard vers le sien pour s'assurer que tout cela était réel, parce que cela lui apparaissait comme dans un rêve. Un rêve merveilleux, vivant... Mais ce n'en était pas un. Et lorsqu'elle revint de ses pensées, elle trouva un Chris aux yeux fermés, et elle-même qui passait ses doigts instinctivement dans son cou et sur sa nuque. Elle ne pouvait s'en empêcher, le voir frissonner la faisait sourire et sourire lui faisait du bien. Surtout en sa présence, de le voir si... Elle n'aurait su comment le décrire dans le moment, mais il avait quelque chose de plus ouvert en lui. Son coeur, peut-être? « Et je suis entièrement tienne. » prononça la sang-pur, presque solennellement. Il allait probablement se moquer d'elle pour ça, mais par Merlin, qu'est-ce qu'elle s'en foutait... Tout ce qui lui intéressait, là, maintenant, c'était de rester ici le plus longtemps possible pour profiter de sa présence. Autrement dit, Nala repousserait de plus en plus l'idée d'aller dormir pour pouvoir être avec lui, de corps et d'esprit. « Si tu viens dormir avec moi, on ne vas pas seulement avoir des ennuis, mais Lucy posera des questions de tous genres, et elle ne risque plus du tout de te lâcher. » À la pensée de son amie en train de courir après Chris pour lui poser un tas de question sur leur nuit passée ensemble, Nala étouffa un rire qui se résultat donc en gloussement peu chic.

La blonde observa le jeune homme, de son regard doux et attendri par toute cette situation. Elle se rendit compte qu'elle avait beaucoup parlé d'elle, de ses problèmes familiaux, mais son petit-ami n'avait rien dit par rapport à sa mère. En lui embrassant le cou encore une fois de petits baisers brûlants et volages, elle sourit contre sa peau et y resta quelques minutes. Elle releva ensuite sa tête pour replonger son regard bleu dans le sien, passant une main dans les cheveux du beau brun. Elle regarda ses lèvres et se mordilla à nouveau la lèvre inférieure pour se faire violence et ne pas sauter sur celles-ci, et l'embrasser sauvagement. Son regard brillait d'une toute autre lueur et celui-ci ne parvenait pas à cacher l'envie, peut-être malsaine, éprouvée par la Kensington. Mais Nala ne put décrocher son regard, et l'envie se faisait plus pressante. Mais elle fut tiraillée de ce besoin par un bruit sourd, et la blonde se rendit compte qu'elle avait écrasé une branche avec son pied, en le déposant par terre pour faire fuir l'engourdissement qui prenait place dans le membre.
Elle avait sursauté légèrement mais cela la soulageait en même temps, puisqu'elle pensait à autre chose que les lèvres de Christian sur les siennes. Elle regarda ailleurs et vit les plantes, beaucoup de Mandragores et de l'Aconit ici et là. Elle secoua légèrement la tête pour chasser toute pensée indécente, mais elles ne semblaient pas vouloir décrocher. Elle les enfoui donc dans un coin de son cerveau, coin qui ne serait stimulé que plus tard...

Nala reporta ses yeux vers Chris et se tourna complètement vers lui. « Ta mère va bien, sinon? Je me rend compte que je te parle de ma famille mais toi, très peu de la tienne... » énonça-t-elle en chuchotant. Il lui en avait déjà parlé, bien sûr, mais la Kensington souhaitait prendre des nouvelles de sa mère, par pure politesse ou encore par intérêt également. Elle se fit violence pour ne pas l'empêcher de parler à nouveau en le faisant taire d'une façon spéciale, et passa sa langue sur ses lèvres par réflexe. « Chris? » s'avança-t-elle, ne posant pas sa question immédiatement, attendant de voir si tout allait bien pour continuer de parler, et posant une main sur son front, descendant dans ses cheveux encore une fois. Elle aimait ce doux contact, et cela la faisait probablement sourire bêtement.

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be CHRISTIAN ∆ dreaming about the things that we could be EmptyLun 16 Juin - 22:58

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Christian&Nala ❥ Well baby, you are all that I adore, if love is what you need, a soldier I will be.

