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 Breath, just breath. | Juliet

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Message(ϟϟ) Sujet: Breath, just breath. | Juliet Breath, just breath. | Juliet EmptyDim 23 Oct - 23:58

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    Deux heures passèrent durant lesquelles les élèves, réunis pour le cours de Mlle Thomas, grattèrent leur plume sur leur parchemin pour garder une trace écrite des enseignements, purement théoriques, dont leur faisait part l'enseignante et codirectrice. Deux heures dont Mélina ne vit pas la couleur, plus absorbée par les agissements d'étudiants, profitant d'une pause bien méritée, installés sous la fenêtre près de laquelle elle était assise, à discuter et rire. Intriguée par leur comportement, et la joie qui se peignait sur leurs traits, qui lui renvoyait au visage son isolement psychologique et physique, elle se concentra bien plus sur la façon dont chacun souriait que sur les différents sortilèges qu'un sorcier avait inventé à une époque bien trop lointaine pour que la jeune fille s'en souvint. Et, enfin, lorsque la cloche sonna l'heure de délivrance, la jolie brune eut bien du mal à se défaire de cette charmante scène de vie dont elle était le témoin, mais Mlle Thomas ne désirant pas attendre plus longtemps son élève la rappela à l'ordre en ramenant à son bon souvenir qu'elle attendait une autre classe. Docile, un peu secouée par tant de brutalité verbale – bien que les mots n'avaient dépassé aucun seuil de familiarité - qui l'obligeait à quitter son point d'observation, la vert et argent ramassa grimoires et parchemins, récupéra sac et concentration, et quitta la salle pour errer dans les couloirs.

    Quittant la pièce, dans laquelle elle s'était sentie plus que bien, Mélina ressentit un malaise naissant d'abord léger, qu'elle associa à son petit repas du midi où elle n'avait que grappillé des miettes mais, à mesure qu'elle approchait les lieux de prédilection des groupes d'élèves, où les potins naissaient et d'où ils se répandaient, elle dut s'avouer que le malaise était tout autre. Venant de ses entrailles, il se diffusa dans tout son corps, endormant lentement ses membres pour finalement s'attaquer à son crâne où pointa progressivement un léger mal.
    Relevant ses yeux électriques sur la foule qui s’agglutinait devant elle, monstres aux griffes géantes dont les regards semblaient s'ancrer dans sa chair, questionner son âme, Mélina prit peur, ou du moins se contenta de prendre ses jambes à son cou et de fuir. Plus loin. Ailleurs. La fuite, devenue son ultime recours face au danger de l'incompréhension et des bousculades, la mena dans un couloir vide où elle put poser sa tête contre un pan de mur et respirer. Inspirer. Expirer. Au troisième soulèvement de sa poitrine, quand sa respiration se fit plus calme, Mélina se tapa doucement la tête contre son appui, deux petits coups sans violence, pour se rappeler à l'ordre. Rouvrant les yeux, elle s'obligea à s'accrocher à tout ce qui l'entourait, l'air, le temps, le mur, tout. Et, à nouveau, la fuite s'imposa à elle et ses jambes se remirent en mouvement quand elle dut s'arrêter brusquement alors qu'un oiseau en papier lui voletait sous le nez.

    Elle n'eut pas à réfléchir longtemps pour deviner qu'il s'agissait sans doute d'une missive de Garrett, la lecture des deux premiers mots la confortant dans son idée. Des mots rédigés rapidement, d'une écriture penchée dont elle commençait à reconnaître les boucles et les ponctuations, porteur d'un amour auquel elle s'interdisait de donner toute réponse pour l'heure. S'ouvrir à quelqu'un, d'autre qu'Azalée, de cette manière, avec cette intensité l'effrayait plus que tout. Se donner à cœur perdu, à une autre personne que soi, c'était ouvrir des portes qu'elle s'entêtait à tenir fermées, à se faire mal. Elle n'avait pas le temps pour ça.
    Vérifiant que personne ne l'observait, et surtout pas l'intéressé, Mélina froissa le papier dans son poing quelque peu tremblant, et reprit son chemin dans les couloirs pour rejoindre les sous-sols où elle échangea le mot de passe contre l'autorisation d'entrer dans sa salle commune. L'ambiance froide, et le silence, de la salle des Serpentards lui indiqua qu'elle était seule dans les lieux, lui arrachant un léger sourire satisfait.

