-VIS POUR MOI-. SI JE TOMBE C'EST AVEC TOI. SI JE PLEURE C'EST DANS TES BRAS. SI JE SAIS PAS APPREND MOI. SI JE VIS C'EST POUR CA. -A TRAVERS MOI- SI JE TOMBE C'EST AVEC TOI. SI JE PLEURE, C'EST DANS TES BRAS.SI JE SAIS PAS, APPREND MOI. SI JE VIS C'EST POUR TOI.

L'histoire de Cassiopée n'a pas de début, ou du moins pas dans le sens dans lequel on pourrait l'entendre. L'évocation de son existence débute bien avant sa naissance, avant que l'on pense à elle en tant qu'être. Si Chandler Landford n'avait pas rencontré Avalone, cracmole désabusée, il n'y aurait pas eut de Cassiopée sur la gamme de leur petit vie tranquille. Et plus encore, s'il n'y avait pas eu de tragique diagnostic chez Calyope. Maladie des os, tel est le couperet qui tombe sur le couple Jenkins qui pourtant ne se laisse pas abattre. C'est là que Cassiopée débute sa vaporeuse existence. Dès lors, bébé médicament, elle aurait tout aussi bien pu s'appeler Doliprane ou Aspirine que le résultat aurait été sensiblement le même. Cassiopée débuta sa vie pour sauver celle de sa sœur.

I. Barcelone, Espagne. Dans une Maison Close.

"Avalone ?"
Un petit gémissement remonta jusqu'aux oreilles du jeune homme tandis que la jolie blonde se réveillait calmement. Ce devait être un de ces meilleur client. Il était si doux, si intelligent. Il devait être revenu une bonne dizaine de fois, l'avait toujours demandé elle.
"Je te ferais sortir d'ici
-Ne sois pas stupide Chandler. dit elle en riant légèrement, passant ses doigts fins nacrés sur les joues du dit Chandler.
-Je ne rigole Avalone. Tu mérite tellement plus que cette vie de catin.
-Tu sais très bien que c'est impossible, Stanislas ne laisse aucune de ses filles partir...c'est comme ca.
-J'ai les moyens.
-Il en a aussi.
-Je suis plus haut gradé que lui.
-Il s'en contre fiche.
-Je suis plus jeune, donc plus fort que lui.
-Il est cruel
-Je t'aime."
Avalone s'apprêtait à répliquer lorsqu'elle comprit ce que le jeune homme venait de dire. Comment pouvait il avoir dit cela ? Qu'était elle ? Une simple fille de joie, une blonde pulpeuse comme toute les autres à la maison. Elle n'avait rien de spécial. Chandler vint rompre les confusions qui trônaient dans les esprits de la jeune blonde par un baiser doux, chaleureux...amoureux ?

II. Grenade, Espagne. Hôpital.

Un verre se brisa tandis que la médicomage sortie de la pièce, l'air désolée. Laissant derrière elle une mère confite et un père qui tentait vainement de rejoindre les bouts de ce qu'ils venaient d'apprendre. L'idée même que les paroles de la Médicomage puissent être réels était in-envisageable. Leur monde était entrain de s'écrouler, prêt à fondre sur leur deux corps enlacés. Les paroles dernièrement énoncés avaient mis le feu au bois, il avait détruit tout espoir.
Avalone avait mise au monde deux jolies petites jumelles. L'une, prénommée Esther, n'avait malheureusement pas survécu aux premiers jours, elle n'avait pas étais assez forte. Et alors que deux belles années venaient de se passer, l'on venait de diagnostiquer une maladie des os à Calyope, la deuxième sœur. Un monde entier qui s'écroulait.
C'est dans cet optique que naquit l'idée de Cassiopée dans l'esprit d'Avalone. Un sac de moelle qui puisse permettre à sa fille de survivre. Une nouvelle chance, quelque chose qui pourrait la sauver. Tout ce qu'elle voulait, c'était ne pas perdre sa fille, pas elle, pas comme ca...Elle voulait pouvoir la sentir contre elle, pouvoir lui apprendre à danser la valse, le tango, la forcer à finir son assiette. Lui enseigner les mathématiques même si cela l'ennuyait. Tout était possible pour ne pas avoir à devoir commander une autre boite en bois de la taille d'un poupon.
-Ca va aller Avalone
-NON ! Ca ne va pas aller ! J'aurais dû écouter Stan' et ne pas partir ! Je...Je !
-Avalone ! Jamais tu m'entends, JAMAIS je ne t'aurais laissée là-bas !
- Calyope va MOURIR !
La jolie blonde s'effondra, les bras chaleureux et fort de son époux la retint tandis qu'elle laissée s'échapper le chagrin qu'une deuxième perte lui attribuerait. Il fallait qu'elle trouve une solution, il en valait de la vie de Calyope et de la raison d'Avalone.

