"Je suppose qu'il est à vous? Je me demandais quel était l'imbécile qui l'avait oublié sur le terrain..."

« Imbécile »… Nolan reçu l’insulte mais ne répondit pas de suite. Il nota simplement que l’insulte était moins mauvaise que d’ordinaire. Le Poufsouffle était davantage habitué à des mots comme « tête de troll ». En fait, il ne s’agissait même plus d’un mot blessant et Nolan le savait. Il jeta un regard à ce professeur qui pendant des années l’avait injustement – enfin Nolan le cherchait de temps en temps – condamné à laver les maillots de Quidditch de toutes les maisons à la main ou à rattraper les cognards sans monter sur un balais après les entrainements. Ils s’étaient retrouvés pendant des heures face à face en salle de retenue et Nolan avait haï cette femme de tout son être. Mais cette relation conflictuelle avait changé. Ou plutôt le regard que chacun portait sur l’autre avait évolué depuis le soir où ils s’étaient rencontrés sur ce même terrain.
Nolan ne tendit pas la main pour récupérer son bien. S’il le faisait, il n’aurait plus aucune raison de rester. Il n’esquissa pas un geste, juste un demi-sourire à peine perceptible qui fit briller ses yeux. Après tout, elle n’était pas si mauvaise qu’il l’avait pensé.

« Au fait, depuis l’autre soir… Ca va ? »

Aussitôt que ces paroles eurent franchi ses lèvres, il les regretta. Il aurait mieux fait de se taire ou de tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler. Voilà ! Il venait pile poil d’agir comme un Gryffondor irréfléchi et tête-à-claque ! A quoi pensait-il ? Qu’elle allait lui dire « oh Nolan merci d’avoir été prêt de moi à cet instant », les yeux brillants de larmes contenues ?! Elle allait plutôt éclater de rire face à lui et il se sentirait encore plus minable qu’à cet instant précis.

« Laissez tomber c’était juste pour être… poli. »

Il se rattrapa tout aussi pitoyablement qu’il s’était enfoncé, se confortant dans l’idée que, depuis le début, aller chercher ce bracelet était une erreur. De plus, il ne tenait pas vraiment à cet objet. Ce bracelet représentait pour lui le dernier vestige d’une enfance sombre et d’un monde qui n’avait pas voulu de lui et qui l’avait rejeté.
En y réfléchissant, Nolan ne savait pas vraiment pourquoi il était là. Elle était son professeur. Ils s’étaient cordialement détestés pendant des années. Il aurait été plus simple pour l’un comme pour l’autre d’oublier l’autre soir et de se comporter « naturellement ».
Mais peut être que Nolan ne voulait pas se comporter naturellement ? Qu’il avait été touché par cette femme et qu’il lui était maintenant impossible de faire machine arrière ?
Le Poufsouffle fit quelques pas en avant. Quand il fut assez proche d’Anémone, il sortit sa main droite de sa poche et la tendit, la paume ouverte vers le ciel qui s’assombrissait de plus en plus. Ses yeux sombres, presque noirs, rencontrèrent ceux d’Anémone.

« Merci de l’avoir récupérer. »

Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis et qui restent fixés sur leur idée initiale. Anémone avait dépassé cette étape depuis bien longtemps, ne se laissant plus influencer par ses premières opinions sur un individu. Quoiqu'elle a longtemps détesté Nolan pendant de longues années, et ce dernier n'avait rien fait pour arranger les choses. Il fut son bouc émissaire à qui elle donnait toutes les corvées salaces dont elle se privait bien volontiers, le pauvre en avait vu de toutes les couleurs. En y repensant, elle se disait qu'elle passait vraiment pour un professeur sadique et sans scrupule. Cette idée la fit sourire.

