Bon dieu, il n'était pas possible d'avoir ne serait-ce qu'une journée au calme sans que quelque chose ne me tombe dessus ces derniers temps ! Il faudrait tout de même que je me calme. Que je garde la tête froide du moins parce que jurer dès le matin, ce n’était pas la meilleure des choses. Je gardais la tête baissé fixant ma gelée à la fraise, non pas parce que j’avais quelques chose à me reprocher mais parce que ça me permettait de mieux réfléchir. La fête d’Halloween approchait à grand pas et je n’avais toujours aucune nouvelle du PBL pourtant ils avaient sûrement prévu de faire rentrer de l’alcool comme à chaque fois. Je ne pouvais en parler à personne parce que les filles qui étaient à côté de moi ne faisais pas parti du PBL. Je ne comprends même pas pourquoi je parle du PBL à vrai dire, je n’ai jamais voulu en faire partie, ce qui se passait dans ce club me passer au dessus de la tête. Je préférais de loin présider le AWH avec London, là au moins ont s’éclataient à élaborer des stratégies pour s’infiltrer dans les fêtes et le plus drôle c’était de voir la tête de mes semblables lorsqu’ils s’apercevaient qu’ils y avaient des intrus dans leurs petites fêtes secrètes. J’avais conscience que j’étais dans le collimateur de plusieurs personnes mais je restais très discrète, c’est peut-être pour ça que personne ne me disais rien. J’étais une espionne, je devrais ne pas en être fière mais cela me rapporter une satisfaction personnelle et vous savez pourquoi ? Parce que je comptais bien pourrir le PBL, c’est vrai, je vais leur faire regretter de m’avoir forcer à rentrer dans leur club. Mais ma priorité en ce moment s’appelait Ana-Lena Grabielle Bradshaw, ma pire ennemie depuis toujours. On s’était connues à l’une des réceptions organisés par l’une de nos deux familles. Dès le départ, nous ne nous sommes pas très bien entendus peut être parce que j’étais jalouse de ses poupées, nous nous supportions cordialement devant nos familles mais en réalité, au fond de nous, nous nous haïssions au plus haut point et en grandissant nos rapports ne se sont pas franchement améliorés. Je fus même soulagée lorsqu’elle fut envoyée à Serdaigle et moi à Serpentard. Je pensais même que je ne la reverrais plus et que les conversations forcés étaient terminés mais non j’avais oublié le PBL, elle avait elle aussi le sang pur. Et voilà à cause de ce foutu club, j’allais encore être obligé de supporter cette mégère, quand je réfléchis bien c’est peut être pour ça que je déteste autant le PBL.
Je leva les yeux au ciel désireuse de bannir la bleue de ma tête, au même moment un hiboux passa au dessus de moi. Je crus qu’il allait continuer son chemin mais il s’arrêta dans ma gelée qu’il écrasa. Beurkkkk ! J’allais devoir plonger ma main dans cette bouillie pour récupérer le parchemin. Je pris mon courage à deux mains et détacha le morceau de papier, écoeurée, je m’essuya les mains plusieurs fois avant de lire le parchemin :


Citation :


Six heures. Ancienne salle commune des Serdaigles.
Ne soit pas en retard !
A.


