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 You used to be my ashtray - Birdy&Zachary

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Message(ϟϟ) Sujet: You used to be my ashtray - Birdy&Zachary You used to be my ashtray - Birdy&Zachary EmptyMer 30 Oct - 23:13

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You used to be my ashtray

‘Je ne crois en fait pas qu’il y ait de bien ou de mal. C’est Shakespeare qui parlait d’un point de vue singulier à chacun qui rendait les choses bonnes ou mauvaises. Cette vision des choses est en fait très intéressante.’ Zachary but une gorgée de bière-au-beurre, petit doigt levé, en écoutant avec attention la jeune fille assise à côté de lui – non, collée à côté de lui. Un peu trop à son goût, elle le dégoûtait. Mais être populaire avait ses fardeaux à assumer, aussi se laissait-il faire avec un sourire charmeur, posant une main sur son épaule alors qu’il ne la connaissait même pas. Elle parlait de pro-révélation et de choses auxquelles elle ne semblait rien connaître, et plutôt que de lever les yeux au ciel, il restait là à écouter ses conneries. Prendre son mal en patience, c’est ce qu’il s’était juré de faire, c’est ce qu’il avait toujours fait. Il jeta un bref coup d’œil à sa montre alors qu’elle déblatérait ses arguments sans fondements et releva la tête, la coupant en pointant son doigt devant lui. ‘Excuse-moi Helena, j’ai une affaire à régler. On se voit demain à 14heures, comme promis.’ Il lui sourit, posa sa main sur son épaule chaleureusement, se leva et déguerpit de la grande salle pendant qu’il en était encore temps. Cette fille se révélait être un vrai pot de colle quand elle le voulait et après une journée entière à sourire à tous ces imbéciles qui racontaient des conneries sans même réfléchir, le jeune homme avait besoin de respirer un peu.

Et Zachary ne voyait qu’un lieu propice au repos qu’il avait durement mérité. Là-haut, sur la plus haute tour de Poudlard, normalement réservée à ces amoureux en quête d’un endroit stable pour se retrouver. Il fallait dire qu’il s’y rendait souvent, mais surement pas pour les mêmes raisons puériles et stupides de ces gamins en proie à des réactions à fleur de peau, irréfléchies. Lui y voyait, au travers de cette vue splendide, son avenir, un monde tel qu’il l’aurait reconstruit, et s’y reposer, sans se poser de questions, sans réfléchir à autre chose que ces fantasmes d’un futur imaginé. Il grimpa les trois étages et le nombre incalculable d’escaliers le séparant de la tour, saluant au passage quelques élèves dont il ne connaissait même pas le prénom mais qui eux, l’avaient reconnu, s’arrêtant pour demander des nouvelles de l’un d’entre eux dont il se rappelait avoir entendu une maladie méconnue. Il n’aspirait qu’à une chose ; être arrivé pour enfin ne plus voir les têtes de tous ces crétins qui défilaient devant lui, persuadés d’être des gens biens, persuadés d’exister, alors qu’ils étaient inconnus pour tous, alors qu’ils n’étaient personne. Il inspira une dernière fois, légèrement essoufflé par les marches qu’il venait de grimper ; c’était la dernière ligne droite, le dernier effort avant son arrivée fulgurante à l’Observatoire. Il sourit, satisfait, et poussa violemment la porte, sans prendre la peine de la refermer. Mais quelque chose le contrariait déjà ; des cheveux roux. Putain il ne serait pas seul ! Certes il avait eu de la chance de ne pas tomber sur un couple en train de se bécoter, mais cette chevelure, il la connaissait, et peut-être un peu trop. Et face à une entrée si fracassante, il va de soi que la jeune fille n’était pas restée les yeux dans le vide à regarder la belle vue qui s’affichait face à elle. Le soleil était déjà couché, il ne restait que les lueurs de différentes couleurs dans le ciel alors que l’atmosphère s’était déjà rafraichie. ‘Dormswood, quelle surprise’. Sans plus s’intéresser à elle, il alla s’appuyer sur un rebord de la tour, face à la vue, et prit une grande inspiration avant de souffler, sans faire attention à elle. Mais la vérité, c’est qu’il ne pouvait pas l’ignorer, et qu’elle perturbait son moment de méditation favori. Grognasse. Elle le dérangeait, mais bien sûr il n’en dirait rien. Quoi que.