    Traversant le salon, la jeune fille rejoignit son dortoir sans se presser afin d'y déposer sacs et contenu qu'elle avait gardé dans les bras, pour attraper un livre qu'elle avait laissé dans ses draps et redescendre pour prendre possession de l'un des sofa.
    Jambes ramenées contre sa poitrine, livre sur les genoux, Mélina s'autorisa un regard sur la pièce y découvrant les vestiges de ce qui avait dû être une discussion mouvementée entre les murs, et caressa ensuite la couverture de son roman pour découvrir la première page, qui accapara son regard au bout de quelques lignes. Et alors que l'héroïne, dont elle se surprit à vivre les aventures aussi rapidement, quittait sa demeure en des pas décrits comme précipités pour claquer la porte, un bruit de pas et d'intrusion bien réelle sortit la sorcière de l'écume de ses songes en un sursaut qui fit tomber l'ouvrage au sol.

    Sans quitter sa confortable place, dans le sofa, la jolie brune se laissa glisser en avant une main au sol pour s'appuyer, l'autre récupérant l'ouvrage, pour finalement se redresser et retrouver sa page non sans lever un regard intrigué sur la personne qui venait de bousculer son moment de détente. Juliet, mais pas celle de Roméo, se dessina devant Mélina qui afficha un sourire forcé pour l'accueillir, peu encline aux effusions de joie pour l'heure. « Bonjour » laissa-t-elle échapper de ses lèvres à peines mouvantes, par politesse avant de retrouver l'imaginaire agréable de son roman.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Breath, just breath. | Juliet Breath, just breath. | Juliet EmptyMer 26 Oct - 21:05

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Juliet se réveilla, non pas en un sursaut, comme on aurait pu le croire mais doucement, calmement. Elle était tout simplement déroutée, ne sachant pas véritablement où elle se trouvait. Ainsi, elle s'assit dans son lit, à l'affut d'un signe, n'importe lequel, qui pourrait lui indiquer l'endroit où elle se trouvait. Mais elle ne vit rien. Pas une seule ombre, pas le moindre rayon de lumière, pas un grain de poussière flottant dans l'air ambiant. Rien. Elle tendit l'oreille. Le moindre bruit, le moindre son pourrait être une information capitale pour elle. Mais là encore, rien. Elle se trouvait dans le noir le plus complet, dans le silence le plus total. La jeune fille commença à paniquer. Sa respiration devint haletante, ses pupilles se dilatèrent. Elle essaya de se lever, en vain. Des mains invisibles la retinrent dans ses draps, elle était comme prisonnière.
Puis elle se rendormit. Elle n'était pas plongé dans le calme profond de ses rêves mais dans un monde où il n'y avait rien, absolument rien, le noir intersidéral.
Et elle se réveilla, sa respiration était hésitante et elle n'avait pas encore ouvert les yeux. Elle les pinçait fort, de peur de voir une autre horreur. Elle sentit qu'on la tenait par les poignés et paniqua encore davantage. Elle voulut crier mais entendit une voix l'appeler : Juliet ! Juliet ! Calme toi ! S'il te plait, s'il te plait. Elle reconnut la voix d'un ami qu'elle connaissait depuis longtemps, une voix qu'elle avait l'habitude d'entendre plus joyeuse et moins... moins affolée. Elle ouvrit les yeux plus grand qu'elle ne les avait jamais ouvert et vit devant elle, son correspondant grecque : Lukà. Elle ne savait pas lequel d'eux deux était le plus soulager. Probablement lui. Ou peut-être elle… Dès lors qu'il vit ses yeux ouverts, il lui sauta dessus et la serra dans ses bras murmurant : ça va aller, ça va aller. Juliet, quant à elle, était contente qu'il soit là. Contente que cet horrible cauchemar soit enfin terminé. Il la prit par la main et tout deux se rendirent à la salle commune, mangèrent quelques gâteaux et critiquèrent leurs professeurs en riant.
Une fois terminé, Lukà monta les escaliers en direction du deuxième étage tandis que Ju' avançait droit vers les cachots. Elle appréciait vraiment Lukà, bien qu'elle fut étrangement surprise lorsqu'elle le rencontra pour la première fois. Mais elle l'aimait bien. La jeune fille prononça le mot de passe qui lui permettait d'accéder à la salle commune des Serpentard. Elle aimait cette pièce soigneusement décorée. Elle s'y sentait comme chez elle. Lorsqu'elle entra, Juliet vit une jolie brune installée dans un sofa, cette dernière fit tomber le livre qu'elle avait dans ses mains et dont Ju' essaya de lire le titre, en vain. Elle avança vers la jeune fille qu'elle connaissait déjà, il s'agissait de Mélina. Juliet l'aimait beaucoup enfin, là tout de suite, elle la trouvait agréable. Une fois que sa camarade eut repris place, la jolie rousse resta debout devant elle. Bonjour, lui lança Mélina avec un sourire quelque peu étrange dont Ju' se contenta. Salut toi, répondit Juliet avant de prendre place à côté d'elle sur le sofa. Elle s'était déjà replongé dans son livre alors que Juliet s'exclamait : Qu'est-ce-que tu lis ? Je n'ai pas l'impression de connaître ce bouquin ! Elle fixait Mélina, attendant une réponse qui tardait à venir. La jeune brune semblait totalement absorbée dans ce livre dont Juliet essaya, une fois encore, de voir la couverture. Remarquant la position légèrement… étrange de sa camarade, qui s'était penchée au point de quasiment tomber du sofa. Mélina leva les yeux de son livre, semblant quelque peu surprise.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: Breath, just breath. | Juliet Breath, just breath. | Juliet EmptyDim 6 Nov - 17:43

