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 le calme après l'orage. pardon, tu croyais ?

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Message(ϟϟ) Sujet: le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? EmptyLun 1 Nov - 10:59

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le calme après l'orage.
« ft. ana-lena & claes »pardon, tu croyais ?.



Poudlard, ma chère et tendre école, comment fais-tu donc pour que tout se sache aussi vite ? Les rumeurs semblent se répandre comme une traînée de poudre à travers tes couloirs, parmi tes élèves et au sein même de la direction ! Incroyable non ?
Ana-lena s'adressait au château en silence. Heureusement d'ailleurs, car si elle s'était mise à parler aux pierres avec ce sourire machiavélique dont elle avait le secret, et qui n'annonçait rien de bon, la nouvelle n'aurait pas tardé à faire le tour de l'établissement. Il y avait déjà assez de rumeurs qui courraient à son sujet ; il n'était pas nécessaire d'ajouter à la liste le fait qu'elle parlait aux murs comme s'ils étaient ses complices. Oui, tandis qu'elle dévalait les escaliers menant au hall à une vitesse phénoménale, les yeux d'Ana-lena brillait d'une lueur inquiétante. Quiconque la connaissait savait que quelque chose se tramait dans sa tête : elle avait l'intention d'aller mettre son petit grain de sel quelque part, et il y avait fort à parier que la pauvre victime de cette intrusion n'allait pas vraiment apprécier. Il faut dire que lorsqu'Ana-lena se mêlait de ce qui ne la regardait pas, elle était plutôt envahissante et débordante d'une mauvaise énergie qui finissait souvent par vous rendre fou ! La question était de savoir quelle petite vie tranquille elle avait l'intention d'aller bousculer. Parce qu'évidemment, comment imaginer que son intervention puisse ne provoquer aucun bouleversement ? Elle serait fortement déçue d'elle-même si ses petits commentaires condescendants ne produisaient pas leur effet !

Ana-lena descendait donc les escaliers à une vitesse stupéfiante, si bien qu'elle manqua de peu de s'étaler de tout son long entre la cinquième et la troisième marche du dernier niveau, ses pieds s'emmêlant dans le bas de sa robe de sorcière. Par la barbe de Merlin qu'est-ce que c'est que cette bouse de scroutt à pétard !? pesta-t-elle intérieurement tout en cherchant à retrouver son équilibre. Décidément ses derniers temps, elle avait un peu de mal à tenir sur ses deux pieds. Si elle continuait dans cette perspective, elle allait finir par se retrouver avec une jambe cassée, deux doigts tordus, une cheville gonflée et des bleus partout ! Elle n'aurait finalement pas besoin de se déguiser pour Halloween ; au moins un petit avantage dans tout ce malheur abracadabrantesque. Enfin bon, elle préférait ne pas trop songer à cette perspective de peur que cette effroyable situation ne la frappe de plein fouet, lui offrant au passage un bleu supplémentaire en pleine figure !
La jeune fille reprit donc sa course effrénée sans prêter attention aux quelques importuns qui avaient assistés à cette perte d'équilibre momentanée. Ana-lena aurait bien prit le temps de leur faire oublier ce petit épisode, mais elle ne l'avait pas ! En effet, elle voulait retrouver ce bon vieux Claes avant qu'il n'aille se cacher elle-ne-savait-où et qu'il lui échappe définitivement pour la journée ; et elle n'avait aucunement l'intention de laisser une telle chose se passer. Claes avait piqué une petite crise de colère, comme a son habitude, alors il fallait bien qu'Ana-lena lui accorde un minimum d'attention après cet incident ; si elle le laissait se réfugier dans son monde sans intervenir, il aurait trop l'impression d'avoir été oublié ... quoique peut être ne s'en porterait-il pas plus mal. Mais ce n'était pas le problème d'Ana-lena, qui se moquait bien de savoir s'il supportait, ou non, ses intrusions souvent déplacées au sein de sa douce existence. Il fallait bien que quelqu'un essaye de le réveiller ce gentil musicien non !?

Ana-lena passa la grande porte de chêne de l'entrée. Une fois dehors, la vent frais d'octobre vint lui souffler violemment sur le visage, si bien qu'elle remonta son écharpe sous son menton. Elle n'aimait pas l'hiver, elle était toujours frigorifiée et ne pouvait pas passer cinq minutes dehors sans se retrouver affubler d'un gros nez rouge ! La jeune fille pressa donc le pas pour ne pas ressembler à un affreux clown moldu et se dirigea à grande enjambée vers la cabane abandonnée, située à la lisière de la forêt interdite. D'après ce qui circulait dans le château, après s'être donné en spectacle dans le parc, Claes serait parti en direction de cette vieille bicoque inoccupée depuis des années. Et oui, Poudlard n'habritait pas ce gros lourdeaux d'Hagrid, amis des bêtes et de cette folle d'araignée géante ! Ah, Ana-lena a donc lu les Harry Potter contrairement à ce qu'elle ne cesse d'affirmer ? Et bien oui, il faut bien avouer que c'était quand même curieux cette histoire de petit sorcier aux pouvoirs incroyables, prêt à vaincre le plus grand mage noir de tout les temps ; elle n'avait pas pu s'empêcher d'y jeter un coup d'oeil. Question de culture générale aurait-elle répondu ! Quoiqu'il en soit, si le géant des bouquins n'existait pas, la cabane, elle, était bien là. Et normalement, Claes devrait se trouver à l'intérieur !
Ana-lena monta les trois petites marches qui menaient à la porte et la poussa doucement. Un grincement désagréable parvint à ses oreilles et tandis qu'elle faisait quelques pas à l'intérieur, le parquet grinça sous son poids. Difficile de trouver un lieu plus abandonné que cette vieille bicoque ! M'enfin, elle s'en moquait pas mal de la petite maison, ce qu'elle cherchait, c'était Claes. Mais elle avait beau plisser les yeux, elle ne l'apercevait pas. En même temps, il faisait plutôt sombre à l'intérieur de la cabane. Ana-lena doutait un peu d'obtenir une réponse, mais elle se lança quand même ; après tout, qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? « Claes !? Où tu te caches vieux fantôme ? »
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? EmptyMar 2 Nov - 20:15

