D’aussi loin que je me souvienne, tout débuta un matin de février. Je me tenais assis au sol, une boite métallique cabossée entre mes jambes. A l’intérieur gisaient quelques soldats de plombs, maigres jouets pour le gosse que j’étais. Mes mains allaient et venaient de la cavité de la boite au tapis bon marché, posant difficilement mes soldats debout tant mes petites mains tremblaient. Un éclat plus vif que les autres m’avait fait sursauter, reportant mon attention sur les cris violents et coléreux provenant de la porte. Deux langues aux phonèmes différents se combattaient, l’une plus grave, l’autre plus slave. Elles se mélangeaient, alliant divers mots des deux langues sans s’encombrer du sens parfois confus. Du moment que toute la rancœur, que toute la haine la plus profonde se fasse sentir. Je me revois, petite chose perdue que j’étais, au milieu de ce salon impersonnel aux murs imprégnés d’humidité et au lino jaune pisse, retenant vaillamment mes larmes, rejouant silencieusement la bataille aseptisée de mes braves compagnons de plomb.
Ce ne fut pas la seule crise familiale à laquelle je dus faire face. Hélas. Elles se multiplièrent au fur et à mesure de ma croissance. Les raisons étaient simples et résidaient en un seul mot, un seul mot tant aimé et hait : money. Les difficultés pécuniaires que nous rencontrions à cette époque étaient invivables. Mère se plaignait sans arrêt du peu d’argent que Papa ramenait. Celui-ci enchainait petits boulots sur petits boulots, CDD et autres contrats à courte durée. Le chômage le faisait déprimer, et sa santé s’en faisait ressentir. Plus d’une fois, le peu d’économie que nous avions partit dans les médicaments pour le soigner, ce fabuleux pays n’ayant toujours pas crée de sécurité sociale. Mère étant incapable de parler plus de trois mots de suite dans la langue de Shakespeare, elle se faisait souvent refuser aux entretiens d’embauche malgré son visa légal américain. J’avoue avoir volé plus d’une fois à l’étalage tant la situation était critique. La condition instable dans laquelle nous vivions n’arrangeait en rien mon caractère renfermé et turbulent.
La magie, en cet instant, m’apparaissait comme un rêve utopique. Un art crée par des tours de passe-passe habiles, des histoires de rapidité et de dextérité par des gens du cirque ou bien des artistes de rue. Oui, je côtoyais bien souvent la magie à l’époque, mais celle-ci n’était qu’illusion. Une illusion bien rôdée, vouée à faire briller les yeux des gamins et à les faire rêver. La nuit, le monde sombre dans lequel je vivais se voyait illuminé par des rêves extravagants, où des hommes aux allures ténébreuses se promenaient un bout de bois en main, et où les chouettes servaient à faire correspondre le courrier plutôt qu’à servir de décoration empaillée chez la mégère du dessous. En y repensant, ce fut sans doute la seule démonstration d’un quelconque pouvoir durant mon enfance. Pas d’étincelles magiques ou de lévitation inconsciente. Juste quelques visions absurdes et inutiles dans mon sommeil profond.
Et puis un jour, semblable aux autres dans le déroulement de sa matinée – déjeuner, faire quelques devoirs, écouter la station pop dans la cuisine –, Papa revint, un micro-sourire aux lèvres et les yeux brillants de larmes contenues. Je crois que ce qui m’a le plus marqué dans cette matinée ne fut pas la lettre d’acceptation dans la main de mon père mais le baiser échangé sans un mot entre mes parents, rompant par ce fait la monotonie de ma vie. Pourtant, un baiser, ce n’est rien pour vous. Une preuve d’amour toute bête, qui redonne de la bonne humeur et assure la stabilité d’une famille entière. Mais je venais de voir la réconciliation muette d’un couple qui se déchirait depuis ma naissance. Un certain soulagement m’avait envahi, et la culpabilité inconsciente que j’éprouvais venait d’être allégée d’un poids. Après tout, peut-être n’étais-je plus la cause de ces disputes incessantes.