Voyant que le jeune homme n'était pas prêt à récupérer son bien, elle baissa son bras avec nonchalance et soupira. Dans d'autres situations, elle aurait pu s'énerver de l'attitude du jeune homme, mais peut-être était-ce l'occasion de parler un peu? Un sourire presque imperceptible se nicha sur ses lèvres lorsque le jeune homme voulut se rattraper de justesse après lui avoir demandé comment elle se portait. Peut-être avait-il peur qu'elle lui rit au nez? Après tout, ce genre de réaction n'aurait pas été étonnant venant d'elle, elle aurait pu l'envoyer balader, mais il n'en fut rien. Au contraire, elle se contenta d'une petite tape amicale (?) sur son épaule et d'un mi-sourire.

"Je vais bien, merci."

Son regard inquisiteur analysa le jeune homme dans les moindres détails, sans la moindre gêne, et Anémone aurait presque cru deviner le malaise qu'il ressentait. Il décida finalement de récupérer son bracelet mais la directrice rangea l'objet dans sa poche de son pantalon, souriant malicieusement à l'idée de faire patienter le damoiseau ténébreux. Ses perles brunes soutinrent ses voisines sombres, elle haussa un sourcil, montrant un certain amusant à la situation, et tripota du bout des doigts le manche de son nimbus.

"Etes vous pressé?"

Même si elle n'en laissait rien paraître, Anémone ne désirait pas qu'il parte. Ses yeux dérivèrent de bas en haut, Nolan devait bien faire une tête, voire deux, de plus qu'elle et, sur le coup, elle se trouvait bien petite à côté de lui. Cette constatation futile lui arracha une légère grimace qu'elle s'empressa d'effacer.

"Vous ne semblez pas au meilleur de votre forme, vos professeurs s'amuseraient-ils à vous martyriser?" demanda-t-elle de sa voix faussement inquiète, les yeux pétillants et le sourire taquin en repensant aux dernières années où elle s'était montrée sans pitié avec le jeune sorcier.

"Etes vous pressé?"

Nolan suspendit son geste. Il regarda la jeune femme glisser l’objet dans la poche de son pantalon. Le Poufsouffle laissa retomber son bras, un petit sourire aux lèvres. Ok. Récupérer son bracelet n’était qu’une excuse. Si Anémone le conservait, alors il aurait d’autres occasions de la voir ou de rechercher sa compagnie.

« J’ai tout mon temps ce soir. »

Nolan n’arrivait pas à définir les sentiments ambigus qu’il éprouvait pour la jeune femme. Quelques semaines auparavant, il aurait pesté et l’aurait traité de tous les noms, n’hésitant pas à la comparer à un gobelin défraîchi. Pendant longtemps, il avait d’ailleurs cherché la confrontation, ne loupant aucune occasion de se montrer caustique et insolent. Et les heures de colle pleuvaient. D’ailleurs, au fil du temps, Nolan s’était mis à penser que coller ses étudiants procurait au professeur Reyes une vive émotion et une joie intense tant elle semblait y prendre goût.
Mais c’était avant.

"Vous ne semblez pas au meilleur de votre forme, vos professeurs s'amuseraient-ils à vous martyriser?"

Le sourire de Nolan s’élargit. Le provoquait-elle ? Il posa ses yeux sur elle et remarqua son air mutin. Nolan se pencha légèrement en avant. Ils étaient désormais proches l’un de l’autre. Nolan n’aurait eu qu’à esquisser un mouvement pour effleurer son bras. L’envie l’en démangeait mais il n’en fit rien. Ses yeux sombres plongèrent dans ceux de la jeune femme avec une lueur de défi.

« Certains professeurs semblent s’être donnés pour mission de faire de ma vie un enfer. Ils ne s’en sortent pas trop mal d’ailleurs.»