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le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? Ashley_greene_73_0le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? Hollowart_vn014
ANA-LENA & CLAES ♦

« Ne m’approche pas ! » En cette journée, n’importe quel élève qui avait décidé de profiter des derniers rayons du soleil dans le grand parc de Poudlard avait certainement perçu ce hurlement de colère. Les autres jours, lorsque l’hiver se rapprochait à grands pas, les extérieurs du château britannique se vidaient peu à peu de toutes les âmes qui aimaient s’y promener, laissant un calme de plomb. Rien ne pouvait donc passer inaperçu. Si on pouvait être surpris d’autant d’animosité au sein d’une école, il suffisait alors d’atteindre la source de cet ordre méprisant et hurlé à pleins poumons pour alors en comprendre la raison. Alors qu’une foule se formait autour de l’intéressé sans qu’il ne puisse s’en apercevoir, Claes Sven Lindgren, Suédois d’origine, pointait de sa baguette un élève qui lui faisait face. Tout son corps était secoué de tremblements de rage mal dissimulée et sa main libre s’était agrippée au tronc d’un arbre sur lequel il était appuyé dans l’espoir de ne pas s’effondrer sous les émotions immenses qui avaient pris possession de son corps. Ceux qui connaissaient un peu cet énergumène aux yeux d’un bleu presque translucide comprendraient alors qu’il était emprunt d’une nouvelle crise de colère. Etonnant pour un jeune homme d’apparence aussi flegmatique. Lui qui passait toutes ses journées à l’écart des autres, dans son propre monde pour que personne ne le remarque, n’avait pas pu contenir une seule seconde de plus les évènements accumulées ces derniers jours. A l’image d’une cocotte minute, l’élève encaissait sans rien dire jusqu’à ce que sa tête ne se mette à siffler et que l’air propulsé s’en échappe brutalement, provoquant alors la scène comique dont la plupart des sorciers se délectaient. Plusieurs murmures s’élevaient parmi l’audience qui s’était formée, demandant alors quelle était la raison de tout ce raffut. A vrai dire tout le monde l’ignorait. Sauf certainement le sorcier appartenant à la maison des Serdaigle que Claes s’efforçait d’affronter, plantant son regard inexistant au hasard devant lui. Comme un enfant insatisfait, des larmes témoins de sa fureur apparaissaient au coin de ses yeux sans qu’il ne les laisse couler pour autant. Dans ces moments-là, Claes faisait preuve d’une paranoïa sans borne, persuadé que tout le monde se moquerait de lui si toutefois il se mettait à pleurer. Avec un peu de chance, tout passerait vite.

Alors qu’il entendit le bourdonnement des messes basses des autres parvenir à ses oreilles, Claes perdit alors tout ses moyens, conscient qu’il était exposé au regard et aux critiques des autres sans toutefois pouvoir y remédier. En effet, l’inconvénient de la cécité était qu’il ne pouvait dénoncer personne ni accuser qui que ce soit. Lui-même était un peu prisonnier de son handicap comme si jamais il n’arriverait alors à s’intégrer au reste de Poudlard. Passant une main nerveuse et tremblotante dans la mèche de cheveux de sorte à ce qu’elle lui retombe devant les yeux, il baissa alors sa baguette dans un geste impuissant. L’avantage avec les crises de Claes –et au soulagement des autres-, c’était qu’elles ne duraient jamais bien longtemps. Semblables à un coup de tonnerre, elles frappaient un grand coup avant de s’esquiver aussi vite. Dès lors, le poids de la culpabilité s’affaissait sur ses épaules frêles et le seul moyen de remédier à cette situation embarrassante était alors de fuir. Se redressant tant bien que mal, il recula alors de quelques pas, fendant la foule de sa personne. Cette lenteur de chacun de ses pas dévoilait alors qu’il tentait de se repérer grâce à ses sens encore existants. La cabane abandonnée de Poudlard apparaissait enfin comme un véritable refuge où personne ne viendrait le déranger cette fois-ci. Réalisant alors par où il devait aller, sans même adresser un mot aux curieux qui le contemplaient toujours, Claes détala comme un lapin vers la fameuse cabane. Le froid de novembre frappait son visage, gerçant ses joues dans un tiraillement désagréable. Le foulard noir autour de son cou menaçait à tout moment de s’envoler de sa nuque mais il n’y prêtait guère attention. Quand il prenait le risque de courir, mieux valait se concentrer sur sa mémoire sinon il ferait rapidement connaissance avec le tronc bien émoussé d’un arbre qui aurait décidé de barrer sa route. Combien de fois sa course avait-elle été stoppée net parce que Mister Lindgren s’était lamentablement cogné ? Spectacle tordant quand on y assistait, considérablement moins quand on le subissait.

