Obran est l’un de ces garçons que l’on peut considérer de “beau” et "élégant", voire avec un physique agréable à regarder. Par contre, on se demande parfois s’il a retenu plus de son père ou de son grand-père… Dire qu’il s’agit de ce dernier serait probablement plus approprié. Une voix, grave quelque peu rocailleuse à cause de la cigarette mais qui reste douce et de velours et qui ne laisse pas de marbre...Plus grand que la moyenne, soit d’une taille élancée, contraire à celle toute frêle de son père, Obran est plutôt athlétique. Ses épaules sont fortes, son dos toujours droit. Ses traits du visage sont assez simples, mais ont tout de même quelques choses de bien à eux, le rendant authentique. C’est le cas de ses yeux, d’un gris presque sans fond. Ces derniers sont d’ailleurs loin de montrer ce qui se cache réellement dans cette personne qu’est Obran. Ses cheveux sont bruns comme tous les hommes de sa famille, lui donnant une certaine ressemblance avec tous ces criminels qui partagent le même sang que lui. Toujours parfaitement coiffé, le jeune homme arbore toujours un air élégant malgré les circonstances! Un sourire indéchiffrable, mais parfois espiègle, trône toujours sur le coin de ses lèvres, ce qui accompagne son regard perçant et mystérieux. On aurait souvent tendance à penser qu’il vous observe, mais Obran ne perds pas son temps avec vous, à moins d’être quelqu’un d’important ou que vous l'intéressiez tout particulièrement, soit que vous soyez une fille. Disons plutôt qu’il ne laisse présager rien de bon si jamais vous êtes sa cible… Afin d’éviter qu’on ne vous taquine un peu trop ou que l’on vous joue un mauvais tour d’assez mauvais goût, essayer de vous faire le plus discret possible!

Obran est difficile à suivre dans son look une fois soigné à l'extrême tel le fils qu'un homme d'affaires rêverait d'avoir, ou une autre fois, comme étant un adolescent bien banale de son âge. Effectivement, il peut être le garçon aux chemises et aux pantalons bien repassés et dont l'apparence rappelle parfois à certains où sont leur "vraie" place, c'est-à-dire, rabaissant ceux qui ne sont pas à la hauteur de sa classe sociale. Puis, il y a aussi ses vieux vêtements confortable qu'il porte habituellement lorsque son père est loin, voire même très loin! Il s'agirait alors de jeans, shorts, t-shirts, sans oublier ses souliers cirés qu'il a échangé pour une bonne vieille paire de converse grise trouée.

Sarcastique – Sans tabou – Grande gueule – Intelligent – infidèle – Rancunier – Sur de lui – Courageux – Téméraire – Audacieux – Fière – Orgueilleux – Impatient - Charismatique