Nolan ne parlait pas forcément des retenus et heures de colle qu’il collectionnait, ni des brimades ou des notes légèrement passables qu’il pouvait récolter. Si Anémone l’avait persécuté (oui, oui, oui, per-sé-cu-té) pendant de longues années, aujourd’hui, elle hantait ses pensées d’une toute autre façon au point de lui faire mal. Il ne parvenait pas à mettre définir ce qu’il ressentait. A n’importe quel moment de la journée, l’image de la jeune femme solitaire assise dans les gradins du terrain de Quidditch lui revenait. Son cœur se serrait. Il chassait cette image tant bien que mal mais elle revenait fréquemment et s’insinuait dans son esprit. Alors oui, il lui en voulait pour cela, ne comprenant pas comment il pouvait éprouver pour Anémone Reyes un sentiment autre que de l’indifférence.

« Vous vous êtes montrée redoutable par le passé… »

Un instant, le jeune homme se demanda ce qu’il était en train de faire. Il ne le savait plus vraiment. Dans sa tête, une petite voix lui criait de tourner les talons et de s’en aller aussi vite que possible. Elle lui disait aussi de ne plus chercher à revoir Anémone.
Au même moment, deux étudiants de la maison des Serdaigle gagnèrent le terrain de Quidditch, leur balai à la main. Nolan ne les avait pas entendus arriver. Ils s’arrêtèrent net en jetant un coup d’œil indiscret à la Directrice des Serpentards et au Poufsouffle. Tous deux se tenaient à si peu de distance l’un de l’autre que cela pouvait en être déconcertant pour un tiers. Les élèves échangèrent un regard. Ils sursautèrent, s’accrochèrent à leurs balais et rebroussèrent chemin. Anémone n’avait pas pour réputation d’être commode.
Instinctivement, Nolan saisit la main d'Anémone et l'entraina sous les gradins à l'abri des regards indiscrets. Il y faisait sombre et l'espace était restreint. Par réflexe, Nolan sortit sa baguette et lança un "Lumos". Un faisceau lumineux jaillit, éclairant les gradins. Il jeta un regard sombre à Anémone.

« Je ne suis pas sûre que voir un professeur et un élève être proche soit très apprécié à Poudlard. »

Nolan savait qu'il venait de faire une connerie. Il aurait pu rentrer en direction du château et se détourner d'Anémone mais il avait plutôt décidé de se montrer égoïste. Il aurait eu du mal à faire comme si de rien n'était.

Citation :

« J’ai tout mon temps ce soir. »

Ravie? C'était fort possible qu'elle le soit, mais le professeur de vol se cachait bien de le montrer, haussant simplement un sourcil, une vieille habitude dont elle ne s'était pas détachée. Sa raison lui ordonna de prendre son balai et de retourner à ses appartements ou à un endroit loin du jeune homme. Le problème, c'est qu'elle n'a jamais obéi qu'à son instinct, s'attirant à plusieurs reprises les foudres de son entourage. Quoique jusqu'à présent, elle ne s'en était pas si mal sortie, non?

" Bien..."

C'était simple, court, mais cela pouvait révéler bien plus qu'une simple affirmation. C'était encore flou dans son esprit, Anémone avait un peu de mal à se dire que la haine qui subsistait entre eux il n'y a pas moins de deux semaines s'était presque totalement évaporée. La haine avait fait place à l’ambiguïté depuis 'cette nuit là'....un moment que la jeune femme préférait oblitérer de sa mémoire, honteuse de s'être montrer dans un état de faiblesse devant Nolan qui avait pourtant été d'une délicieuse compagnie. Cette rencontre nocturne a sans aucun doute changé les sentiments haineux qu'ils ressentaient intensément l'un pour l'autre.

Citation :

« Certains professeurs semblent s’être donnés pour mission de faire de ma vie un enfer. Ils ne s’en sortent pas trop mal d’ailleurs.»

Il se rapprocha d'elle, assez pour la surprendre, mais la lueur de défi qu'elle vit dans son regard l'arracha de ses pensées troubles et Anémone ne put s'empêcher de sourire, amusée par la réponse de Nolan.