Le contrat que venait de décrocher mon père concernait un poste en Angleterre, dans l’industrie nautique près de Liverpool. Un emploi à plein temps, avec logement de fonction compris. Que valait une traversée de l’Atlantique face à un revirement de cette envergure ? Ainsi, après mon premier voyage en bateau quelque peu chaotique et révélant un mal de mer insoupçonné, je foulais pour la première fois le sol britannique, un espoir brulant au creux de mon ventre. Intenable, j’allais et venais au milieu de la foule, effrayant plus d’une fois mes parents à l’idée d’une quelconque perte de leur unique enfant. Nous arrivâmes par la suite à bon port, découvrant un charmant quartier réaménagé pour les ouvriers et ingénieurs de l’entreprise. Cela changeait grandement par rapport à notre deux pièces du Delaware, et c’est sur de bonnes bases que recommençait notre semblant de vie, ragaillardie par la nouveauté.
Je vous omettrais volontairement les trois années suivantes qui, bien qu’agréables, furent secondaires dans mon histoire. Nous en sommes donc à ce fameux jour de mes douze ans, un jour qui en dehors d’être celui d’un anniversaire, fut celui de l’arrivée d’une lettre quelque peu décalée. La lettre ne fut pas la seule chose décalée, d’ailleurs, car le bonhomme l’accompagnant était une véritable curiosité. Un fou au pantalon élimé couleur prune et à la veste moutarde, parlant d’une école de sorcellerie, prouvant par A+B que je possédais des pouvoirs magiques et que je devrais aller à Poudlard à la prochaine rentrée scolaire afin de maitriser au mieux mes aptitudes peu communes. Je crois me souvenir que lors de cette annonce, j’étais terrifié. Terrifié à l’idée de quitter cette nouvelle vie dont je m’accommodais à la perfection, terrifié de me savoir différent de mes parents et de mes amis. Etait-ce une tare ? Pourquoi moi ? Oui, je le vivais assez mal, au début. Comprenez : je venais enfin de trouver une stabilité et boum ! on m’annonçait qu’en fait, non, je partirais d’ici cinq mois vivre dans un château de magiciens, rempli d’autres magiciens, et que j’apprendrais des cours tels que sortilèges ou métamorphose (loin des mathématiques et de la géographie habituelles). Quelle grosse blague ce fut lors de la rentrée, engoncé dans ma « robe » de sorcier toute neuve, ma « baguette magique » dans la poche. Je crois que si on avait dû citer une unique phrase passant dans mon esprit, cela aurait été « Sortez-moi de cet univers de dingues ! »
Pourtant, quelques jours plus tard, je m’étais néanmoins intégré dans un petit groupe, après avoir oublié plusieurs fois de suite le mot de passe de la salle commune. « Tête-en-l’air », appelez-moi. Me voir squatter devant l’entité magique avait dû leur faire de la peine. Quoiqu’il en soit, nous avions rapidement fait connaissance, ce qui m’avait valu ma première vraie crise de fou rire face aux tentatives infructueuses de mes camarades à la prononciation de mon prénom. J’en ris encore, lors de nouvelles rencontres. Bref, ma première année passa rapidement, entre cours, découvertes, peurs atroces, et potions explosées. Ce n’est que lors de l’été de mes treize ans que mes parents m’apprirent une nouvelle qui me fit éclater de joie : l’arrivée d’une petite sœur. Je n’étais plus seul, j’avais enfin quelqu’un avec qui jouer lors de mes périodes à Liverpool. Certes, après sa naissance, ce n’était qu’un petit être. Mais face à cet évènement, je vivais mieux le fait d’aller à Poudlard tout au long de l’année. Mère avait de quoi s’occuper à longueur de journée, Papa avait une source de bonheur en rentrant après son travail, et rien que ça me rassurait. A mes yeux, ce bébé était comme une sorte de substitut de moi-même, mais contrairement à d’autres qui auraient été jaloux, je l’acceptais très bien, même que ça me convenait.