Avant tout, obran est quelqu’un de très sarcastique. Ame sensible, s’abstenir. Tout ce qui lui passe pas la tête, il le sortira, que ça vous plaise ou non. Il aime jouer avec les mots, et s’en sert à la perfection. Déceler le vrai sens de ses phrases est parfois bien compliqué. C’est aussi un garçon intelligent qui comprend très vite où vous voulez en venir, bien que le contraire vous soit bien plus compliqué. Rancunier, il ne pardonne que rarement, ou alors avec du temps. Vous avez fait une erreur avec lui ? Tant pis pour vous. Si vraiment il tient à vous, il reviendra quand sa fierté le lui permettra. Je m’en foutisme, il ne s’emporte pas pour un rien et mais peut devenir très violent verbalement. Physiquement, Obran proscrit toute violence, bien qu’il n’hésite pas à se servir de sa carrure pour arriver à ses fins parfois. Cela ne veut pas dire cogner. Le beau brun est également sur de lui. Rarement trop, il sait parfaitement ce qu’il vaut et ce dont il peut se vanter. Courageux, il n’hésitera pas à aider, même si cela l’ennui, il déteste l’injustice. Obran a aussi le mérite d’être créatif et imaginatif. Il sait faire marcher ses méninges pour se sortir des pires situations et aussi pour vous épatez mesdemoiselles. Nous en venons aussi à l’un de ses plus grands péchés. La séduction. Obran est un charmeur né et je vous mets au défi de lui résister s’il vous a dans sa ligne de mire. Bien qu’il déteste qu’on lui résiste, cela deviendra vite un jeu pour lui. Mais le jeune homme reste orgueilleux et quiconque ose blesser ce trait de personnalité, aura à faire à la colère du jeune homme. En ce qui concerne l’amitié, c’est un fidele, du moment qu’il reçoit la même chose de la part des autres. Il est courageux certes, mais si le jeu en vaut vraiment la chandelle. Il a une bonne mémoire, ce qui lui permet de ne pas passer trop de temps à la bibliothèque. Obran a tendance à dire la vérité sur un ton cruel, il est trop honnête et parfois méchant, il est rebelle et à la poursuite d’un idéal : celui de briser toutes les règles de Poudlard. Il est un grand amoureux du danger ce qui fait de lui parfois un inconscient. Il est impulsif, arrogant, compétitif à l’extrême, orgueilleux et même, nonchalant, par moments. Bref, il est bourré de défauts... Un meneur d'homme en puissance ? Peut être. Là, par contre, vos yeux ne vous sont d'aucune utilité. Ce qu'il est ? Personne ne le sait exactement, même lui, il a du mal à se cerner alors bon... Ces qualités, il aurait du mal à vous les dire ou même s'avouer qu’il en a. Par contre, les défauts, pas de soucis. Tout le papier du monde ne serait que trop juste pour pouvoir les énumérer. Obran est, plutôt froid ou distant au premier abord à cause ou grâce à son apparence qui dominent et font notre monde, maladroit, gaffeur... Une erreur humaine, c'est lui qui vous le dit. Il lui arrive d'exploser pour un rien et, dans ces cas il s'isole et il devient un peu plus sombre, encore plus incertain qu'à l'habitude. Comme il veut que personne ne le voie ainsi, il reste dans son petit coin, à fumer tel un pompier. Étrangement, il a beau se trouvé faible, beaucoup dise que il a quand même un assez fort tempérament.

Inaccessible, inatteignable et sans cœur. Voilà comment le définirait un inconnu. Les apparences ne reflètent pas la réalité et c'est malheureusement trop bien connu. Obran a une soif insatiable d'envie d'apprendre. Être à Hogwarts, c'est pouvoir accepter la nature de tous les élèves. Obran est prêt à tout pour ses amis, quitte à se mettre dans une situation désagréable, dangereuse. Derrière sa carapace, il y a quelqu'un d'humain, un peu trop d'ailleurs, ces proches, ils peuvent compter sur lui à n'importe quelle heure de la nuit et du jour.

» Pseudo (et prénom, si ça te chante) Kèvin alias Kiki va savoir pourquoa ?
» Age; 19 ans
» Un double-compte ? Non Non
» Présence sur le forum (./7); 4/7
» Avatar choisi;

Code:

 <b>[color=indianred]▬ </b> Hayden Christensen [/color]■ [url=LIEN-VERS-TA-FICHE]Obran S. Kovalek[/url]

» Réponse à la question du moment; Ok par Lond'
» Comment avez-vous connu le forum et quel est votre avis ? PRD
» Quelque chose à ajouter ? Hakuna Matata,Mais quelle phrase magnifique !Hakuna Matata,Quel chant fantastique ! Ces mots signifient Que tu vivras ta vie, Sans aucun souci,Philosophie

Parce que tout a un début. Londres. Le 14 Février 1993. 15h35. J’aurais pu vous dire que le soleil brillait fort au dehors, versant sur le monde ses rayons à la douce chaleur. Quel accueil cela aurait-il été pour une nouvelle vie qui venait de fleurir ? Et bien non. En ce jour, rien n’était favorable pour prouver à l’enfant que le monde était beau et qu’il fallait voir la vie en rose. Au contraire, le petit être qui venait de naître apprendra bientôt que cette saleté de vie peu avoir un goût des plus amères. Cette existence qui venait de percer était celle d’Obran. Sevastan, de son deuxième nom. Kovalek de son nom de famille. Et quel nom. A peine était-il né. A peine s’ouvrait-il au monde que son existence était déjà mise en évidence. A cause de son nom, à cause de son père, Hadok Kovalek. Connu pour être un criminel du monde de la Magie. Ne me demandez pas comment avoir un enfant d’un être pareil. Obran ne s’était jamais risqué à demander cela à sa génitrice. C’était bien trop risqué, l’enfant n’était pas suicidaire. A vrai dire, Faina Kovalek était le double féminin d’Hadok, c’était bien la le problème. Mais sa grande lâcheté l’avait heureusement empêché de finir comme son mari. Voila dans quel cadre familial Obran se trouvait. Charmant vous ne trouvez pas ? La question est maintenant de savoir si ce jeune homme suivra les pas de son père ?