Humant alors l’odeur prenant de la forêt interdite aussi sauvage que dangereuse, Claes ralentit son pas. Il n’aimait pas vraiment cette aura menaçante et inquiétant qui entourait la lisière de la forêt mais au moins il était sûr que personne ne viendrait alors à sa rencontre. Par contre, hors de question pour lui d’y pénétrer, c’était comme signer son arrêt de mort avant même de pouvoir se défendre contre une quelconque attaque. Poussant l’entrée de la cabane délaissée par un garde-chasse que personne ne connaissait, il foula alors le seuil. La poussière agressa soudainement ses yeux tandis qu’un énorme sentiment de vide l’envahissait. C’était tellement désert et dénué de toute vie que Claes s’y sentait presque à sa place. S’avançant d’un pas incertain, une main en avant pour prévenir tout obstacle. Il tourna la poignée d’une autre pièce qui semblait encore plus exiguë que la première. Avant même qu’il n’ait pu faire un nouveau pas, son pied rencontra le pied d’un gros fauteuil. Sous le coup de la douleur, Claes poussa un juron suédois qu’il ne valait mieux pas traduire dans la langue des britanniques. Frappant son poing dans le vide avant de le mordre pour atténuer l’élancement de son pied endolori, il finit par se glisser dans le fauteuil qui ne lui était pas inconnu. Sa taille semblait disproportionnée et nul doute qu’il devait avoir l’air d’un petit garçon dans un sofa bien trop grand pour lui. Ramenant ses genoux à sa taille, il y posa son menton avant de fermer les yeux. Il fallait qu’il se calme. Tout était fini, le silence était de nouveau roi en ces lieux… Ou presque. Une voix féminine qui lui glaça le sang retentit presque aussitôt dans la maisonnée. Claes rouvrit ses yeux soudainement avant de fureter aux alentours, simple reflexe puisqu’évidemment le noir complet était la seule chose que ses yeux distinguaient. Ana-Lena… Elle devait certainement avoir eu vent de sa petite représentation à son plus grand malheur. Avec un peu de chance, elle ne le trouverait pas et vaquerait à des occupations plus intéressantes. C’est pourquoi il garda alors le silence, murmurant intérieurement quelques prières en suédois pour qu’elle n’ait pas la brillante idée de fouiller toutes les pièces de la cabane.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? EmptyMar 2 Nov - 21:09

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Évidemment ... fallait s'y attendre ... songea-t-elle tandis qu'elle faisait quelques pas de plus à l'intérieur de la cabane. Comment avait-elle pu imaginer ne serait-ce qu'une seconde qu'elle obtiendrait une réponse ? Ana-lena secoua doucement la tête, un petit sourire au coin des lèvres. Probablement pensait-il que son silence l'empêcherait de la retrouver ... Mais il avait bien tord le pauvre. La Serdaigle n'était pas du genre à faire machine arrière, d'autant plus qu'elle avait un avantage considérable sur lui : elle ne vivait pas constamment dans le noir. D'ailleurs, l'obscurité qui régnait dans la pièce lui faisait éprouver un étrange sentiment de compassion pour Claes ; elle comprenait soudain à quel point ça devait être difficile pour lui d'évoluer dans un monde dénué de toute couleur. Comment faisait-il pour se diriger sans percuter quoique ce soit ? Certes, il lui arrivait de vivre des chocs mémorables - Ana-lena en avait été témoin et c'était plutôt comique - mais la plupart du temps, il fallait avouer qu'il se débrouillait plutôt bien. Cela faisait à peine quelques secondes qu'Ana-lena se trouvait dans la cabane, et elle avait à peine bougé d'un millimètre, de peur de percuter quelque chose. Il faut dire qu'elle était déjà si maladroite à la lumière ... elle n'osait pas imaginer ce que ce serait dans le noir. Finalement, après un instant de stupidité absolue qui consistait à tenter de se repérer dans l'obscurité, la jeune fille sortit sa baguette. « Lumos » chuchota-t-elle doucement, comme si elle avait peur de briser ce sombre silence qui lui donnait presque froid dans le dos. Un jet de lumière sortit de sa baguette et éclaira soudain la cabane. D'abord un peu éblouie par cette lueur nouvelle, la jeune fille finit par tendre le bras et tourner doucement sur elle-même afin d'illuminer toute la pièce ; aucun Claes à l'horizon. Mais où est-ce qu'il est passé ? Il n'a quand même pas disparu comme ça, par enchantement !?
Ana-lena éclaira de nouveau la pièce de la pointe de sa baguette. C'est alors qu'elle remarqua quelque chose qu'elle n'avait pas vu la première fois : un passage semblait être dissimulé dans le mur. S'il n'avait pas été à peine entrouvert, probablement ne l'aurait-elle jamais remarqué. Désolée Claes ... tu aurais dû refermer correctement ta petite cachette ! Un sourire satisfait avait prit place sur le visage de la Serdaigle. Elle s'avança vers l'ouverture sur la pointe des pieds. Mais la discrétion de ses mouvements contrastait grandement avec sa voix puissante « Claes, tu plaisantes ? Qu'est-ce que c'est que cette partie de cache-cache que tu n'es même pas capable de disputer correctement ? Tu as mal fermé la porte mon coco ! ». Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire amusé.