"Oh, vous m'envoyez navrée...Je ne pensais pas qu'il existait des professeurs comme ça...ils doivent sans doute avoir de 'bonnes raisons'...Mhhh je me demande bien lesquelles?"

L'ironie se sentait parfaitement entre chacun de ses mots et Anémone étira les traits de son visage en une petite moue faussement innocente et compatissante. Elle repensa aux dernières retenues qu'elle avait données au jeune homme, ces dernières heures ravivées par des sentiments plus qu'étranges et troublants. Cette situation complexe la fatiguait quelque peu, elle qui détestait se trouver dans le brouillard, tiraillée entre le raison et l'envie.

Citation :

« Vous vous êtes montrée redoutable par le passé… »

" Parce-que je ne le suis plus? Faites attention, je n'ai pas encore épuisé toutes mes ressources..." dit-elle de sa voix déliée, les yeux plongés dans les perles ténébreuses du damoiseau.

Elle ne prêta guère attention aux nouveaux arrivants qui s'empressèrent de faire marche-arrière après avoir les avoir surpris dans une situation plus que curieuse. Elle ne les remarqua qu'au dernier moment, mais ceux-ci s'étaient déjà volatilisés, ne lui offrant même pas la possibilité de leur lancer un regard noir et des remarques cinglantes. Elle n'en eut cependant pas le loisir puisqu'elle se sentit tirée sous les gradins et, en deux trois mouvements, l'obscurité des lieux fit place à une légère éclaircie suite à une sortilège aisé et passe-partout. Elle dévisagea Nolan qui se trouvait devant elle, son regard inquisiteur et confus détailla le poustsouffle sans aucune retenue, mais ce furent ses yeux sombres qui captivèrent toute son attention.

"D'autant plus que les rumeurs vont de bon train dans cette école..."

Elle ne serait pas étonnée d'entendre les rumeurs les plus incongrues le lendemain au petit-déjeuner, chose à laquelle elle participait fortement lors de sa scolarité. Insinuer que son ancien professeur de potions était en réalité une femme avait été plutôt distrayant.

"Vous n'êtes pas pour arranger les choses..." se contenta-t-elle de dire, mais elle n'était pas mieux en son genre. Inconsciemment, elle s'était légèrement rapprochée de Nolan...

"Vous n'êtes pas pour arranger les choses..."

Nolan ne répondit pas. Il savait qu’il avait agi impulsivement. Mais il était déjà trop tard pour regretter. Le Poufsouffle passa une main dans ses cheveux. C’était un geste qu’il faisait généralement quand il était gêné ou se retrouvait confronté à un problème. Son regard s’était assombri tandis qu’il mesurait l’énormité de ce qu’il venait de faire et ce que cela impliquait pour tous les deux. Et quand il vit Anémone s’approcher de lui, il sut qu’ils étaient perdus. Alors il sourit parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire.

« Ne me dîtes pas que vous craignez que cela ne ternisse votre réputation ? » lui demanda-t-il en riant.

Il s’était à son tour rapproché de la jeune femme parce que cela lui semblait naturel. A cet instant, Nolan n’avait plus rien d’un étudiant et il ne voyait plus en Anémone son professeur. Il nota qu’il était plus grand et la dominait d’au moins une tête. Ses yeux sombres s’arrêtèrent sur le grain de beauté qu’elle avait sur la joue et sa main s’égara dans le creux de ses reins. D’un geste ferme, il l’attira à lui. Leurs deux corps se heurtèrent légèrement. Il ne souriait plus, son regard s’était encore assombri, soucieux de ne pas la faire fuir. Nolan lâcha sa baguette de laquelle s’élevait toujours un faible faisceau lumineux. Elle tomba dans la poussière. Le rayon lumineux s’éteignit mais, sous les gradins, l’obscurité n’était pas totale.