L’enfance. Car tout être passe par cette période d’apprentissage de la vie, cette période où l’on aime tout essayer, tout toucher, à ces risques et périls. C’est là que l’on découvre un enfant joueur, taquin, hyperactif, ou alors calme, discret, timide, introvertie… Obran? C’était un peu compliqué. Jusqu'à son entrée à Hogward, le jeune homme était très difficile à cerner. Il l’est toujours mais moins. Avant la dizaine, c’était un enfan compliqué, joueur taquin, mais colérique et capricieux. Un jour il était l’ange parfait, mignon et adorable, l’autre, c’était le diable incarné, vrai petit rebelle de la cour de récré si je peux me permettre de l’expression. Personne ne savait jamais où donné de la tête avec lui. Il était vrai que ce n’était pas sa mère qui allait l’aider à trouver le bon chemin. Il n’avait qu’à se demerder tout seul ! Foutu gamin ! Rapidement, sa mère se mit à boire, liquide ambré, spécialité du monde de la Magie, mais qui gardait bien les mêmes effets qu’un alcool Moldus, je peux vous l’assurer. Elle ne sortait plus de chez elle et Obran jusqu'à être capable de se débrouiller tout seul, fut confier à une vieille sorcière ( c’est le cas de le dire ), qui ne voyait en lui qu’une être de démon. Mais elle avait besoin d’argent, alors elle avait accepté de boulot. Même si rien que le nom des Kovalek suffisait à la faire frémir d’horreur et de dégoût. Obran fut regardé ainsi toute sa vie. Mais n’ayant toujours connu que cela, il ne chercha pas à comprendre. Du moins très peu. Mais il n’avait personne à qui le demander donc la question était vite réglée ! Rosie, car tel était le nom de sa gouvernante, était chargée de faire acte de présence quelques jours par semaine, le lundi et le mercredi. Et elle ne manquait pas à son devoir. Mais elle ne cherchait pas à en faire plus... Madame Kovalek possédait une maison à la taille gigantesque et les occasions n’étaient pas rare où le garçonnet en profitait pour disparaître aux yeux de l’autre pot de colle. Si personne ne le comprenait, il se comprenait très bien. Il voyait bien les regards qu’on lui jetait. Et il les comprenait maintenant. Il ne leur en voulait pas. Pourquoi ? Parce que si leur intelligence est à ce point développée qu’ils ont peur d’un garçon de huit ans, il ne peut que les plaindre. Oui, Obran était incroyablement intelligent pour âge, des plus précoces, bien qu’il ne le montrait pas. Il aimait se laisser aller à raisonner sur la forme d’un nuage voguant dans le ciel éclairé. Il aimait beaucoup laisser son esprit divagué. Très vite, il a apprit à se servir de cette intelligence dont il débordait. Il devint manipulateur et le chantage fut vite l’une de ces spécialités. C’était si facile ! Jusqu’au jour qui fit de lui un véritable sorcier.


Ce jour, c’était le lendemain de l’anniversaire de l’enfant. Nous étions donc le 15 Février. Obran venait d’avoir neuf ans. C’était une soirée comme les autres, le soleil déclinant doucement derrière l’horizon insaisissable. Obran, se baladait dans les couloirs sans fin de la demeure familiale. Il comptait rejoindre ce qui lui servait de chambre, qui devait bien faire la taille d’un salon d’une maison dite « normale ». Mais une silhouette apparut bientôt alors qu’il entrait dans une pièce qui lui permettait d’accéder à l’escalier. Enfin, je ne compte pas vous faire le plan de la maison, ce serait bien trop compliqué. Cette silhouette, c’était celle de Madame Kovalek. Ivre. Elle tendit alors une main vers lui, bras mou. Parfois, Obran se demandait si sa mère n’était pas possédée. Elle en avait tellement de symptômes.