Qui étais A. ? Je fis le tour des personnes que je connaissais qui avait un prénom qui commençait par un A et je finis finalement par trouver. L’expéditeur de ce message était Ana et la seule raison logique pour qu’elle m’écrive était en rapport avec le Pure Blood League. Oh non, le chef du club n’avait quand même décidé de nous mettre ensemble pour faire je ne sais quoi. Je finis par lui lancer un regard froid. A travers son regard, je compris que ce n’était pas pour rire. Je n’avais pas envie de me retrouver seule avec elle parce que je savais qu’il y allait avoir des étincelles, nos deux caractères étaient incompatibles. Le reste de la journée passa trop rapidement à mon goût. Au début du cours de Quidditch, j’avais comme d’habitude prétexter des migraines chroniques, je passa donc deux heures à me refaire les ongles sur les gradins. Je passa ensuite une heure à écouter le long monologue du professeur de magie et enchantement, ma dernière heure de cours de la journée je la passa sous les serres de botanique les mains dans la terre. Après avoir fait un petit détour, dans les dortoirs des filles pour prendre une douche afin de me décrasser. J’enfila une robe ballon serré au niveau de la taille par une grosse ceinture rouge, en enfilant des chaussures à talons de la même couleur de la ceinture. Je ne pris pas le temps d’enfiler ma robe de sorcière, même si je savais que je ne passerais pas inaperçu ou moins. J’avoue les talons aiguilles, c’était une mauvaise idée parce que monter quatre étages avec, ça ne faisais pas du bien mais bon comme on le dis souvent il faut souffrir pour être belle. Quand j’arrivais au troisième étage, j’étais seule parce qu’évidemment cette étage était interdit aux étudiants parce qu’il était en ruine mais la surveillance était étroite. Pour l’instant, je ne voyais aucun auror ce qui était plutôt positif puisque si jamais j’étais prise je serais collée jusqu’à la fin de ma scolarité. C’était poussiéreux et il y avait des briques un peu partout. J’aperçu l’entrée de l’ancienne salle commune des Serdaigles, il n’y avait plus de tableau. Je serra fermement ma baguette, je n’avais pas confiance en Ana. En entrant, dans la salle, je vis qu’Ana était appuyée sur une vieille armure en face de la porte. Je murmura « Anticatimini », j’espérais que Ana ne renverrait pas un sors parce que si elle était suffisamment intelligente elle sauvait que le sors que j’avais lancé était destiné à détecter les intrus et elle ne pouvait prétendre l’ignorait puisque ce sors on l’apprenait en troisième année. Je croisa les bras en dessus de ma poitrine, après tout c’est elle qui m’a demandé de venir, non ?