Depuis qu’elle avait découvert qu’il n’avait fait que l’utiliser, elle ne se gênait pas pour le descendre et lui rappeler quelle genre de merde il était, ça le faisait sourire, sardoniquement. Avec le temps, il s’était attaché au petit rouge gorge, sans jamais rien ne lui avouer, et bien sûr, fierté maîtresse de tout lui avait empêché d’essayer de la rappeler quand elle s’était enfuie, dégoutée par le jeune homme. Dormswood. Une appellation qui sonnait faux entre ses lèvres, lui qui l’avait toujours appelée par son prénom, mais une distance qui s’était imposée entre eux. Il ne se laisserait plus atteindre par ses mots, elle qui tentait vainement de le détruire. Elle n’y arriverait pas, il se l’était promis, et pour le moment ses efforts s’étaient révélés inutiles. La seule vérité, c’est qu’avec elle, il pouvait se révéler vrai. ‘Je dois bien avouer que j’aurais préféré me retrouver en tête à tête avec quelqu’un d’un peu plus intéressant, mais maintenant que nous sommes là, parlons’. Trois mots pour lui rappeler qu’il l’avait utilisée. Au fond, il prenait un malin plaisir à la torturer, parce que c’était la seule manière qu’il lui restait d’attirer son attention. D’un coup de baguette discret, il ferma la porte de l’Observatoire. Il ne voudrait pas qu’elle se défile si facilement. Il faut bien avouer que Zachary avait peu de qualités – quoi que lui s’en trouvait des milliers – mais on ne pouvait lui reprocher sa maturité. En parler, voilà quelque chose qui pourrait peut-être faire avancer les choses. ‘Et bien quoi, tu n’as rien à me dire, Dormswood ?’. Il n’avait pourtant pas détaché son regard de la vue. Il esquissa un sourire. Il était maître de la situation, du moins il en avait l’impression, et ça lui plaisait, énormément. Il se retrouvait avec quelqu’un qu’il appréciait, et qui le lui rendait mal. Ainsi soit-il. Amen.
© fiche créée par ell

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Message(ϟϟ) Sujet: Re: You used to be my ashtray - Birdy&Zachary You used to be my ashtray - Birdy&Zachary EmptyVen 1 Nov - 1:55

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Birdy aimait être en hauteur, se sentir libre et épanouie. Sentir le vent frais lui caresser sa peau blanche, laisser ses cheveux se mêler au vent libérateur, Liberté. Le petit rouge-gorge ressentait ce besoin d’être au plus haut, loin de tous, fermer les yeux et se laisser aller à ces bourrasques de vents. Et souvent, quand le petit oisillon se décidait à monter tous ces étages, grimper tout en haut de Poudlard pour admirer ce paysage merveilleux, la brunette prenait avec elle son meilleur ami, allié, serviteur. Celui qui jamais ne la tromperait, abuserait de sa confiance, son précieux violon fait de bois et de corde. Il y a encore peu de temps, la jeune gryffondor s’était enorgueillie, elle pensait que sa musique pouvait toucher le cœur d’autrui, qu’elle pouvait changer une personne … Ou tout du moins changer l’avis d’une personne à son propos. Grave erreur, fa ux jugement. Elle n’était pas encore assez mature. Mais qu’importe, elle savait comment se protéger.