« Viens mon chéri, n’ai pas peur… »

Mais ce chéri-là n’était pas dupe, pas après être déjà tombé dans le panneau. Il se dépêcha de s’éloigner de cet être qui ne lui voulait que du mal, ce qui ne plus guère à sa mère.

« Je t’ai dit de venir sale gamin! »

Elle lui coupa la route, tendant sa main jusqu'à touché la peau douce de sa joue. Obran frissonna à ce contact moite de sa génitrice qu’il haïssait tant. Il se dégagea rapidement, passant entre les jambes de la grande femme brune.

« Pauvre imbécile, si tu crois pouvoir m’échapper si facilement ! »

D’un geste rageur, elle sortit sa baguette, légère et courte, la pointant sur le garçon. Ce n’était pas la première fois que sa mère était dans un état de folie comme celui-ci, mais jamais elle n’avait menacé son enfant d’un sort. Obran vit alors le vase explosé près de lui, jaillissant dans un millier d’éclat. Pour la première fois de sa vie, Obran eut peur. Peur de sa mère. Il ne savait ce qu’elle craignait le plus. Cette sensation était indescriptible. Il voulait fuir. Non, il devait fuir. Mais où ? Pourquoi ? L’instinct ? Il ne sut jamais. Mais alors que sa mère esquivait un mouvement avec sa baguette, elle fut projetée en arrière, atterrissant sur la table basse, dans un fracas de verre. Puis le silence retomba. Elle ne bougeait plus. Une idée traversa l’esprit vif d’Obran. Etait-elle morte ? Son cœur battait la chamade, si fort dans sa poitrine enfantine qu’il n’entendait plus que lui et le souffle saccader de sa respiration. Alors il fit demi-tour et vint se réconforter sous l’épaisse couette de son lit. La panique qu’il avait éprouvé eut vite raison de lui et le sommeil le gagna. Il savait très bien ce qu’il venait de faire. Il venait d’utiliser la magie, pour la première fois. Bien que cet usage soit plutôt flou, dévastateur et totalement incontrôlé.




- Cap ou pas cap de m'embrasser ?

Complètement et totalement avachi sur le lit de sa meilleure amie, parmi les coussins et la malheureusement peluche qui lui avait offert sa petite sœur, Obran faisait tourner entre ses mains la boite de bonbon. Cabossée de partout avec les années, cette dernière en avait même perdu de la couleur et l'émaille restait par moment collée sur leurs mains. Le jeu commençait à perdre de son charme avec les années et il commençait à s'ennuyer dur. Autant passer à l'étape supérieure ! Jetant alors un bref regard à son amie qui travaillait sur son PC portable, il la jugea durant une longue minute avant d'hausser les épaules. Si ce dernier refusait, elle lui mettrait sa raclée, parce que, maintenant, avec les années, Obran avait finit par la rattraper et il faisait pratiquement la même taille et ça ne le gênerait absolument pas de lui en mettre une, même à une fille.

Assis juste à coté d’elle, il eut un moment de battement ou ni elle, ni Obran ne firent le moindre geste. Pourtant, le défi venait d'être lancer et il lui fallait une réponse, là, maintenant, tout de suite. Autant dire que Obran espérait la coincer avec ça et lorsqu'il la vit déposer son PC au sol, pendant un instant il cru tenir la victoire qu'il chercher depuis des années. Cette victoire qui lui avait valut pas mal de « punitions » de la part de Mme Kovalek.
.
Le lit bougea légèrement et on lui retira d'un geste brusque, presque rageux la boite à bonbon des mains pour l'envoyer valsé à l'autre bout du lit. Obran plissa alors les yeux tandis qu'il se faisait couché de force sur le lit. Ainsi immobilisé, surplombé par la silhouette de son amie, le jeune homme sentit la colère pointer le bout de son nez. Qu'est ce qu'il la prenait tout à coup ?! Et puis, elle lui faisait mal... ces mains appuyées contre ses épaules le clouant au matelas tandis que cette dernière y prenait à appui. Lui lançant un regard furibond, il voulut se redresser et retirer son défi mais sa colère retomba d'un seul coup, pareil à un soufflé lorsqu'il sentit ses lèvres s'appuyer contre les siennes. Ce contact dura à peine quelques secondes.