Les années passèrent. Mon caractère s’affirma, je n’étais plus aussi renfermé qu’au début grâce à la vie sociale que je possédais au château. Passer de quatre relations à une bonne cinquantaine aidait grandement. Certes, j’étais toujours aussi pénible, empoté et obstiné, mais il faut croire que cela faisait mon charme. Sauf avec les filles. L’adolescence est une période enrichissante, car nous autres, garçons, sommes intrépides. Nous n'avons peur de rien, le monde nous appartient. Et de ce fait, cette vérité en tête, je me faisais un plaisir de tester mes talents de séductions sur ces damoiselles, toutes maisons confondues. Les résultats ne furent pas très probants, allant du simple refus au sort de saucissonnage en plein milieu du hall. Mon charme irrésistible les faisait toutes craquer, j’en étais sûr. Elles devaient juste être un peu timides, à l’époque. Il n’y avait pas de quoi me dissuader de continuer. Mon dernier râteau date d’ailleurs de la semaine dernière. Une charmante demoiselle à la chevelure de feu qui ne s’y est pas pris par quatre chemins pour m’exprimer son refus d’une « quelconque relation avec un goujat tel que toi, Stoker. Merlin ressuscitera le jour où cette idée m’effleurera à peine l’esprit. » Ma joue se souvient très bien de la fin de cette discussion, merci.
Maintenant, assis à même le sol du dortoir, alors que mes camarades se préparent pour le repas de ce soir, je relis ce que je viens d’écrire et je me demande quel est l’intérêt d’un tel parchemin. Peut-être une mise au point avant de passer mes Aspics. Marquer noir sur blanc toute l’histoire de ma courte vie, avec d’abord ses bas, puis maintenant ses hauts. Un besoin inconscient de faire place neuve pour mieux tourner la page. Je pense pouvoir écrire sans crainte que Poudlard fut ma rédemption. Je suis enfin tel que j’aurais dû être depuis mon enfance, un garçon qui a pu apprendre de ses malheurs. Un garçon buté, maladroit, intrépide, un brin masochiste pour m’acharner sur les filles inaccessibles, mais aussi ouvert, calme, et protecteur (sans doute un peu trop avec le bout de chou de la famille). Je me sens bien. Niveau maturité, ce n’est pas encore ça, mais je me soigne. Je me présente, Jhorsljk Stoker, appelé Lee, et je suis un sorcier.
Ce ne fut pas la seule crise familiale à laquelle je dus faire face. Hélas. Elles se multiplièrent au fur et à mesure de ma croissance. Les raisons étaient simples et résidaient en un seul mot, un seul mot tant aimé et hait : money. Les difficultés pécuniaires que nous rencontrions à cette époque étaient invivables. Mère se plaignait sans arrêt du peu d’argent que Papa ramenait. Celui-ci enchainait petits boulots sur petits boulots, CDD et autres contrats à courte durée. Le chômage le faisait déprimer, et sa santé s’en faisait ressentir. Plus d’une fois, le peu d’économie que nous avions partit dans les médicaments pour le soigner, ce fabuleux pays n’ayant toujours pas crée de sécurité sociale. Mère étant incapable de parler plus de trois mots de suite dans la langue de Shakespeare, elle se faisait souvent refuser aux entretiens d’embauche malgré son visa légal américain. J’avoue avoir volé plus d’une fois à l’étalage tant la situation était critique. La condition instable dans laquelle nous vivions n’arrangeait en rien mon caractère renfermé et turbulent.