Ana-lena ne perdit pas plus de temps. Elle poussa la porte de la cachette de Claes et brandit sa baguette droit devant elle. A quelques mètres de l'entrée, le jeune homme était assis sur un fauteuil qui semblait avoir été taillé pour un géant ; les genoux ramenés sous son manteau, il avait l'air d'un enfant effrayé et Ana-lena ne put s'empêcher d'éprouver une certaine compassion pour lui. Elle faillit s'avancer vers lui en agitant sa baguette, histoire de lui montrer qu'elle avait apporté un peu de lumière dans cet endroit sombre, mais elle se souvint soudain de l'handicap de Claes et retint son geste au dernier moment. Oups ... j'ai faillit faire une gaffe ... songea-t-elle, un petit peu embarrassée malgré tout. Elle s'en moquait d'être désagréable avec lui, elle aimait même ça d'ailleurs, mais de là à se moquer ouvertement de sa cécité ... Après tout, malgré son attitude un peu bizarre, ses crises de colères effrayantes et son petit monde tranquille qui donnait la nausée à Ana-lena, Claes était un sang-pur, et n'était pas méchant. En fait, excepté le fait qu'il sorte du moule dans lequel on l'avait jeté, rien ne la dérangeait vraiment chez lui. C'était un sorcier digne de ce nom, son sang était plus pur que celui de la plupart des élèves de Poudlard, et elle ne pouvait pas nier qu'il avait un talent incroyable pour la musique. Oui, Ana-lena avait eu l'occasion de l'entendre à plusieurs reprises, et même si elle l'avait du mal à l'avouer, il l'avait touché. Il avait peut être des doigts en or finalement, une oreille de génie. Oulà, je commence à délirer là ... songea-t-elle soudain, inquiète de se voir aussi attendrie.
Ana-lena secoua légèrement la tête comme pour se remettre les idées en place et finit par rejoindre Claes d'un pas convaincu. Elle se laissa choir sous l'accoudoir, mais glissa bien évidemment dans le creux du fauteuil, bousculant le jeune homme au passage. Et tandis qu'elle venait perturber la position tranquille et rassurante de Claes, elle lui lança une petite pique avec amusement. « Et alors Lindgren, qu'est-ce qui t'es arrivé ? Il paraît que tu as encore pété une lanterne ! Faut que t'arrête de craquer comme ça hein, on va tous finir par te fuir tellement tu nous fous la trouille ! ».
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? EmptyLun 8 Nov - 22:16

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ANA-LENA & CLAES ♦

Non il ne fallait pas qu’elle le trouve. Et quoiqu’elle puisse en penser, Claes n’aurait jamais pu prendre cette recherche pour un jeu. Ne s’était-il pas isolé pour que personne ne puisse venir le déranger, l’assaillant de questions ou de railleries à propos du nouveau spectacle qu’il avait donné gratuitement dans le parc qui était encore bien trop occupé à son goût. A son plus grand regret, la voix à la fois douce où régnait une pointe d’excitation face au fil à retordre qu’il lui donnait malgré lui, l’élève de Poufsouffle ressentit un nouveau frisson parcourir son dos. C’était inévitable. Si on lui avait retiré la vue sans ménagement, ne lui laissant que de faibles souvenirs qu’il avait de plus en plus de mal à se remémorer, ses autres sens étaient loin de lui faire défaut. La cabane abandonnée n’avait plus été foulée depuis des lustres, peut-être n’avait-elle jamais été habitée et certainement pas par un gros demi-géant passionné par les araignées, dragons ou tout autre bête qui ne manquaient pas de flanquer la frousse à un quelconque sorcier de Poudlard un peu émotif. Le vieux parquet poussiéreux grinçait donc à chaque pas qu’Ana-Lena exécutait, laissant presque parfaitement à Claes le soin de savoir au bout de combien de temps elle le rejoindrait. A ses bruits désagréables, se mêlait l’odeur de la poussière qui avait fait éternuer Claes plus d’une fois. Fort heureusement, ça n’arrivait pas en ce moment même : Ana-Lena aurait alors tout le loisir de se moquer de ses talents de cachotier. Il était une quille à ce jeu-là et le mot était encore bien trop faible. Il fallait alors se calmer. Calmer toute cette nervosité qui lui montait à la tête et accélérait son cœur à l’idée de faire face à une nouvelle présence sorcière. C’est pourquoi, comme un enfant, il se mit alors à faire le décompte des secondes jusqu’à ce que la jeune femme ne fasse son apparition. Oui… 5, 4, 3.. 2. 1. Que la partie commence.

L’apparition soudaine d’Ana-Lena provoqua un faible sursaut chez Claes qui tenta alors de dissimuler sa détresse. Son menton toujours posé sur ses genoux repliés, il tentait d’exprimer le plus de neutralité possible. Certains sorciers avaient le talent de savoir dissimuler leurs émotions à leur guise, ne laissant alors que paraitre ce qu’ils voulaient laisser paraitre. C’était impressionnant pour quelqu’un comme le cadet Lindgren qui n’avait jamais été capable de mentir à sa mère à propos d’un simple vol de bonbons qu’il avait commis vers 6 ans. Tout simplement pathétique. Parfois, Claes se surprenait lui-même à imaginer que sans doute se serait-il moqué d’un garçon aussi renfermé, coincé et on ne peut plus instable. La vie était ainsi faite et il semblait que toute cette personnalité dérangeante avait plutôt l’air d’en fasciner certains. Comme Ana-Lena par exemple. Voila un bout de temps qu’il la connaissait et alors jamais il n’était parvenu à la cerner. Tantôt douce et calme, tantôt turbulente et incisive, il ne savait jamais à quoi s’attendre. Pourquoi s’intéressait-elle à lui ? Il n’en savait pas plus que les autres. Toujours est-il que c’était elle qui le cherchait dans les moindres recoins de Poudlard. Pas lui. Il ne connaissait rien d’elle si ce n’était ce qu’elle voulait bien lui dire. Serdaigle et également en dernière année de la scolarité basique du château. Bientôt elle rejoindrait les rangs des années universitaires et Claes ignorait la voie qu’elle allait choisir. Qu’est-ce que ça pourrait bien changer à sa misérable vie ? Aussi changeante qu’une girouette, elle pourrait tout aussi bien l’ignorer du jour au lendemain. Et même s’il avait involontairement accepté de la laisser s’insinuer dans son quotidien morne, le jeune homme s’estimerait plutôt satisfait qu’elle s’en éclipse aussi vite qu’elle était venue. L’heure n’était plus aux suppositions, la tornade Bradshaw était dans la même pièce que lui. Et nul doute qu’il devait s’attendre à du remue-ménage.