Il enserra la taille de la jeune femme dans une étreinte plus assurée. Libérant sa main droite, il la ramena jusqu’au visage d’Anémone d’où il écarta une mèche brune gênante et la replaça derrière son oreille. Ses yeux plongèrent dans ceux de la jeune femme, une question muette sur les lèvres. Un frisson lui parcourut l’échine tandis que ses doigts remontaient le long du dos d’Anémone, s’égarant dans sa chevelure brune. Ses lèvres effleurèrent celles de la jeune femme. Doucement, lentement, avec la crainte qu’elle ne le repousse, puis intensément.

Nolan savait que ce qu’il faisait n’avait rien de glorieux mais il ne pouvait pas faire marche arrière. Il se moquait pas mal de ce qui pouvait se passer ensuite. Elle était à lui, même pour quelques minutes.

Sa main glissa le long du cou d’Anémone, défaisant un à un les boutons de son chemisier. Ses lèvres descendirent le long de son buste à peine dévoilé, effleurant sa peau jusqu’au creux de ses seins où ses dessous faisaient toujours rempart. Il releva la tête, une expression mi-torturée, mi-provocante sur le visage et il murmura :

« Arrêtez-moi… Parce que moi, j’en suis incapable.»

Citation :

« Ne me dîtes pas que vous craignez que cela ne ternisse votre réputation ? »

Ses paroles étaient comme de légers bourdonnements à l'oreille, toute son attention était focalisée sur Nolan qui s'était imperceptiblement rapproché et Anémone put sentir une douce chaleur s'insinuer en elle. La main du jeune homme sur le bas de ses reins eut pour effet une décharge électrique qui la fit délicieusement frissonnée de toute part. Elle savait qu'elle ne devait pas faire ça et qu'ils pourraient avoir des problèmes non négligeables si cette 'relation' venait à s'ébruiter jusqu'aux oreilles du directeur. Elle pouvait encore tout arrêter mais elle ne le fit pas, guidée par des émotions qui dépassaient de loin la raison. Quel comportement exemplaire me direz-vous et, je ne vous le fais pas dire!

Et dans un geste brusque, il raffermit son étreinte sur elle, collant son corps aux formes harmonieuses qu'il était aisé de remarquer sous les quelques tissus qui lui servaient de rempart. Anémone pouvait imaginer un semblant de musculature sous les vêtements du bellâtre, provoquant la montée d'un désir indéniable qui lui arracha quelques frissons. Elle plaqua un peu plus son corps contre celui de Nolan dont le regard s'était embrumé, les traits de son visage s'étaient endurcis, lui donnant un air étrangement sérieux qui ne fit qu'accroître son trouble.

Les gestes de Nolan semblaient presque hésitants, comme s'il craignait qu'elle le rejette. Chacun de ses gestes fit frémir la donzelle qui ne voulait pour rien au monde rompre cette étreinte étourdissante. Et lorsqu'il frôla de ses lèvres les siennes, c'est après une seconde d'hésitation qu'elle répondit à cette invitation timide qui se fut bien vite rattrapée par une certaine fougue. Ses mains s'aggripèrent délicatement aux vêtements du jeune homme, elle se fit plus confiante et prolongea le baiser avec une envie non dissimulée.

Les baisers volants de Nolan sur sa peau la firent palpiter de plaisir (c'est qu'elle est sensible :p), une de ses mains se perdit distraitement dans la chevelure sombre du cadet.

Citation :

« Arrêtez-moi… Parce que moi, j’en suis incapable.»

Sa main vint caresser le visage torturé de Nolan dont elle se rapprocha pour déposer un baiser papillon sur ses lèvres avant de se retirer pour le fixer de son regard chaud et sérieux qui répondait de lui-même à sa question. Et, alors que ses lèvres revinrent à la charge dans un baiser plus gourmand, elle se colla un peu plus au damoiseau, glissant ses mains sous son haut pour venir rencontrer sa peau traçée par une musculature soignée.

"J'ai le regret de te dire que j'en suis tout aussi incapable..." répondit-elle, mielleuse.