La magie, en cet instant, m’apparaissait comme un rêve utopique. Un art crée par des tours de passe-passe habiles, des histoires de rapidité et de dextérité par des gens du cirque ou bien des artistes de rue. Oui, je côtoyais bien souvent la magie à l’époque, mais celle-ci n’était qu’illusion. Une illusion bien rôdée, vouée à faire briller les yeux des gamins et à les faire rêver. La nuit, le monde sombre dans lequel je vivais se voyait illuminé par des rêves extravagants, où des hommes aux allures ténébreuses se promenaient un bout de bois en main, et où les chouettes servaient à faire correspondre le courrier plutôt qu’à servir de décoration empaillée chez la mégère du dessous. En y repensant, ce fut sans doute la seule démonstration d’un quelconque pouvoir durant mon enfance. Pas d’étincelles magiques ou de lévitation inconsciente. Juste quelques visions absurdes et inutiles dans mon sommeil profond.
Et puis un jour, semblable aux autres dans le déroulement de sa matinée – déjeuner, faire quelques devoirs, écouter la station pop dans la cuisine –, Papa revint, un micro-sourire aux lèvres et les yeux brillants de larmes contenues. Je crois que ce qui m’a le plus marqué dans cette matinée ne fut pas la lettre d’acceptation dans la main de mon père mais le baiser échangé sans un mot entre mes parents, rompant par ce fait la monotonie de ma vie. Pourtant, un baiser, ce n’est rien pour vous. Une preuve d’amour toute bête, qui redonne de la bonne humeur et assure la stabilité d’une famille entière. Mais je venais de voir la réconciliation muette d’un couple qui se déchirait depuis ma naissance. Un certain soulagement m’avait envahi, et la culpabilité inconsciente que j’éprouvais venait d’être allégée d’un poids. Après tout, peut-être n’étais-je plus la cause de ces disputes incessantes.
Le contrat que venait de décrocher mon père concernait un poste en Angleterre, dans l’industrie nautique près de Liverpool. Un emploi à plein temps, avec logement de fonction compris. Que valait une traversée de l’Atlantique face à un revirement de cette envergure ? Ainsi, après mon premier voyage en bateau quelque peu chaotique et révélant un mal de mer insoupçonné, je foulais pour la première fois le sol britannique, un espoir brulant au creux de mon ventre. Intenable, j’allais et venais au milieu de la foule, effrayant plus d’une fois mes parents à l’idée d’une quelconque perte de leur unique enfant. Nous arrivâmes par la suite à bon port, découvrant un charmant quartier réaménagé pour les ouvriers et ingénieurs de l’entreprise. Cela changeait grandement par rapport à notre deux pièces du Delaware, et c’est sur de bonnes bases que recommençait notre semblant de vie, ragaillardie par la nouveauté.
Je vous omettrais volontairement les trois années suivantes qui, bien qu’agréables, furent secondaires dans mon histoire. Nous en sommes donc à ce fameux jour de mes douze ans, un jour qui en dehors d’être celui d’un anniversaire, fut celui de l’arrivée d’une lettre quelque peu décalée. La lettre ne fut pas la seule chose décalée, d’ailleurs, car le bonhomme l’accompagnant était une véritable curiosité. Un fou au pantalon élimé couleur prune et à la veste moutarde, parlant d’une école de sorcellerie, prouvant par A+B que je possédais des pouvoirs magiques et que je devrais aller à Poudlard à la prochaine rentrée scolaire afin de maitriser au mieux mes aptitudes peu communes. Je crois me souvenir que lors de cette annonce, j’étais terrifié. Terrifié à l’idée de quitter cette nouvelle vie dont je m’accommodais à la perfection, terrifié de me savoir différent de mes parents et de mes amis. Etait-ce une tare ? Pourquoi moi ? Oui, je le vivais assez mal, au début. Comprenez : je venais enfin de trouver une stabilité et boum ! on m’annonçait qu’en fait, non, je partirais d’ici cinq mois vivre dans un château de magiciens, rempli d’autres magiciens, et que j’apprendrais des cours tels que sortilèges ou métamorphose (loin des mathématiques et de la géographie habituelles). Quelle grosse blague ce fut lors de la rentrée, engoncé dans ma « robe » de sorcier toute neuve, ma « baguette magique » dans la poche. Je crois que si on avait dû citer une unique phrase passant dans mon esprit, cela aurait été « Sortez-moi de cet univers de dingues ! »