Alors, en haut de cette tour, tout en haut de Poudlard, elle continuait à se laisser bercer par une musique qu’elle jouait, tournant au fil du vent et de son archer. C’était simple, c’était de longues notes, et pourtant comme à chaque fois que Birdy entendait du violon, elle se laissait bercer. Pour elle, c’était plus que de la musique, c’était la plus belle forme de magie, c’était une musique qui faisait danser les ombres. Elle fait glisser son pied, son corps suit le mouvement. L’oisillon prend son envol doucement et ses yeux fixent le spectacle magnifique que cette vue offre. Personne ne peut l’entendre, elle est bien trop haute. Elle joue pour elle. Birdy joue pour ces oiseaux qu’elle affectionne tant. Petit à petit, sa petite bulle se fermait sur elle, l’enivrant, l’enfermant. Birdy oubliait, souriait. Peut-être aurait-elle été prête à pardonner ? Passer l’éponge. Rayer de sa vie et revoir ce garçon comme un simple être vivant orbitant à l’extérieur de son petit univers, loin d’elle, ne pouvant la blesser. Car elle était maitre de ce monde et quiconque voulait ne serai-ce qu’ébranler sa barrière tomberait de haut.

Elle était rancunière. Très rancunière. Et elle savait avec qui se liguer pour faire tomber ses ennemis. Un rythme plus rapide, des pas plus précis. La danse avec le vent s’apprête à se terminer alors qu’elle joue les derniers accords. L’illuminée. C’était ainsi que certains la nommaient. Depuis qu’il l’avait trompé, dieu sait qu’elle genre de réputation s’était rajoutée. La prenait-on pour une petite amie bafouée qui désirait se venger de son ex ? Le rythme s’accélère. Elle s’énerve.

Et rageusement elle termine le morceau, faisant glisser l’archer sèchement avant de reprendre son souffle. Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle était essoufflée … Et la porte s’ouvrir en fracas. Elle ne serait plus seule. Birdy se retourne et fixe le nouveau venu. Le fils de chien. Ce visage qu’elle retiendrait encore dans dix ans, lui qui désirait graver les mémoires avait réussi à s’imprégner dans la sienne.

L’atmosphère et le décor auraient été rêvés pour un petit couple dans la fleur de leur amour. « Dormswood, quelle surprise ». Elle reste droite, elle le fixe, suit son mouvement jusqu’à s’appuyer contre la rambarde. Et elle fixe ce dos avec mépris. Jamais Birdy ne pensait haïr autant une personne qu’en la présence de Zacchary Weaver. Birdy le regarde et ne dit rien, se contente de juste enrager, hurler, pester. Son sang ne fait qu’un tour, ses yeux hurlent à la vengeance. Mais pas maintenant. Se serait bien trop facile. Et pourtant elle pouvait avoir sa vengeance, il lui suffisait juste de tendre sa main et de le pousser. Il tomberait. Et lui ne savait pas voler, il avait vendu ses ailes depuis déjà bien longtemps.

« Zac » avait paru être un si bon ami, s’intéressant toujours à elle, lui offrant de bons moments de rires et de détentes. Elle l’avait adoré comme on adore ces amis si précieux que l’on pense si rare. Et il n’était qu’un maitre manipulant un pion. Mais Birdy renverserait cet échiquier. Oh oui. Mais pire que tout, elle était la seule à voir son vrai visage. « Je dois bien avouer que j’aurai préféré me retrouver en tête à tête avec quelqu’un d’un peu plus intéressant, mais maintenant que nous sommes là, parlons. » Elle hausse un sourcil tout en serrant le manche de son violon … Les cordes la blessent, lui font mal. Sans doute qu’elle finira par s’ouvrir et devrait se rendre à l’infirmerie. Mais cette douleur lui permet de tenir bon. De garder une certaine prestance. « Parce qu’il existe des personnes en ce monde qui t’intéresse plus que ton propre reflet Weaver ? Je suis impressionnée, tu m’as caché ce petit côté « sensible » de ta personnalité ». Il n’était qu’un amas de pierre sans émotion. Il lui aurait été tellement facile de mettre fin à cette conversation, de disparaitre. Mais la porte se verrouilla.