III. Grenade, Espagne. Hôpital.

-Cassiopée ! Dépêche toi, tu veux ?
-Oui maman ! J'arrive !
Une chevelure brune d'à peine sept ans dévalée les escaliers à grande vitesse. 7ans...Ils avaient commencés les opérations quand elle eu atteint l'âge de pouvoir les supporter, autrement dit six ans. Est-ce qu'elle se serait doutée que ces après-midi s'enchaineraient aussi rapidement ? Tellement longtemps ? Surement pas. Ou peut être que si, après tout, on ne lui avait jamais dit "je t'aime", on ne l'avait jamais considéré comme autre chose que celle qui est sur la table froide et glacée et a qui on prélève la moelle.
-Maman, pourquoi je dois encore aller à l'hôpital Moldu ? Je suis pas malade et les moldus me font peur...
Cassiopée cru voir sa mère grincer des dents et rougir de rage. Elle ne savait pas, elle ne savait pas que le simple fait de l'appeler "maman' la mettait folle de rage. Que pour elle, elle n'était pas sa fille mais juste un prétexte, une excuse, un médicament, une roue de secours.
Alors que Cassiopée et Avalone allaient sortir, un homme leur barra la route. Chandler Landford regardait sa femme avec un regard haineux.
-Cassy, ma chérie, retourne jouer.
-Quoi ?! Non ! Cassiopée vient, le docteur doit déjà nous attendre !
-Avalone ! Il est hors de question que notre fille subisse encore tes désirs ! Cassy monte dans ta chambre !
La femme lacha la main de sa petite qui détala dans sa chambre. Elle avait peur, la petite, elle ne savait pas pourquoi papa avait crié sur maman et pourquoi est-ce qu'il ne voulait pas qu'elle aille chez les Moldus avec maman. Mais elle avait peur des Moldus alors elle était contente de rester à la maison cette après-midi.

-Bon sang Avalone ! Tu ne peux pas continuer comme ca !
-Bien sur que si ! Elle peut sauver Caly alors je ferais ce que je désire ! C'est moi qui l'ai mise au monde !
-Tu ferais ca à ta FILLE ?!
-¡ No es mi hija!
-Si ! Elle l'est ! Tu ne vois donc pas ? Tu te borne à ne voir que ce que tu veux voir ! Tu es entrain de la tuer ! Détruire Cassy ne gardera pas Calyope en vie ! Même elle commence à en avoir assez de ces greffes! Elles l'épuise plus qu'autre chose ! Cela ne te suffit donc pas qu'elle est pu marcher pour l'anniversaire de notre fille ?! Tu n'a pas vue son sourire ? Elle était HEUREUSE !
-¡ Cassiopea no es mi hija! ¡ Jamás será ella! ¡ Calyopa lo eres! ¡ Haría todo para que se quede conmigo, cassiopea, yo yo en locos! ¡ Si está allí es para salvar a su hermana! ¡ Él también importante para mí que una bolsa de arroz comida por las ratas! ¡ NACIDO DEJARÍA NO IRME MI HIJA!
Chandler ouvrit la porte et s'en alla. Il laissa sa futur ex-femme là, seule sur le pallier, les joues rouges et les lèvres forgés en un mauvais rictus.
Quelques jours plus tard, une lettre du tribunal fut envoyée à madame Jenkins. Un procès s'en suivit, elle perdu son titre de mariée ainsi que la garde de ses deux filles. Cassiopée fit ses bagages et pris un vol pour l'Angleterre, sans Calyope, cette dernière était décédée quelques jours avant le voyage.





