(ϟϟ) Sujet: Crappy and crappier ϟ Anise Cornwell Jeu 14 Aoû - 17:29 | |
| La situation de la loterie Dé #1 : situation de départ 1. Tu avais rendez-vous avec ta conseillère d’orientation
Dé #2 : Lieu 5. Dans le lit (vide) d’une Pouffsouffle de première année
Dé #3 : élément perturbateur 2. Ton partenaire de jeu s’empare du livre/pull fabuleux/tonneau de bière que tu convoitais
Ne demandez pas comment il s’était retrouvé là. Ne demandez pas ce qu’il y faisait. Maelan n’en avait pas la moindre idée. Il avait repris conscience dans un lit, qui n’était visiblement pas le sien, si on regardait ce qu’il y avait autour (un soutien-gorge qui devait être du A70 à peu près, un magazine mordu avec un certain Justin Biberon en couverture et des papiers de tablettes de chocolat). Et ce lit se trouvait contre un mur, ce qui n’était pas normal. Donc non, ce n’était pas lui. Enfin, ce n’était pas son lit, ce n’était pas son dortoir. Ce n’était même pas la Salle Commune de Gryffondor, ni celle de Serdaigle installée dans la leur. Il y avait une cravate jaune et noire. Il était donc chez les Poufsouffles. Se passant la main dans les cheveux, il fronça les sourcils en essayant de remonter mentalement le cours du temps … sans le moindre succès. Il n’était pas amnésique non plus, il savait qui il était, où il était (enfin, à peu près) mais il ne pouvait pas dire quel jour on était et comment il en était arrivé là. Dans le lit d’une Poufsouffle. Oh, Merlin, avait-il … ? Non, c’était impossible ! Il se leva prestement, regardant tout autour de lui. Non, c’était totalement vide, il faisait encore jour … il n’y avait aucune raison pour qu’il ait fait quoi que ce soit avec une étudiante innocente. Et il ne connaissait pas particulièrement de Poufsouffle, donc que faisait-il diable ici ? Maelan s’ébouriffa la tignasse une nouvelle fois. C’était stupide, me direz-vous, parce que d’une part, cela n’allait pas l’aider à trouver la solution et d’autre part, cela allait surtout le décoiffer. Alors apprenez tout d’abord que le sieur Carmichael n’était JAMAIS décoiffé. C’était une règle absolue. Et ensuite, cela laissait toujours un peu de temps pour réfléchir, ce qui n’était pas plus mal. Et pour finir, il s’agissait totalement d’un tic et il n’y était pour rien, alors chut.
Il finit par fourrager dans ses poches, essayant de trouver un indice. Il ne pouvait pas avoir trop bu, il n’avait pas la gueule de bois. Une expérience foireuse de London ? Cela n’aurait pas été la première fois et cela expliquerait sans doute ce qu’il faisait dans un endroit où il n’aurait jamais du se trouver. A bien y réfléchir, cela devait totalement être le cas. C’était la seule explication logique à cette situation complètement tirée par les cheveux. Dans quelle galère l’avait-il encore fourré ? Ce n’était pas comme ça qu’il pourrait réussir son UFR, qui était devenu une de ses priorités (eh oui, Maelan prenant ses études au sérieux, qui l’eut cru) et qu’il … oh fudge. Il venait de retrouver un papier et aussi une partie de ses souvenirs. Il devait aller voir son professeur référent, son conseiller d’orientation si vous préférez, qui voulait faire un point sur son début d’année. Son changement de filière brutal avec soulevé un certain nombre de questions, il fallait bien le dire. Et il devait le rassurer alors que lui-même ne savait toujours pas s’il avait bien fait. Le journalisme était plus « respectable » que le Quidditch, pour ses parents en tous cas et maintenant que l’avocat de la famille n’était plus, il fallait qu’il fasse quelque chose de « valable » de sa vie, et c’était là-dessus que son choix s’était porté. A lui de l’assumer. Mais il avait sans doute raté son rendez-vous. Ce n’était pas du tout une bonne idée, ils allaient s’inquiéter alors qu’il ne voulait qu’une chose : rassurer tout le monde. Et qu’on lui fiche la paix, cela allait sans dire. Un coup d’oeil à sa montre l’informa qu’effectivement, c’était passé depuis longtemps.
Mille milliards d’éclairs au chocolat de Brest ! jura-t-il dans un français approximatif, tapant du pied. Il allait tuer London. Ce n’était pas parce que lui se complaisait à se retrouver à l’infirmerie avec des brocolis/du persil/des poireaux lui sortant des oreilles que d’autres pouvaient se permettre de faire n’importe quoi et de rater les cours. Il en était retombé sur les fesses, dépité. Bien sûr, son camarade ne savait pas (he knew nothing, Jon Snow) mais ce n’était pas une raison. Se prenant le visage dans les mains, il décida de s’accorder un bref instant de découragement avant de chercher la sortie sans se faire prendre. ça risquait d’être drôle, ça, aussi, expliquer sa présence en ces lieux si jamais un préfet lui mettait la main dessus. Bon, il allait falloir partir et … trop tard. Il entendait des pas. Il eut comme réflexe premier de se cacher sous la couette mais ne mit pas cette idée en application : cela ne ferait qu’aggraver son cas. A la place, il se leva, sortit les mains qu’il leva pour qu’on voie bien qu’il n’avait pas la moindre mauvaise intention et déclara, avant même d’avoir vu la personne qui arrivait : Ne tirez pas ! Promis, je ne suis pas un pervers, il s’agit d’une horrible méprise, je vais vous expliquer, vous allez rire … |
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