Agacement. Elle avait envie de le frapper. Pour qui se prenait-il ? « Et bien quoi, tu n’as rien à me dire, Dormswood ? ». Si. Elle avait bien des choses à dire, à hurler, à pleurer. Son humiliation, sa confiance bafouée, cette amitié dans laquelle elle croyait sottement piétinée. C’était encore douloureux, c’était encore humiliant. Et à chaque fois qu’elle le voyait, ce petit monde qu’elle affectionnait s’effritait pour lui faire affronter la réalité. Et dire qu’elle l’avait aidé, qu’elle faisait la moue quand une de ses amies disait du mal du garçon. Elle aurait pu tomber amoureuse de lui. Au lieu de ça elle le fixait de cet air froid et méprisable. « Tu penses me retenir ici avec un simple petit sortilège Weaver ? ». La brunette posa son violon sur le sol et se changea en rouge-gorge, appréciant la sensation et vola autour de lui avant de se reposer en se transformant. « Si je le veux, je m’enfuirai en volant. Ou je n’aurai cas utiliser ma baguette pour débloquer cette porte. »

Birdy n’aimait pas être sous-estimé. Oui, elle était différente, immature, maladroite. Mais elle savait user de la magie et n’hésiterait certainement pas à s’en servir sur lui. Doucement elle s’appuya contre le rebord. Birdy pouvait s’en aller. Elle le pouvait. « Mais toi, tu n’as rien à me dire ? » Une dernière question. Elle savait qu’il lui rirait au nez, affichant sa supériorité, sa puissance, son opulence. Birdy le savait pertinemment. Mais elle était optimiste. Et croyait en l’homme. Et au fond elle espérait juste entendre un « ce n’est pas ce que tu crois », bien que cela le soit. Zacchary avait troqué ses ailes contre sa puissance et elle n’y pouvait rien.
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: You used to be my ashtray - Birdy&Zachary You used to be my ashtray - Birdy&Zachary EmptyDim 3 Nov - 0:28

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    Il était la froideur incarnée, avait quelque chose d’intimidant, de passionnant. Ses lunettes noires, sa cigarette, son long manteau de cuir, un stéréotype que Zac avait toujours admiré. Et qu’il voulait surpasser, même dans la tombe. Son père avait été l’homme le plus impressionnant qu’il n’eut jamais l’occasion de rencontrer, un homme qu’il s’était juré d’un jour, battre, surplomber. Son ambition, son cœur de pierre, tout, tout avait une explication, une justification. Mais que personne ne connaitrait, jamais, il se l’était juré. Aussi pouvait-on le traiter de tous les noms, Zac y survivrait, Zac surmonterait. Car il avait une priorité, de taille, celle de montrer à sa famille qu’il valait quelque chose, que les cendres de son père vomissent sa puissance. Il garderait le regard haut, même devant ce petit oiseau au regard haineux. Ô, s’il devait définir ce qu’était l’amour, certainement aurait-il parlé de son expérience fraternelle avec elle. Après tout, ne dit-on pas que le sentiment le plus proche de l’amour est la passion ? Comment d’une telle amitié avaient-ils pu passer à de tels étrangers ? S’il regrettait hier, lui arrivait à voir demain. Et il était heureux de constater qu’elle aussi, commençait un peu. A se lever un peu, de son monde dans lequel elle s’enfermait. Qu’elle aussi, commençait à avoir un but. Et d’un certain côté, Zachary était heureux de voir que, même si c’était au travers de la haine, même s’il fallait pour ça qu’ils s’entretuent, elle ressortait de son opiniâtreté, de sa personnalité en sa présence. C’était à celui qui serait le plus froid – employé des noms de famille, de quoi faire rire un mort. Eux qui avaient été si proche ne trouvaient rien de plus pitoyable que de s’interpeler de façon neutre, comme des inconnus. Mais ils ne l’étaient pas – pourquoi ne pas l’assumer ?

    ‘Parce qu’il existe des personnes en ce monde qui t’intéressent plus que ton propre reflet Weaver ? Je suis impressionnée, tu m’as caché ce petit côté « sensible » de ta personnalité.’ Il sourit, elle marquait au moins un point. ‘Ne crois pas tout savoir de moi Birdy, tu pourrais être agréablement surprise. Ton petit côté « rancunier » qui t’aveugle, surement ?’. Il n’avait même pas pris la peine de se retourner, trop absorbé par la vue devant lui.