Vint Poudlard et son nouveau monde, dévoilant par la même occasion la véritable Octave, la tornade Octave. Peu à peu, elle se découvre, découvre la magie puis les occupations de jeunes adolescents à mesure que passent les années. Londres l'attire plus que les études, au plus grand désespoir de son père, surtout le serveur d'un bar huppé, Gabriel. Ils se fréquentent, se lient et se déchirent même, tout ca mène à l'enfant et la déchirure à l'accident. Enceinte de quelques mois à peine, l'adolescente de 17 ans perdit amour et innocence.
Si sa rancoeur pour Gabriel lui permet d'avancer, si elle décide de pourtant reprendre la vie là où elle s'était arrêtée, Octave ne peut pourtant pas empêcher les étudiants de jaser sur son passage.

I. Londres. Angleterre

-Je sors !
Cassiopée prit son sac à bandouillère à la volé et traversa le salon de l'appartement.
-Non ! Cassy tu a des dev...
La dite adolescente n'eut malheureusement pas le temps d'entendre la suite du sermon de son bien aimé paternel, claquant la porte au nez de ces phrases qui ne la retiendrait pour rien au monde. Ce soir, elle allait fêter son aniversaier et pas avec n'importe qui ! Elle avait enfilée une magnifique robe qui ferait sans doute chavirer le coeur de l'intéressé.

Depuis qu'elle était venue habiter avec son père, elle vivait. Adieu opération, elle pouvait enfin jouer dehors sous la pluie, rentrer, s'emmitoufler dans une couette et savourer un chocolat chaud avec des mashmallow gout vanille en compagnie d'un père aimant. Elle avait appris à vivre, à respirer, à avoir d'autres objectifs que de garder Calyope en vie. Désormais, ses notes étaient respectables, elle avait trouvée sa place chez les Griffondors, maison que son père avait également était attribué dans sa jeunesse. Elle en avait connu des soirées au stade pour soutenir telle ou telle équipe de Quidditch, d'ailleurs, elle adorait en pratiquer avec son père. Elle n'avait jamais connue une telle complicité. Elle s'épanouissait.
Elle pris aussi connaissance de sa plus grande phobie, les coccinelles. Les créatures de Dieu n'est-ce pas ? La blague ! Alors pourquoi avait il reprit Calyope ? Pourquoi lui avoir ôter sa meilleure amie ? La seule à qui elle se confiait malgré l'interdiction de leur mère de communiquer entre elle ?