Presque surpris qu’un moment de silence ait pu s’installer, Claes se permit alors de redresser la tête à l’affut du moindre bruit qui trahirait ses intentions. Que mijotait-elle ? Avant même qu’il n’ait pu réellement se poser cette question stupide, il sentit alors une silhouette se mettre à ses côtés. Sans doute assise sur l’accoudoir. Le frôlement du tissu de sa robe de sorcière à celui rêche et délabré du fauteuil n’avait pas failli à son oreille. Parfois lui-même s’effrayait tout seul à pouvoir distinguer des sons qui étaient inexistants pour toute personne normale qui n’y prêtait pas attention. Bientôt, Claes se sentit alors poussé sur le côté tandis qu’Ana-Lena prenait place à ses côtés, non sans manquer de le bousculer au passage pour le secouer un peu. Digne d’elle. Pourtant, il ne broncha pas. Le mutisme n’était certainement pas la meilleure solution à son problème mais il restait une bonne alternative quand on connaissait le caractère bavard et franc de sa camarade. Péter une lanterne ?! Malgré lui, Claes tourna la tête vers elle, arborant une expression visiblement indignée. Evidemment, elle n’avait pu retenir son flot de paroles qui, au passage, avaient irrité le reste de dignité et d’amour-propre qui restait à l’élève. Resserrant l’étreinte de ses bras autour de ses genoux, son visage adopta alors une moue boudeuse et enfantine tandis qu’il haussait les épaules. Il détourna son regard bleu clair qui, il le savait, avait le don de gêner et de transpercer quiconque il parvenait à voir sans réellement le voir. Il finit par déclarer alors sur un ton dédaigneux et frustré : « Fais donc ça. Fuis. » Claes n’y mettait pas clairement du sien et parfois, il l’assumait. Comment pouvait-il sourire et daigner sortir de sa bulle réconfortante quand ce qui l’attendait à l’extérieur était des railleries ? Placée en victime persécutée, tout était terriblement plus simple. Il ne put se retenir alors d’ajouter : « Apparemment, ça t’amuse toi. De voir les gens péter des lanternes. »
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? EmptySam 13 Nov - 1:24

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Ana-lena avait les yeux fixés sur le visage fermé du jeune homme, qui se bornait à garder le menton posé sur ses genoux, le visage à moitié dissimulé par ses bras qui entouraient ses jambes. L'intrusion rapide et ostensible de la jeune fille dans son lieu de paix ne semblait pas avoir perturbé Claes le moins du monde ; malgré l'irruption soudaine d'Ana-lena au creux du fauteuil qu'il occupait, le jeune homme n'émit pas le moindre son et ne fit pas un geste, si ce n'est peut être resserrer sa prise autour de ses genoux. C'était comme s'il n'avait pas remarqué cette présence indésirable à ses côtés ; comme si feindre l'ignorance allait lui apporter la paix et pousserait Ana-lena à faire demi-tour, à trouver une autre distraction, une autre cible, une autre victime. Mais c'était bien trop mal la connaître. D'ailleurs, la Serdaigle était persuadée qu'au fond, malgré son attitude, Claes savait très bien qu'il n'arriverait pas à se défaire d'elle aussi facilement : on ne se débarrasse pas d'une Bradshaw, jamais, du moins tant qu'il n'en a pas été décidé ainsi par la personne ayant l'honneur de porter ce nom. Et comme Ana-lena n'avait aucunement l'intention de laisser Claes tranquille dans son petit monde, il allait sûrement devoir se la coltiner pendant un petit bout de temps ; jusqu'à ce que la demoiselle se lasse tout du moins. Mais Claes était un divertissement bien particulier pour Ana-lena, qui prenait un malin plaisir à perturber le jeune Poufsouffle dans sa tranquillité. Et pour débuter, rien de telle qu'une petite pique désagréable prononcée joyeusement ; après tout, il ne faut pas trop se précipiter sur les choses qu'on aime au risque d'en perdre toute la saveur, n'est-ce pas ? Oui, mieux valait-il se délecter lentement ...