Pourtant, quelques jours plus tard, je m’étais néanmoins intégré dans un petit groupe, après avoir oublié plusieurs fois de suite le mot de passe de la salle commune. « Tête-en-l’air », appelez-moi. Me voir squatter devant l’entité magique avait dû leur faire de la peine. Quoiqu’il en soit, nous avions rapidement fait connaissance, ce qui m’avait valu ma première vraie crise de fou rire face aux tentatives infructueuses de mes camarades à la prononciation de mon prénom. J’en ris encore, lors de nouvelles rencontres. Bref, ma première année passa rapidement, entre cours, découvertes, peurs atroces, et potions explosées. Ce n’est que lors de l’été de mes treize ans que mes parents m’apprirent une nouvelle qui me fit éclater de joie : l’arrivée d’une petite sœur. Je n’étais plus seul, j’avais enfin quelqu’un avec qui jouer lors de mes périodes à Liverpool. Certes, après sa naissance, ce n’était qu’un petit être. Mais face à cet évènement, je vivais mieux le fait d’aller à Poudlard tout au long de l’année. Mère avait de quoi s’occuper à longueur de journée, Papa avait une source de bonheur en rentrant après son travail, et rien que ça me rassurait. A mes yeux, ce bébé était comme une sorte de substitut de moi-même, mais contrairement à d’autres qui auraient été jaloux, je l’acceptais très bien, même que ça me convenait.
Les années passèrent. Mon caractère s’affirma, je n’étais plus aussi renfermé qu’au début grâce à la vie sociale que je possédais au château. Passer de quatre relations à une bonne cinquantaine aidait grandement. Certes, j’étais toujours aussi pénible, empoté et obstiné, mais il faut croire que cela faisait mon charme. Sauf avec les filles. L’adolescence est une période enrichissante, car nous autres, garçons, sommes intrépides. Nous n'avons peur de rien, le monde nous appartient. Et de ce fait, cette vérité en tête, je me faisais un plaisir de tester mes talents de séductions sur ces damoiselles, toutes maisons confondues. Les résultats ne furent pas très probants, allant du simple refus au sort de saucissonnage en plein milieu du hall. Mon charme irrésistible les faisait toutes craquer, j’en étais sûr. Elles devaient juste être un peu timides, à l’époque. Il n’y avait pas de quoi me dissuader de continuer. Mon dernier râteau date d’ailleurs de la semaine dernière. Une charmante demoiselle à la chevelure de feu qui ne s’y est pas pris par quatre chemins pour m’exprimer son refus d’une « quelconque relation avec un goujat tel que toi, Stoker. Merlin ressuscitera le jour où cette idée m’effleurera à peine l’esprit. » Ma joue se souvient très bien de la fin de cette discussion, merci.
Maintenant, assis à même le sol du dortoir, alors que mes camarades se préparent pour le repas de ce soir, je relis ce que je viens d’écrire et je me demande quel est l’intérêt d’un tel parchemin. Peut-être une mise au point avant de passer mes Aspics. Marquer noir sur blanc toute l’histoire de ma courte vie, avec d’abord ses bas, puis maintenant ses hauts. Un besoin inconscient de faire place neuve pour mieux tourner la page. Je pense pouvoir écrire sans crainte que Poudlard fut ma rédemption. Je suis enfin tel que j’aurais dû être depuis mon enfance, un garçon qui a pu apprendre de ses malheurs. Un garçon buté, maladroit, intrépide, un brin masochiste pour m’acharner sur les filles inaccessibles, mais aussi ouvert, calme, et protecteur (sans doute un peu trop avec le bout de chou de la famille). Je me sens bien. Niveau maturité, ce n’est pas encore ça, mais je me soigne. Je me présente, Jhorsljk Stoker, appelé Lee, et je suis un sorcier.