    « Toute passion mène à la destruction ». Voilà ce que décrivait cette situation, une citation bête et pourtant si réelle. Ils avaient été inséparables, et à aujourd’hui ils se détruisaient, seuls, dans leur solitude respective. Mais Zac y survivait, étonnamment mieux que ce qu’il n’avait pu se l’imaginer. Si les débuts furent durs, à aujourd’hui, il commençait à se faire à cette relation bancale qui s’était installée entre eux deux. De toute façon, l’anglais était plus fort que tout – la solitude, la tristesse, les regrets. Il avançait dans toutes les situations, un ouragan qu’on ne pourrait arrêter que part la mort. Il ne la regarda même pas lorsque, fière, elle se transforma en ce petit oiseau qui lui ressemblait tellement. Il n’avait qu’à tendre la main, qu’à l’attraper et qu’à serrer. Il lui aurait montré qu’elle n’était rien de plus qu’un oiseau briser. Il l’aurait ensuite jetée. Au lieu de ça, il jouait avec une pierre sur le bord de la tour, pierre trouvée ici-même. Il sourit à l’idée de la démolir sans le moindre effort avant de se rappeler que ça ne lui apporterait qu’embrouilles et mauvaise réputation – impossible de devenir ministre avec une mort sur les doigts (et avouons qu’il n’en avait pas foncièrement envie). Elle se retransforma et lui fit un blabla sur le fait qu’elle n’était pas prisonnière. Idiote, il ne releva même pas. Il n’avait pas voulu l’enfermer, bien sûr qu’elle n’aurait qu’à jouer de sa baguette pour sortir – et encore, tourner la poignée suffirait ! – ou qu’elle pouvait s’envoler. En fait, Zac s’en fichait, il avait voulu marquer le coup, lui montrer qu’il voulait être seul avec elle, lui parler. Mais elle ne semblait pas l’avoir compris, l’avoir pris pour un défi. Ainsi soit-il, il ne répondit même pas, l’ignorant, préférant se concentrer sur la vue qui s’assombrissait de plus en plus. Avait-il des choses à lui dire ? Ce qui était sûr c’est qu’elle ne ferait pas le premier pas, elle trop braquée, peut-être trop immature aussi. Surtout blessée, d’ailleurs. Jouer à l’enfant, lui aussi savait le faire, et plutôt bien. Mais ce n’était pas la peine, maintenant il s‘agissait d’être adulte, d’être sincère et surtout, réaliste.

    ‘Ce n'est pas ce que tu crois.’ Il jeta la pierre au loin, l’observant s’éloigner, voler, puis tomber. ‘C’était un jeu au début, je me dois au moins de le reconnaitre. Au début.’. Il se tourna vers elle. On ne savait s’il était sincère ou menteur. ‘Mais quoi que je dise tu ne l’écouteras pas. Tu me permettras donc d’économiser ma salive, parler dans le vide ne fait pas partie de mes habitudes.’

    C’était tellement vrai. Il aurait beau essayer de courir derrière ce passé, de rattraper ses mensonges, elle n’y verrait que du feu. Il  avait brûlé leur confiance, elle ne ferait que penser qu’il ment encore pour se rattraper et continuer à l’utiliser. Et Zac ne se retournait pas derrière cette complicité qui les liait autrefois. Aujourd’hui tout avait été anéanti, et elle le verrait comme un menteur, à jamais ; aussi ne gaspillerait-il pas plus sa salive, à moins qu’elle en ait besoin, à moins qu’elle le lui réclame, et alors il saurait qu’elle pourrait de nouveau lui faire confiance. Mais pourquoi se mentir ? Rien n’avancerait plus, et ça le fit sourire. Il lui sourit, gentiment, avant de regarder de nouveau le paysage froid qui s’offrait à lui. Il avait perdu sa reine, mais ça ne voulait pas dire que la partie était finie. Elle ne faisait, en fait, que commencer.
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