Alors qu'elle reprochait à Claes de péter des lanternes, Ana-lena sentit le jeune homme s'animer. Il tourna enfin le visage vers elle, arborant une expression indignée. Et bien c'est pas trop tôt, monsieur daigne enfin réagir ... Mais la satisfaction de la Serdaigle se transforma bien vite en gêne lorsqu'elle rencontra les yeux bleus clairs de Claes, cet affreux regard vide et dénué de toute expression qu'ont les aveugles, cette arme effroyable qui la transperçait inévitablement à chaque fois qu'elle posait les yeux dessus. Mais la jeune fille ne laissa pas la gêne prendre le dessus et poursuivit sur le même ton, certaine de ne pas avoir laissé à Claes l'occasion de remarquer son malaise. Elle sentit qu'il resserrait son emprise autour de ses genoux, et à son grand soulagement, il finit par détourner les yeux.
« J'espère au moins que tu ne te trouves pas drôle Claes ? Fuir ? Moi !? Je ne sais pas dans quel monde tu vis mon grand ... Contrairement à ce que tu as l'air d'imaginer, je suis CELLE que l'on fuit ... certainement pas celle QUI fuit. Je suis extrêmement déçue d'être témoin de telles lacunes de ta part, c'est décevant ! » déclara-t-elle d'un ton faussement indigné. Et oui enfin, Claes n'allait quand même pas croire qu'elle serait prête à rendre les armes et à le laisser s'enfermer seul dans son petit monde ? Quoique Ana-lena se demandait parfois si la bulle de Claes n'était pas une alternative envisageable pour atteindre un semblant de paix intérieur ... Il semble si peu préoccupé par ce qui se passe autour de lui que je serais presque capable de l'envier ... se surprit-elle à penser. La jeune fille souleva le bas de son corps pour s'enfoncer un peu plus encore dans le creux du fauteuil et pouvoir ainsi appuyer son dos contre le vieux dossier ; et par la même occasion, elle en profita pour chasser les étranges pensées qui lui traversaient l'esprit et se concentrer sur les grognements de Claes. « Évidemment que cela m'amuse ! » répondit-elle brusquement, un sourire à la fois joyeux et mauvais sur les lèvres. Ana-lena marqua une courte pause avant de poursuivre : « Mais enfin je te rassure, c'est toi mon préféré ; personne ne t'arrive à la cheville. En même temps, il est difficile de faire plus explosif tu ne crois pas ? » Une pointe de malice dans la voix, Ana-lena se sentait plus taquine qu'à son habitude, plus joueuse, un peu moins directe peut être, décidée à savourer longuement et délicieusement le plaisir que lui procurait la souffrance des autres. « Tu ne peux pas savoir à quel point je m'en veux d'avoir loupé ce récent épisode ... mais je suis sûr que tu vas tout me raconter, n'est-ce pas Claes ? » ajouta-t-elle avec ironie, sachant par avance que le Poufsouffle n'en ferait rien, du moins jusqu'à ce qu'elle ne se décide à lui donner un petit coup de pouce. Car après tout, elle lui laissait une chance, s'il ne la saisissait pas, elle n'aurait plus le choix : il lui faudrait passer à l'étape supérieure. Et encore, il pouvait s'estimer heureux qu'elle n'ait décidée d'omettre la discussion, ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes. Désormais c'était à lui de choisir s'il préférait titiller la baguette d'Ana-lena ou la laisser se satisfaire du sortilège destiné à éclairer la petite pièce sombre dans laquelle ils se trouvaient ... ce qui paraissait tout de même assez inconcevable.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? EmptyDim 14 Nov - 15:18

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le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? Ashley_greene_73_0le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? Hollowart_vn014
ANA-LENA & CLAES ♦

Claes n’avait jamais compris cette fascination qu’elle soit humaine ou sorcière pour les disputes et les éclats de voix. Il avait pété un câble et alors ? Ca ne méritait pas les gros titres de la Gazette. Y avait-il quelque chose de plus désagréable à l’oreille et de plus destructeur qu’un affrontement entre deux personnes qu’elles soient amantes, frère et sœur ou bien collègues de travail ? Tout autant sinon plus que les autres, Ana-Lena semblait se délecter d’entendre ces récits-là. Maintes fois après que le Suédois n’ait pu retenir plus longtemps une montée irrépressible de colère et d’adrénaline, elle s’était glissée jusqu’à lui pour qu’il lui conte alors ce qui s’était passé alors qu’ils ne s’étaient pas vus depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Bien sûr, le jeune homme refusait avec indignation. Il était hors de question de parler de lui et de ses problèmes, encore plus lorsqu’il s’agissait de s’en moquer après. C’était évident : elle n’était pas une personne qu’il pourrait alors un jour considérer comme amie. A moins qu’Ana-Lena n’ait un jour une révélation personnelle et qu’elle n’apprenne le sens des mots tact et douceur. Miss Bradshaw n’avait pas acquis la réputation d’une jeune fille compatissante et respectable. Elle faisait parler d’elle que ce soit en bien ou en mal et le plus souvent, il n’entendait pas d’éloge à son égard. Lui ne s’était jamais plaint d’elle –après tout qui serait là pour l’écouter. Elle lui était indifférente tout autant que les autres. Du moins, il s’efforçait de s’en convaincre. Très peu de personnes au sein du château avaient réussi à obtenir l’attention de Claes, elles se comptaient sur les doigts d’une main. Non pas qu’elle était inintéressante –étudier Ana-Lena dans sa contradiction relevait d’un divertissement plutôt sympathique-, mais la méfiance restait toujours de mise. Après tout, avait-elle déjà osé se montrer à ses côtés en public ? Certainement pas. C’était comme se promener à côté d’un né moldu ou bien de quelqu’un qui n’était digne de sa présence. Claes avait beau faire partie des rares sorciers d’une longue lignée de sang-pur, ses camarades oubliaient bien vite ce détail important au profit de sa cécité bien plus flagrante et bien plus accessible. Oui, il préférait encore qu’elle le fuit qu’elle ne le fasse croire à des illusions qui pourraient alors le tromper. Personne n’avait réel intérêt pour son bien-être. Péter des lanternes c’était juste amusant. De quoi occuper des esprits qui s’ennuyaient bien trop vite ici.