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    Mélina eut vite fait de replonger dans son ouvrage, ignorant volontairement, ou par habitude, les bruits environnants qui auraient pu la déconcentrer. En temps normal elle détestait lire en compagnie de ses camarades, de maison ou pas, qui, à son goût, faisaient bien trop de bruits pour que cela fut supportable. Il lui fallait un silence quasi-religieux pour parvenir à sombrer dans l'imaginaire de ses romans, se retrouver confronter à cet univers, sans peur d'en être arrachée brutalement par des éclats de rire environnant. En revanche, qu'une seule personne vint à se glisser dans sa bulle, pendant qu'elle se repaissait de ses bibles, ne la dérangeait pas tant, surtout s'il s'agissait de Juliet. Du moins pas dans ses bons jours où la compagnie de la jolie blonde lui aurait fait le plus grand bien. Dans ces jours-là, Mélina aurait quitté avec plaisir sa lecture pour échanger quelques mots avec son amie, bien sûr elle aurait grincé des dents d'avoir à cesser de lire mais cela n'aurait été que pour la forme. Malheureusement, aujourd'hui n'était pas un bon jour. La brunette avait besoin de calme, de repos, de solitude pour se confronter à ses pensées et à celles de l'héroïne du roman, aussi la venue de Juliet fut perçue comme une intrusion néfaste.
    Cela lui arrivait souvent de changer d'avis sur la serpentarde. Tantôt amies, tantôt ennemies, il n'arrivait pas un jour sans qu'elles fussent l'une ou l'autre, incapables de se poser vraiment. Le problème venait sûrement de Mélina, qui n'arrivait jamais à apprécier complètement les personnes qui la dominaient ou la forçaient, parfois inconsciemment, à se remettre en question. Après tout, avec un ego comme le sien, c'était difficile d'accepter les critiques.

    Si Juliet se déplaça doucement jusqu'à elle, Mélina eut la sensation que son ombre se dressait devant elle avec brutalité, l'obligeant à décrocher de son livre pour la regarder. La saluant elle s'installa à ses côtés, obligeant la brunette à descendre ses jambes du sofa pour effleurer le sol de ses pieds nus, retenant un frisson au contact frais. La question de la jolie blonde, si elle relevait simplement de la politesse, ou de la curiosité, sonna comme une intrusion violente et douloureuse dans son univers. Partager sa passion pour sa lecture c'était comme laisser l'autre pénétrer son être, violer son âme. Mélina pinça donc les lèvres.

    Son regard fit le trajet entre la couverture du livre, qu'elle avait refermé tout en coinçant son index à la page où elle en était, et sa camarade qui l'observait fixement. Sans la quitter des yeux, l'endeuillée finit par lâcher d'un ton plat, sa main libre se glissant sur le bouquin : « un roman. » Réponse simple, sans adjectif de plus. La brunette connaissait très bien les préjugés de Juliet sur les moldus, et ne désirant pas s'embarquer dans un débat sur l'utilité ou la place des sang-de-bourbes dans leur univers ne l'intéressait pas.
    Si il arrivait que Mélina s'en prenne à ses camarades de sang impur, pour de bonnes raisons ou non – quoiqu'en général elle n'avait pas besoin de raisons pour s'en prendre aux gens -, elle se moquait pas mal de ces questions-là. Pas qu'elle n'avait pas, parfois, une envie particulière de s'en prendre à eux pour les rabaisser, mais simplement elle ne se considérait pas en droit de les dénigrer et ce même si elle se savait parfaite.

    Mal à l'aise face à la position et à la curiosité de sa camarade, Mélina finit par se déplacer légèrement et sourit très peu. Sauvage, elle avait toujours du mal avec la proximité des autres, un des défauts qu'Azalée avait réussi à endormir en l'habituant à sa présence. Relevant les yeux vers Juliet, fronçant un peu les sourcils, le dos droit, elle se mâchouilla la lèvre inférieure. « Comment s'est passée ta matinée ? Tu m'as l'air plus en forme que d'ordinaire. On aurait passé une bonne nuit ? » Et si Mélina n'était pas vraiment du genre aux sous-entendus un brin pervers, cette fois-ci elle était prête à faire une entorse pour se débarrasser de la curiosité de Juliet.
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