Son cœur battant à toute rompre, se demandant ce qu’il venait au juste de passer, Obran voulut s'écarter d’elle, se redresser mais cette dernière raffermit sa pression sur ses épaules, le coulant un peu plus au matelas et dans un tremblement, elle attrapa de nouveau ses lèvres et ferma les yeux. Cette fois la sensation qui le traversa n’avait plus rien à voir avec la colère et Obran venait d’oublier pourquoi il était là, allongé sur ce lit. Il oublia la boite, le défi et par la même occasion le statut de sa meilleure amie. Il pouvait juste penser que c’était bon, que personne ne l’avait embrassé comme ça malgré l’étrange goût acre de fumée que sa bouche dégageait. Foutu fumeur. Il sentit alors son corps devenir cotonneux lorsqu’une langue vint paresseusement caresser la sienne.

Un peu violemment, il attrapa les cheveux de son amie et tira dessus plus doucement pour détacher leurs lèvres. Il croisa ses yeux à moitié fermés et voilés de désir et ne put s’empêcher de mordre à nouveau dans les lèvres déjà rouges d’avoir été trop embrassées. Un grognement sourd sortit de sa gorge au moment où il repensait aux baisers que cette dernière avait sûrement dut déjà échangée.

Ce désir aussi soudain que violent eut au moins le mérite de le faire revenir sur terre. La repoussant brutalement, Obran bondit hors du lit. Il eut peur. Affreusement peur. Son amie et elle l’avait embrassé !

- Ob...

Lui lançant un regard noir et polaire, Obran lui intimant silencieusement de se taire. Laissant la boite derrière lui et toute cette histoire de rivalité, il attrapa à la hâte ses affaires et s'enfuit pratiquement de la chambre en claquant violemment la porte derrière lui. Il n'en revenait pas. C'était impossible, impossible. Cette débile venait de l'embrasser ! Quoi, il ne comprenait pas le sens d'une blague lorsqu'il en voyait eut ! Dire qu'il avait balancé sa juste pour la tester et elle, elle y avait répondu !
Il marcha à toute hâte sur au moins deux cents mètres environ, les mains enfouies et crispées dans les poches de son jean, incapable de se calmer. Sautant la clôture de la maison, Obran alla s'appuya contre l'immense bouleau du jardin. Il resta là, le front posé sur l'écorce de l'arbre à s'écorcher la peau, à penser que cette idiote n’était pas là pour comptabiliser ce nouvel exploit et un rire nerveux s’échappa de sa gorge. Il venait de se comporter comme un beau salop mais il ne voulait pas penser à ça. Il accusait son amie de l’avoir embrassé mais ce n’était pas véritablement ce qu’il s’était passé. C’était lui qui… mais il ne voulait surtout pas penser à ça non plus. Il revoyait juste son visage lorsqu’il l’avait laissé toute seule dans sa chambre un peu plus tôt. Avec un soupire, il se détacha de l'arbre et alla rejoindre sa chambre en douce. Demain, il y verrait plus clair... demain sera un autre jour et tout ira mieux, beaucoup mieux, n'est-ce pas ? Tout allait s'arranger et ils feront comme si rien ne s'était jamais passé. Il était fatigué et n'avait pas envie de penser à tout ce qui venait de se passer un peu plus tôt.


- Cap ou pas cap de dire je t'aime à une personne que tu n'aimes pas ?

Obran se tourna vers son amie qui se trouvait assise juste à coté de lui. Ils s'étaient tout deux retrouvés au parc de la résidence et parlaient de tout et rien et autant dire que Obran ne s'était absolument pas attendu à entendre ce genre de chose sortir de sa bouche. D'ailleurs, que venait-elle de dire exactement ? Jouait-elle à un quelconque jeu auquel on ne l'aurait pas initier aux nouvelles règles ? Seulement quelques semaines c'était passé depuis ce pari débile sur le baiser et là, Obran trouvait que cette dernière manquait franchement de tact. Et puis, il se sentait lui même trop honteux d'avoir put ressentir un tel désir face à un simple baiser, alors il ne voulait pas en parler ! Mais son amie ne semblait ne pas lui en tenir rancune, elle n'avait rien dit et tout deux n'avait plus parlé de cette soirée là. Les paris s'étaient taris et la boite de bonbon était restée chez elle jusqu'à aujourd'hui.
Elle la tenait sur ces genoux et Obran avait espérer un nouveau défi mais pas de ce genre... c'étais quoi encore cette idée ? Bien sur qu'il était capable de faire une telle chose. C'était idiot comme défi et c'était aussi... dérangeant. Soupirant, Obran regarda quelques personnes passer devant eux puis se tourna vers lui.