Tandis qu’il parlait, Claes sentait Ana-Lena bien silencieuse peut-être songeuse. Non pas qu’elle fut absorbée parce qu’il voulait bien lui dire, mais il ne connaissait que trop cette atmosphère pesante et gênante lorsqu’il daignait diriger son regard vide vers son interlocuteur. Sans doute la clarté de celui-ci parvenait encore à déstabiliser quiconque osait y regarder. Autrefois, il s’en excusait et détournait la tête aussi vite que possible. Aujourd’hui, ce n’était plus pareil. Le jeune homme n’avait jamais eu le sentiment d’avoir ce pouvoir sur les autres. Quand il était petit, il se souvenait avoir des yeux bleus étonnamment clairs mais jusqu’à ce qu’il ne déclare sa maladie, personne n’avait fui son regard face à lui. Lindgren n’était pas de ce qu’on appelait des garçons à la carrure impressionnante et aux muscles saillants. Grand mais svelte et plutôt élancé, il doutait alors un jour surprendre qui que ce soit par sa force inexistante. On ne le connaissait pas pour sa beauté très masculine ou ses conquêtes au sein de Poudlard –qui bien sûr n’étaient jamais arrivé mais ça tout le monde l’ignorait. Simplement ses yeux bleus tirant presque sur un blanc dénué d’expression faisaient parler de lui. Difficile pour quelqu’un qui n’aimait pas attirer l’attention sur lui mais à moins de la jouer Capitaine Crochet, le combat était perdu d’avance. Lorsqu’Ana-Lena s’indigna qu’il ait pu supposer sa fuite, il haussa les épaules, l’air désintéressé. Lui ne la fuyait pas et pourtant, il pouvait en trouver des centaines des raisons ! Finalement, il n’étai peut-être pas si faible que ça face à ses tentatives de déstabilisation… Il poussa alors un soupir avant de répliquer d’une voix faible : « Dans mon monde, vous n’existeriez pas. » Et quel monde parfait serait-il si toutefois ses vœux se réaliseraient. Claes était le champion en matière de mauvaise foi. Il se retirait lui-même, il s’écartait lui-même des autres et il trouvait encore le moyen de s’en plaindre. Décidément, qu’est-ce qu’Ana-Lena pourrait trouver à son compte à demeurer avec lui dans ce fauteuil ? Certainement le plaisir de le bousculer et de se jouer de lui.

Evidemment, elle ne perdait pas une seconde. Ana-Lena enchaina alors ses derniers mots en avouant que personne n’arrivait à la cheville de Claes. Il haussa un sourcil de surprise avant de comprendre. En d’autres circonstances, tout ça aurait pu paraitre comme un compliment mais venant de la bouche de la jeune fille, elle riait encore des cris et des insultes hurlées en suédois dont il était capable quand il se laissait envahir par la colère. Ne cesserait-elle donc jamais ? A sa naissance, Bradshaw avait dû recevoir le don de rabâcher les autres jusqu’à ce qu’ils cèdent et pourtant quand elle lui réclama de lui raconter l’évènement, elle n’eut comme réponse de Claes qu’un rictus ironique. Posant sa joue sur ses genoux, la tête tournée vers elle bien qu’il regardait droit devant lui, il finit par lui dire : « Tu crois vraiment que je vais me confier à toi comme ça ? » Il l’envoyait balader mais au moins il lui adressait la parole. Quelqu’un d’autre n’aurait eu que le mutisme insolent de Claes. Là était tout le paradoxe. Il ne supportait pas tout ce qui émanait d’Ana-Lena, tout ce qu’elle représentait et pourtant jamais il ne l’avait clairement envoyé paitre que ce soit en anglais ou dans sa langue maternelle. Rarement il lui avait sommé de quitter les lieux et quand bien même il l’aurait fait, elle n’allait pas lui obéir pour autant. Le Poufsouffle n’irait pas jusqu’à dire qu’il la laissait s’immiscer et patauger dans sa vie et ses soucis mais il ne s’en défendait pas pour autant. Peut-être qu’un espoir qu’elle puisse un jour s’adoucir demeurait encore au fond de son esprit. Histoire de se montrer tout de même plus méprisant qu’il ne l’était réellement, il ajouta alors sur un ton froid : « Ils ont bien du t’en parler, ces fouines… N’en as-tu pas profité pour avoir leur version de l’affaire ? Ca aurait été certainement plus divertissant de leur côté. » Les fouines aka tous les autres occupants de Poudlard que Claes ne pouvait supporter. Tous ces sorciers avides de potins et de conflits. Toutes ces filles ricaneuses et moqueuses tout autant que ces garçons bourrins et mal éduqués. A cette idée, Claes ne put s’empêcher de passer une main nerveuse dans ses cheveux, inquiet pourtant de ce qu’on ait pu dire de lui. Malgré tout, comme tous les êtres humains sur terre dotés d’un égo, il craignait ce qu’on puisse raconter à son égard.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? le calme après l'orage. pardon, tu croyais ? EmptyDim 19 Déc - 11:36