La porte du Bar Moldu fit sonner la petite cloche tandis que le visage de Cassiopée passait l'antre encore éclairé par des décorations de Noël. Elle tapota ses pieds sur le paillasson faisant ainsi tomber la neige entassé sous ses bottes en fourrure. Elle se complimenta d'avoir penser à mettre des collants en laine, elle aurait été morte de froid. Le bar était à moitié rempli, une douce odeur de vin chaud ainsi que de bûche de Noël flottait dans l'air. Elle ne se demandait même plus pourquoi il avait choisi de travailler parmi les Moldus. Même si ils lui restaient toujours en travers la gorge, Cassiopée avait réussi à passer outre sa hantise des Moldus.
-Cassy !
Un homme âgée de vint cinq ans sorti de derrière le bar et s'avança rapidement vers la concerné. Il était grand et ses cheveux cendre mi-long lui donnait un air sombre que son sourire vint briser.
-Gabriel !
Il arriva rapidement à sa hauteur et se baissa pour l'embrasser, tendrement. Ils avaient mis longtemps avant d'oser témoigner leur affection en public, mais seulement en présence de gens qu'ils ne connaissaient pas. Hors de question d'en parler a qui que ce soit d'autre. Après tout, Sept année les séparait et personne ne comprendrait. D'ailleurs, on ne pouvait même pas les comparer à un couple, ils se criaient dessus tellement souvent, se faisaient du mal constament, coucher avec n'importe qui pour atteindre l'autre. C'était une relation tellement compliqué, ils avaient beau se hair, rien ne pouvait les empêcher de se réunir plus tard. Même eux ne l'acceptaient pas. C'était trop absurde, qu'une jeunette et un adulte s'aiment. Non. Ça ne pouvaient pas être réel. D'ailleurs, il ne fallut pas longtemps à Cassiopée pour se rendre compte que tout cela l'amusait plus qu'autre chose. Du moins, elle aurait voulu s'en convaincre. Se dire,"non, je m'amuse, c'est tout".
-Je peux te parler dehors s'il te plait ?
Cassiopée acquissa et le suivit à l'extérieur, Gabriel l'entoura de son bras gauche et ils sortirent. Ils marchèrent un peu, les pieds dans la neige. Cassiopée était toujours effrayée chez les Moldus, toutes ces choses qui roulaient, tout ces bruits assourdissants, ces gents énervés après leur "téléphone". Elle ne comprenait pas. Autant ils pouvaient être ingénieux, autant ils étaient aussi stupide qu'une tourte au poulet ! Ils tournèrent et se retrouvèrent sur le trottoir d'une rue en plein mouvement. Gabriel s'arrêtat et Cassiopée lui fit face.
-Joyeux Anniversaire Cassy...
Le jeune homme sortie de derrière son dos un petit paquet et le tendit à la sorcière.
-Merci Gabriel dit elle avant de l'embrasser et de défaire l'emballage.
Quelques minutes après
-Arrête ! Tu ne peux pas venir et tout chambouler comme ca ! T'es qu'une gamine ! Tu te rend pas compte ?
-Une...GAMINE ? Et toi alors ?! T'a profitais la première fois du fait que je sois totalement saoul pour me foutre dans ton pieu !
-Oooh Arrêêête ! T'a quel âge ? Tu réagit comme une Catin !
Il ne vit pas Cassiopée bouger mais la giffle qu'il reçut lui empourpra la joue quelques secondes par la suite.
-SALOP !
Et elle tourna les talons, poussa quelques Moldus, s'engagea sur le passage piétons et une voiture la percuta de plein fouet.

II. Londres. Saint Mangouste

-Mademoiselle ? Mademoiselle ?
Cassiopée cligna doucement des yeux et grimaca, une douleur lui cuisant les côtés.
-Ah...c'est bon, elle se réveille.
La médicomage tapota les joues de Cassiopée et soupira, sourit et se releva.
Vous avez eu de la chance Mademoiselle ! Un peu plus et on aurait pu vous construire un magnifique petit cercueil !
Cassiopée ne trouva pas la force de rire à la plaisanterie de la femme, non, son regard était absorbé par les hommes à ses côtés. Il y avait Gabriel...et son père. Tout deux. Gabriel dormait sur une banquette contre le mur tandis que Monsieur Landford serrait la main de sa fille de 19 ans à peine. Cassiopée se souvenait des fards, du klaxon, de la voix de Gabriel, de la douleur. Puis du vide. Elle ne savait pas combien de temps est-ce qu'elle avait était inconsciente et l'extérieur lui apporte le fait qu'elle n'avait été inconsciente que deux voir trois heures. La neige continuait de tomber, Gabriel et chandler portaient les mêmes vêtements et la médicomage semblait épuisée. Cette dernière fit quelques pas en arrière, prit un dossier et dit en lisant:
-Mademoiselle Jenkins, vous venez d'être victime d'un accident de voiture. Ce sont ces choses que les Moldus utilisent pour se déplacer. Vous en avez récoltés deux côtes fêlés et une légère contusion au niveau de votre tête. Oh et le bébé va bien