Est-ce que j’avais rêver où j’avais bien vu qu’ Ana-Léna avait essayer de se trouver une planque avant que je n’arrive ? Non, elle n’aurait jamais fais ça ! Moi oui, mais elle était beaucoup plus mature que moi sur certains points, sur certains points seulement. Ah, ah, ah ! Cette fille était légèrement voir totalement névrosé, j’emploierais pour l’instant un qualificatif plus doux qui est stupide. C’est vrai, elle était dans son ancienne salle commune, elle la connaissait par cœur et même en ruine, il devait être facile pour elle de s’y repérer mais même si je n’y étais jamais allée auparavant, je pouvais facilement déceler les cachettes. Si elle voulait jouer à cache-cache, elle n’avait qu’à le dire après ce ne serait pas la première que nous jouerions à ce jeux ensemble. Je me rappelle la dernière fois qu’on y a jouer d’ailleurs, je ne me rappelle plus si je me suis amusée, probablement que oui même si aujourd’hui je jurerais le contraire jusqu’à ma mort. La dernière fois que nous avions joué n’est pas un bon exemple parce que, comme souvent, cela à fini en crêpage de chignon ce qui nous a finalement valu à toutes es deux un aller-retour express à l’hôpital Sainte Mangouste. Je m’en tirais avec un cocard à l’œil gauche et sept point de suture à la main droite et elle si mes souvenirs sont bons elle rentra chez elle avec la lèvre explosée et une dent en moins … Non, je rigole ! Elle repartit donc avec la lèvre explosée et euh … une griffure bien profonde sur la joue, oui, je crois que c’est ça, je crois que je l’ai griffé avec une branche d’arbre. Vous avez beau essayé d’élever vos enfants de la façon la plus irréprochable possible, se seront toujours des petits sauvages. Et je vois, avec le recul, que notre relation est toujours aussi remplie d’animosité. J’ai toujours su que c’était parce qu’elle était jalouse de moi. C’est vrai, j’ai tout fais pour être gentille avec elle quand j’étais petite, je disais tout ce que mon père m’avait dit que dire et voilà le résultat. On se retrouve face à face comme lors d’un duel et elle en aurait certainement provoqué un si on était pas là pour une cause commune. Enfin, pour l’instant j’avais du mal à cerner le véritable « sujet » commun même si je savais que c’était en rapport avec la Pure Blood League. Moins je voyais mieux je me porter. Je ne faisais pas spécialement d’effort pour éviter de la croiser mais je faisais beaucoup d’effort pour ne pas l’assassiner dès qu’elle était dans mon champs de vision. Je crois que ce que je déteste le plus c’est sa franchise et le fait qu’elle croit que je sois capable des pire crasses ? Pourquoi je dis ça ? Parce qu’à peine avais-je franchis le pas de la porte qu’elle pointa déjà le bout sa baguette dans ma direction. Non mais qu’est qu’elle est idiote celle-ci ! Elle croyait vraiment que j’allais l’attaquer avec mes talons aiguilles aux pieds ? Imaginons à instant que je sois dans la même situation qu’elle, je n’aurais jamais sorti ma baguette pour la simple et bonne raison que j’ai tellement était collée pour bavardages que maintenant je lisais les mots sur la bouche de mes amis. En se rendant compte de son erreur elle m’adressa un regard hautain et un sourire narquois que je ne tardais pas à lui renvoyer. A sa place, j’aurais honte d’avoir commis une erreur de débutante, après tout le sort que j’avais prononcé on l’apprenais en troisième année et depuis cinq ans, ce sort devrais être rentré dans sa tête sans en ressortir étant donné qu’il avait réussi à rentrer et rester dans la mienne. Elle commença à sortir des répliques cinglantes qui ne m’atteignirent pas plus que ça. A vrai dire, je m’en fichais complètement j’étais pour autre choses que pour parler de « l’élégance » de mon style vestimentaire. «  Fière de quoi ? D’être en compagnie d’une fille fringuée comme un elfe de maison ?" balançai - je glacialement. Ana Léna marquais des poses entre ses paroles et moi aussi pour réfléchir à se que j’allais pouvoir lui répliquer même les idées ne tardèrent pas à fuser. « Ah bon ? Tu trouves que je ne suis pas assez honorable ? » dis je toujours aussi froidement « Alors dans ce cas explique moi ce que je fais là ? » repris je sur le même ton « Rien ne forçait à venir ici et pourtant je suis là et je ne suis pas en retard alors estime toi heureuse sale limace que je t’aille pas fais attendre parce que l’envie ne m’en manquer pas, crois moi ! J‘suis pas là pour m‘engueuler avec toi, je pense pas que ce soit le moment !» finis je par lâcher. « Et pour répondre à ta question, non je ne sais pas ce que je fais là , mais je suppose que c’est en rapport avec le PBL ? » dis je sur un ton un peu plus posé qu’avant mais toujours un peu froid. En plus de la supporter elle, je devais supporter ses insultes auxquelles je ne répondis rien, le climat était déjà assez tendu comme ça et si on devait rester ensemble longtemps il fallait mieux que l’atmosphère se détende un peu. Elle faisais des aller et retours dans la pièce, le silence s’installa peut à peut mais malgré je surveillais ses moindres gestes des yeux, resserrant progressivement le bois de ma baguette. Elle finit par briser le silence … Je savais que c’était trop beau pour être vrai ! Elle avait toujours quelques choses à dire, des critiques à faire et les critiques faisais c’était bien évidemment sur moi que ça tombait. Sur qui d’autre me dirait vous ? Et comme d’habitude c’est ma façon de m’habiller qu’elle critiquait.
Je la laissais parler jusqu’à qu’elle ai fini bien sûr, je n’étais pas le genre de fille qui coupait la parole aux autres à tout bout de champs. « Et toi tu es tellement hiddeuse dans ce T-Shirt qu’il pourrait servir comme torchons au elfes de maison qu’on ne verrait pas la différence. Au lieu de te préoccuper de l’apparence des autres, occupe toi de la tienne » dis je naturellement mais froidement « et puis être seule avec moi c’est comme les épinards, c’est pas bon pour la santé !" Dis je avec une pointe d’ironie en lui lançant un sourire hypocrite « et puis je sais pas pourquoi je suis là mais faudrait se grouiller, je dois aller au ministère de la magie »


[ HRP : Owiii le champagne *on reconnait toute suite les alcoolos * xDD]