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« Dans mon monde, vous n’existeriez pas. » Ana-lena ne put s'empêcher d'arborer un sourire moqueur. Claes était décidemment un cas désespéré ! Comment pouvait-il continuer à s'imaginer son propre monde alors qu'autour de lui ne régnait que le chaos !? Que ce soit dans sa vie, à Poudlard et même dans le Monde - qu'il soit magique ou moldu - tout n'était que désordre. Comme si chacun pouvait se créer son propre univers, supprimer les êtres importuns, ajouter des personnages correspondant à son idéal de perfection, et évoluer dans un monde de paix et de simplicité ! Quoique malgré la conviction d'Ana-lena à propos du fait qu'il faille exterminer les sang-de-bourbes, mais aussi les sang-mêlés qui déshonoraient le Monde de la Magie, la Serdaigle s'imaginait mal vivre dans un monde uniquement constitué de sang-purs. Où trouverait-elle du divertissement si ses victimes préférées disparaissaient de la surface terrestre ? Qui pourrait-elle ridiculiser face à une foule d'élèves terrorisés ? Qui finirait les pieds pendus au plafond si Anise n'était plus là ? Avec qui passerait-elle des heures - voir même des semaines ou des mois - à l'infirmerie si London ne partageait plus ces moments avec elle ? Oui, Ana-lena avait beau détester les sang-mêlés et les sang-de-bourbes, elle réalisait que sans eux, sa vie serait beaucoup moins trépidante. Elle sombrerait rapidement dans l'ennui si son monde idéal réussissait à voir le jour. Seuls les sang-purs poursuivraient leur existence - et quelques moldus, histoire d'avoir de quoi se divertir - et l'harmonie régnerait dans le Monde de la Magie. Cette maudite histoire d'Harry Potter ne serait plus qu'un lointain souvenir, les trois directeurs actuels de Poudlard seraient morts ou enfermés et seuls des êtres purs recevraient une éducation. Mais moi, qu'est-ce que je ferais au milieu de tout cela ? Ana-lena paniqua intérieurement. Etait-elle vraiment en train de s'imaginer que dans le monde dont elle rêvait depuis des années, elle ne trouverait pas sa place !? C'était probablement cela, en effet. La jeune fille sentit l'angoisse la gagner. Je divague complètement songea-t-elle tandis qu'un noeud se nouait dans son ventre. Comment faire pour échapper à ces pensées préoccupantes !? Il fallait qu'elle se concentre sur Claes, qu'elle reprenne là où elle en était restée ! Ana-lena ferma les yeux quelques secondes, inspira un grand coup le plus silencieusement possible - pour ne pas laisser au Poufsouffle l'occasion de saisir son malaise - et une fois qu'elle eut repris ses esprits, elle laissa résonner sa voix moqueuse dans la pièce : « Tu me ferais presque de la peine à tenir de tels propos mon cher Claes ... » Le sarcasme et la raillerie légendaire de la jeune femme étaient de retour : elle avait surmonter son angoisse débarquée de nulle part.

De peur de laisser cette soudaine anxiété prendre le dessus, la Serdaigle ne perdit pas de temps pour enchaîner avec des remarques qu'elle considérait comme relativement amusantes, tandis qu'elles étaient sûrement des plus exaspérantes pour Claes. Pourtant, le Poufsouffle conservait son calme, comme si ces piques incessantes que ne cessait de lui jeter Ana-lena ne l'atteignaient pas. Pourtant, pour le plus grand plaisir de la Serdaigle, alors qu'elle lui demandait de lui relater son petite pétage de lanterne, un rictus ironique prit place sur le visage du jeune homme. Ana-lena resta impassible et attendit une réaction orale de sa part, ce qui ne tarda pas. « Tu crois vraiment que je vais me confier à toi comme ça ? » Ana-lena arbora un sourire victorieux. Elle était décidemment très douée pour obtenir ce qu'elle désirait de la part de Claes : des réactions. Avec la plupart des gens, le jeune homme ne réagissait pas et se contentait de laisser filer les remarques cinglantes et les moqueries dans sa direction ; ils les recevaient sans rien dire et amassait encore et encore, en silence. Cependant, avec elle, c'était différent. Ils entretenaient une relation assez particulière. Certes, ils n'en étaient pas encore à prendre joyeusement le thé en papotant - Ana-lena n'accepterait jamais pareille situation et probablement que ça ne plairait guère à Claes non plus - mais la Serdaigle ne laissait pas le jeune homme indifférent : il semblait être incapable de l'ignorer comme il le faisait avec la plupart des autres élèves. Il faut dire qu'elle faisait preuve de tant d'insistance qu'il était difficile de rester impassible face à de telles attaques. Elle parvenait toujours à obtenir une réaction de sa part, et cette réussite lui procurait une intense satisfaction. Certes, il l'envoyait souvent balader - il venait tout juste de le faire - mais Ana-lena ne lui en tenait pas rigueur. Si un autre élève avait osé lui adresser la parole sur ce ton, elle aurait déjà pris un malin plaisir à lui refaire le portrait, mais avec Claes, la jeune femme était beaucoup plus tolérante - peut être même un peu trop à son goût. A vrai dire, ils semblaient tous les deux avoir passé un étrange accord : elle acceptait les rebuffades, et en échange, il ne pétait jamais de lanternes en sa présence. Cela donnait un duo inattendu, explosif et pourtant plutôt calme, si l'on connaissait les habitudes de ces deux énergumènes !

« Ils ont bien du t’en parler, ces fouines… N’en as-tu pas profité pour avoir leur version de l’affaire ? Ca aurait été certainement plus divertissant de leur côté. » Le ton froid qu'avait pris Claes lui allait si mal qu'elle ne put retenir un grand éclat de rire. Elle lui donna un coup de coude et après avoir reprit son sérieux, elle déclara d'un ton froid, teinté d'un léger amusement : « N'essaye pas de te faire passer pour une terreur ... le résultat sonne bien trop faux. » La jeune fille passa une main dans ses cheveux pour relever les quelques mèches qui encombraient son visage avant de poursuivre : « As-tu vraiment cru que j'allais venir m'enquérir du déroulement des évènements auprès de toi sans avoir interroger les spectateurs auparavant ? Enfin Claes, pour qui tu me prends ?! J'ai déjà eu droit à la version comique. Si je suis ici, à croupir dans cette vieille cabane moisie, c'est pour obtenir la version pathétique de l'histoire ! » Allait-il enfin craquer et lui raconter ce qui s'était passé ? Lui dévoilerait-il la raison pour laquelle il avait perdu le contrôle de lui-même ? Ana-lena en doutait fortement, mais elle y croyait malgré tout. Après tout, on a tous besoin de se confier ... parfois.
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