- Je t'aime.

Très satisfait de sa réponse, Obran arbora un sourire et très content de lui, il prit la boite de sur ses genoux. Toutefois, il y avait quelque chose dans le regard de son amie qui le fit déchanter. Assombrit, cette dernière le regardait étrangement, on aurait dit qu'elle était blessée et Obran n'arrivait pas vraiment à savoir pourquoi, mais c'était comme si ça réponse avait blessée la jeune fille. Quoi ?! A quoi s'attendait-elle? Qu'il aille attraper sa mère par les épaules et lui hurler dans les tympans qu'il l'aimait ? ... Quoique, ça aurait put être sympa mais il en avait marre de se manger des corrections à répétitions par Mme Kovalek.

Puis un petit sourire naquit sur les lèvres de son amie et elle haussa les épaules, comme si tout ceci n'avait aucune importance. Toutefois, c'était un sourire qui ne plaisait guère au jeune homme. C'était un de ces sourires dont Obran avait horreur de voir apparaître, dans ces cas là, ça ne présageait rien de bon, non, vraiment rien de bon, c'était un sourire qui signifiait « ah tu veux jouer, alors on va jouer » et généralement, Obran finissait toujours par s'en mordre les doigts.
Préférant faire comme s'il n'avait rien vu et un peu rageux de ce retournement de situation, il balança la première chose qui lui passa par la tête :

- Cap ou pas cap passer tout le reste de ta vie sans dire je t'aime ?
- Cap, siffla-t-elle,répondant du tac au tac, et toi, cap ou pas cap de résister à la tentation ?!
- Cap ! Cap ou pas cap de rester un an avec la même personne sans qu'il n'y est du sexe ?!
- Cap ! Et toi, cap ou pas cap de ne dire que la vérité, rien que la vérité ?
- Cap bien sur.
- Alors dis-moi, que penses-tu de moi ?!

La question le prit tellement de court, que Obran resta muet. Son manque de réaction, son inertie, agaçant sérieusement son amie qui lui fourra un peu brutalement la boite dans les mains avant de se redresser et de quitter le banc. Qu'est ce qui lui prenait tout à coup ? Il avait comme la désagréable impression qu'il avait loupé quelque chose d'important et que leur relation venait de prendre une drôle de direction. Regardant alors sa silhouette s'éloigner de lui, Obran ne sut quoi dire ni quoi faire pour la retenir. Venait-il de perdre parce qu'il avait été dans l'incapacité de répondre à son défi ? Mais elle l'avait prit de court ! Il pensait que cette réponse coulait de source, qu'elle était évidente... le jeu s'arrêtait ? Tout était fini ?

Se redressant d'un bon, Obran serra fermement la boite de bonbon contre lui.

- Hey, cria-t-il à l'ombre qui le laissait seul. « Tout ce que tu voudras » c'est le deal ! Tu ne m'as pas laissé le temps de répondre !

Cette dernière ne se retourna pas mais lui fit un doigt d'honneur avant de continuer son chemin plus tranquillement. Il s'était trompé, rien n'était fini. Au contraire, c'était à partir de maintenant que ça commençait vraiment... après tout, Poudlard réservait bien d'autres idées défis et eux deux, ils n'en avaient pas fini... loin de là.