 Une promesse qu'elle ne pouvait pas tenir. Voilà de quoi j'avais si peur. Qu'elle me promette une chose qu'au final, elle ne pourrait pas tenir. Parce que sa promesse, ce n'était pas rien. Elle me promettait une vie. Son âme, elle en quelque sorte. Je ne pouvais pas lui demander ça. Je n'avais pas le droit. Il était hors de ma portée de faire une telle chose et il serait hors de portée de tout le monde. Il était hors de question que je fasse un truc du genre alors l'accepter? Je ne pouvais pas. Mais, je ne pouvais pas lui dire que je ne voulais pas. Parce qu'il s'agirait de lui dire qu'en fait, je ne voulais pas de son amour, il ne s'agissait pas vraiment de ça, moi je le savais, mais est-ce qu'elle le verrait? Parce que je ne pensais pas que ça soit le cas. Il s'agissait d'un chose si difficile. Si complexe. L'amour. De quoi nous torturer et nous rendre heureux. Un sens retors à toute chose. Je me retournais encore et encore ses mots dans ma tête, laissant ses doigts glisser sur ma peau comme s'il s'agissait d'une cascade de pétale de rose qui glissait sur ma peau. Je n'avais pas à le cacher à moi-même, son contact me rendait fou, complètement fou. Fou d'elle, fou de ce que l'on pouvait faire. Fou d'amour. Et pourtant, il s'agissait toujours et encore du même sujet. Le dire ou l'incapacité à le dire. La regarder et tout dire d'un simple petit regard ou bien ne rien affiche du tout. Tant d'émotions, tant de décisions que je ne savais plus où donner de la tête. Je ne pouvais plus. Je ne me pouvais plus. Et pourtant, je restai calme, fermant les yeux à son contact, le savourant comme s'il était la chose la plus précieuse au monde. Pour ce qu'il en était vraiment, il l'était. Les choses de ce genre, on ne se rendait pas combien elles pouvaient être précieuses à moins de ne pas en avoir ou bien cesser d'en avoir. Autrement, on ne voyait pas notre chance. La chance quotidienne de tout avoir et de tout posséder. Tellement difficile et pourtant, tellement évident. « Tu devrais faire attention à ce genre de promesse. Ce n'est pas rien.» Ce fut tout ce que je fus en mesure de dire. Parce que je ne voulais pas lui dire que je ne voulais pas. Je voulais l'avertir. Avertir que parfois, même avec tout notre bon vouloir, il arrivait des choses qui faisait en sorte que l'on rompe nos promesses et cela ne valait mieux pas. De faire des promesses que l'on pouvait pas tenir je veux dire. Parce que sinon, tout cela devenait trop complexe. Trop difficile à supporter pour les deux côtés. Trop tension, de tristesse. De la torture à l'état pur pour un mec comme moi. Un sourire m'échappa alors qu'elle parla de nouveau. Elle voulait clairement pas retourner dormir et pourtant, même si j'étais réticent moi-même à cette idée, je m'y faisais tranquillement. Je ne pouvais pas passer toute la nuit ici, a discuter et ne pas dormir. Techniquement, je le voulais, mais je savais que je ne le pouvais pas. Je ne le pouvais tout simplement pas. Il s'agissait d'une chose qui était hors de mon contrôle, hors de mon esprit. Hors de ma tête. Ou bien que je devais faire sortir parce que la tentation devenait trop forte. « Lucy serait le cadet de mes soucis, si tu veux savoir. Et puis, j'ai des choses plus importantes dont il faut que je m'occupe.» Dont toi par exemple. D'autres mots encore dont je n'étais pas capable de dire, mais que mes paroles, le sens de mes paroles se chargeaient de le faire pour moi. C'était si difficile et complexe. Il en fallait beaucoup pour en fait, quelque chose qui ne devrait pas m'être difficile. Je ne passai aucun commentaire sur son gloussement, me disant très certainement qu'elle avait réfléchi à quelque chose qui lui semblait plus qu'amusant. Et je ne savais pas ce que c'était, mais cela devait concerner Lucy. J'en étais certain.

Je restai silencieux, immobile alors que Nala, je ne savais pas trop quoi dire. Je savais qu'elle réfléchissait à quelque chose alors qu'elle jouait dans mes cheveux, me regardant dans les yeux et parfois autour. Je ne savais pas à quoi elle pensait, mais j'étais curieux. Peut-être est-ce qu'elle se rejouait tout ce qui s'était passé depuis le début? La curiosité avait ses limites et je ne voulais pas franchir celle-ci. Pas tout de suite. Pas maintenant. J'étais perdu dans mes pensées, captant à moitié ce qui se passait autour de moi et plus réticent de laisser voir ce que je pensais et j'éprouvais. Certains signaux auraient été trop apparent pour les ignorer et je n'étais pas là pour recevoir l'étiquette du gros pervers en manque. N'empêche qu'elle me parle de ma mère me fit tiquer et je me fermai un peu plus. Je n'avais rien à dire. Ce n'était pas un sujet qui me plaisait beaucoup. « Elle va bien. Sa dernière lettre remonte d'un petit moment, mais nous avons rien à nous dire. Donc, tout va pour le mieux.» Je me savais un peu sec et cassant, mais moi et ma mère, ce n'était pas au beau fixe. Il y avait pas mal plus de bas que de haut à vrai dire. Pas mal plus. « Ouais? Quoi?» Elle voulait me dire un truc. Je le sentais, mais elle hésitait. Je la regardai attentivement, l'air de dire: Continue allez. Parce que franchement, je croyais vraiment qu'un truc de gros s'approchait et je ne pensais pas être apte à répondre à ce truc.





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