C’était le grand jour si je pouvais me permettre. Obran avait onze ans. Et il devait partir aujourd’hui pour Hogward. Pressé? Non. Anxieux? Non plus. Excité peut-être ? Encore moins. Non, pour le jeune garçon aujourd’hui était un jour comme les autres. Il n’y avait aucune raison qu’il change quoi que ce soit à sa façon de se comporter. Il devait être autour des sept heures du matin. Mais Obran n’était plus couché depuis quelques bonnes minutes déjà. Il avait fait se qu’il aimait faire depuis quelques temps tout les matins et soir. Il avait ouvert la fenêtre, et c’était glissé dehors, alors que le ciel était encore recouvert du voile de la nuit. Il était grimpé de quelques tuiles, pour venir s’asseoir sur le haut du toit. De la, il dominait bien toute la demeure des Kovalek et avait vu sur les champs de blé qui entourait sur plusieurs hectares la maison solitaire. Alors le soleil avait commencé à se montrer. Il était monté, timide astre lumineux, dévoilant ses rayons qui étendirent leurs bras chaleureux sur le monde. Un sourire satisfait apparut alors sur les lèvres de l’enfant. Il aimait beaucoup assisté au levé et couché du soleil. Pourquoi ? Pourquoi tenir à ce point à voir s’écouler le temps ? Afin de pouvoir se dire que l’on vit. Afin d’être sur que son existence s’écoule, à heure, à minutes, à secondes régulières. Afin de pouvoir contempler la vie, de se convaincre que l’éternité n’est que fiction. Combien de temps resta-t-il là ? C’était une bonne question. Obran ne se posait jamais la question des horaires, d’ailleurs était-il quelqu’un de très peu ponctuel. Mais il y avait toujours quelqu’un pour lui rappeler ces écarts de toute façon.

« Jeune monsieur ! Voulez-vous redescendre immédiatement ! Votre mère va être folle de rage si elle apprend que vous n’êtes pas prêt ! »

Quand on parle du loup. C’était le signe du départ ! Dans un soupir las, il redescendit agilement de son perchoir, pour finir de s’habiller. Petit déjeuner ? Il mangerait dans le train, il devait bien y avoir quelque chose à manger Il enfila sa robe de sorcier, qui devait coûter la peau des fesses pour avoir été faites sur mesure pour le jeune garçon. Car même si sa mère n’en avait que faire de sa progéniture, il pensait avant tout à sa propre réputation. Et Obran avait intérêt à se montrer digne de la famille. Vu comme ça, il avait qu’à tuer toute l’école, sûrement serait-il encore loin du record personnel de son père. Depuis le jour où il avait découvert ses pouvoirs, il avait changé. Du moins s’était-il stabilisé. Il ne se battait plus avec sa mère ou qui que ce soit, bien qu’il soit sensiblement d’un avis contraire. De toute façon, il savait pertinemment qu’il avait raison alors pourquoi s’entêter à le prouver ? Il n’y avait rien à prouver. C’était comme ça et pas autrement. Cette phrase là serait une belle représentation du caractère partielle d’Obran. En un rien de temps et dans le silence le plus complet, il se retrouvait dans le train, quai 9 ¾. il trouva un compartiment ou seul une fille qui devait avoir son âge ou un peu plus s’y trouvait déjà. Elle n’avait pas l’air des plus chiante, ce serait mieux qu’auprès d’une bande de pouffes hystérique. Ses affaires étaient bien rangées, toute de la qualité la meilleure possible, on connaissait déjà le milieu duquel était issu le jeune garçon sans pour autant connaître son nom. Ce nom qui était connu de tout le monde mais qu’il cacherait jusqu'à ce que le Choixpeau lui-même le révèle. Le rat de la fille se baladait dans la cabine aux rythmes de ses envies, gros rat gris et volumineux. Heureusement pour lui, H. n’était encore qu’un chaton. Mademoiselle Kovalek n’avait jamais compris pourquoi un animal était obligatoire. Mais elle sentait bien le matou. Après s’être pris déjà de nombreux coup de griffes, dont certains barraient encore ses bras, elle jugeait qu’il était loin du caractère des gros matous endormis, feignants et complètement désintéressant. Sa baguette se trouvait dans l’un des nombreux « rangements » de sa robe de sorcier. Longue de 27 centimètres, contenant un ventricule de cœur de dragon. D’un noir profond, la rumeur court que c’était la première baguette de son père, avant qu’on lui retire, et qu’il en retrouve une deuxième bien entendu ! La vie paternelle était tellement intéressante quand on y réfléchissait ! Mieux qu’un thriller.


Obran était arrivé depuis peu. Il gravissait avec les autres premières années, les marches qui le mènerait à la Grande Salle. Et tout le monde sait quelle est la première action qui se passe lorsque l’on arrive dans cette école. La répartition. Etape qui nous attribut une maison, un blason. Ou alors était-ce nous qui étions attribuée à la maison ? Ce serait un bon sujet de philosophie qui méritait d’être réfléchi. Obran s’était quelque fois demandez où il serait reparti. Ses deux parents respectifs et sûrement tout le monde dans la famille, étaient des Serpentard pur et dur. Mais rien ne dit qu’il s’y retrouverait pour autant. Il faisait strictement le minimum, mais qui lui permettait aisément de se maintenir à la tête de sa classe. Mais alors pour être honnête, il ne connait pas beaucoup les couleurs de la bibliothèque. Il serait plus de celui à connaître les salles de colle. Il n’était pas discret, froid et loin d’être entreprenant dans ses relations. Il pensait avoir trop de caractère, être trop impulsif. Mais le destin choisira pour lui…

« OBRAN SEVASTAN KOVALEK! »

La voix s’était élevée, haute et clair, débitant le nom du jeune homme. Pour beaucoup, les murmures s’élevèrent dans la salle, autant des nombreux élèves que de quelques enseignants. Les questions étaient nombreuses. Etait-ce vraiment son garçon ? N’était-ce pas juste le même nom ? Etait-il comme son père ? Et voila, sa réputation le suivait. Comme si ton nom suivait mes pas…



Obran était en cinquième année. Cela faisait cinq ans qu’il se trouvait dans cette école, 5 ans qu’il y suivait son enseignement. 5 ans déjà qu’il avait largement imposé sa présence aux élèves de Hogwards. 5 ans qu’il s’était fait une place et une réputation propre. Le jeune homme de seize ans était froid, arrogant, capricieux, impulsif, colérique, fêtard, manipulateur, irrespectueux, mais fair-play et loin d’être toujours désagréable. Disons juste que l’avis qu’ile se faisait de quelqu’un, il revenait difficilement dessus. Avec lui c’était tout ou rien. Il t’aimait ? Tant mieux. Mon pauvre chou, ce n’était pas le cas, t’es cuit ! Enfin, trêve de bavardage. Pour revenir à notre journée, il s’agissait de découvrir son Epouvantard. Leur professeur avait beau avoir essayé de leur expliquer vaguement ce que c’était, il avait conclu qu’une petite démonstration serait bien mieux communicative. Sa plus grande peur… Obran s’était souvent demandé de quoi il s’agissait. Il n’avait pas peur du sang, des araignées, encore moins des serpents ou tous autres reptiles… Il vu des insectes monstrueux, et tant de choses qui était la plus grande phobie des autres élèves de son année et de sa maison. Vint alors son tour. Il s’avança, calme et froid. Alors l’armoire s’ouvrit. Et un homme en sortit. Les autres étaient loin de ressentir ce qu’Obran pouvait ressentir. Cet homme. Cette silhouette haute, impressionnante, à la même chevelure brune que la sienne, aux mêmes yeux bleu perçants… C’était son père… Pourquoi ? Pourquoi lui ? Obran ne le connaissait même pas. Il ne lui avait jamais parlé, n’avait jamais été la voir, connaissait-il même son existence ? Mais il savait que c’était lui. Il savait pour avoir vu son visage sur le journal. Il le savait parce que c’était ancré en lui. Cet être froid et effrayant… Celui-ci s’avança vers lui, d’un pas lent, mesuré. Plus il se rapprochait, plus sa taille impressionnante s’affichait à obran. Mais il était incapable de bouger.

«Obran, prononcez le sort ! »

Mais la voix lui parut lointaine…

« Obran ! »

Alors il réagit et bougea sa baguette vivement, dans un mouvement parfait d’élégance et d’agilité. L’homme se transforma alors, devenant un oiseau blanc
.
« Parfait ! Magnifique démonstration monsieur Kovalek ! »

Un sourire de fierté éclairait maintenant le visage parfait d’Obran. Comment passé de la peur à la fierté ? Aucune idée mais les changements de caractère du ténébreux, aussi contradictoires soient-ils étaient fréquent. Lunatique ? Sans aucun doute !