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 CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know

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Message(ϟϟ) Sujet: CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know EmptyLun 28 Juil - 15:07

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Stairways to troubles
BUT YOU DIDN'T HAVE TO CUT ME OFF
MAKE OUT LIKE IT NEVER HAPPENED AND THAT WE WERE NOTHING

Plongée dans le silence calfeutré de la Bibliothèque Livia n'avait pas besoin de regarder où elle allait. Ses yeux étaient rivés sur les étagères, parcourant sans relâche les titres des centaines de livres qu'elle croisait mais ses jambes continuaient d'avancer sans marquer la moindre hésitation. Depuis le temps qu'elle était à Poudlard la bibliothèque était devenue son domaine, elle en connaissait tous les coins et recoins par cœur. Les sections n'avaient plus de secrets pour elle et elle n'avait presque plus besoin de chercher pour trouver le grimoire qu'elle voulait. Si elle n'avait pas été une fière Serdaigle cela en aurait été ridicule. Pour en arriver là elle avait eu sept année d'entrainement et surtout elle avait passée presque toute sa première année entre les murs de la bibliothèque. La moldue en elle s'était toujours émerveillée devant le monde magique qui s'ouvrait à elle et les livres de la bibliothèque avaient été le moyen d'en apprendre le plus possible. Dire qu'elle avait passée sa vie dans la bibliothèque n'était pas vraiment un euphémisme, les élèves les plus troublés par son comportement de l'époque avaient été jusqu'à lancer une rumeur affirmant qu'elle s'était aménagé une planque pour pouvoir rester auprès des livres même après la fermeture. Cette rumeur était fausse bien sur mais elle l'avait fait bien rire alors elle ne l'avait jamais contredite. Heureusement depuis sa première année Livia avait changée, elle aimait autant toujours la bibliothèque et tous ces grimoires mais elle avait aussi une vie sociale maintenant.
Cela ne l'empêcha pas pour autant de ramener à son espace de travail un énorme grimoire portant sur l'astronomie, sa deuxième passion après les créatures magiques. Elle regarda d'un air perplexe sa table où reposaient déjà deux autres grimoires d'une taille plus que convenable. Elle avait prévu d'emprunter ces livres pour pouvoir les consulter tranquillement dans la salle commune que les Serdaigles et les Gryffondors partageaient, mais vu leurs tailles et leurs poids le transport n'allait pas se faire aisément. Enfin, si elle n'avait pas été une sorcière. Il lui arrivait parfois de continuer à réfléchir comme une moldue, pas top niveau pratique. Avec un sourire sure d'elle elle sortie sa baguette et fit s'élever les ouvrages d'un Wingardium Leviosa. Ils la suivirent sagement jusqu'au bureau du bibliothécaire qui s'empressa de faire disparaitre son air satisfait « Pas de magie sur les grimoires de la bibliothèque Miss Pierce. » Les livres tombèrent sur son bureau avec un bruit sourd « Mais ils sont énormes. » Et elle n'avait clairement pas assez de force pour les ramener jusqu'à sa salle commune à bout de bras. Le bibliothécaire se contenta de secouer la tête négativement peu enclin à comprendre son manque de force physique. Même son air apitoyé n'avait pas l'air de le faire changer d'avis. Résignée elle attrapa les ouvrages et se dirigea vers la sortie, se drapant dans sa fierté pour ne pas montrer qu'elle avait à peu près autant de force qu'un boursouflet rose.

Son chargement dans les bras Livia entreprit de parcourir les couloirs du château qui la séparaient de sa salle commune. Elle comptait surtout mettre assez de distance entre le bibliothécaire et elle pour pouvoir ensorceler les livres sans risquer de se faire prendre. Elle traversa le couloir et se dirigea d'une démarche plus ou moins adroite vers l'escalier le plus proche, elle avait besoin de trouver une salle où elle pourrait poser les livres, tant qu'elle les avait dans les mains elle ne pouvait pas attraper sa baguette. Les trois gros grimoires lui bouchaient la vue et la montée de l'escalier se trouva être plus compliquée que prévue, si elle se penchait trop pour voir où elle mettait les pieds les livres ne manqueraient pas de tomber. Sauf qu'elle ne voyait pas où elle allait et elle ne vit pas arriver la marche à moitié détruite. Cette marche percée d'un gros trou que tous les élèves connaissaient et évitaient sans plus y penser tant ils avaient l'habitude. Et ce qui devait arriver arriva. Le pied gauche de Livia s'enfonça brutalement dans la déchirure de la pierre, lui faisant perdre l'équilibre. Un craquement sinistre retentit. Avec un cri de douleur la Serdaigle s'effondra sur les marches. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits et comprendre ce qu'il venait de se passer. Son pied gauche s'était fiché dans la pierre jusqu'à la cheville et si elle en croyait la douleur qui en irradiait elle s'était très certainement cassée un ou deux os. Elle écarta les cheveux qui étaient tombés devant ses yeux et tenta de s'assoir sur les marches, la manœuvre lui arracha une grimace. Ses grimoire avaient atterris quelques marches plus bas et sa baguette n'était plus dans sa poche. Elle la repéra presque au bas des escaliers. Merde, c'était bien sa vaine. Maladroitement elle tenta de dégager sa cheville mais elle ne parvint qu'à s'écorcher un peu plus la peau. Elle envisageait de plus en plus de se mettre à appeler à l'aide quand elle entendit des bruits de pas approcher. Une silhouette se détacha au bas des marches. Son air soulagé s'effaça aussitôt de son visage et elle se laissa retomber mollement sur la pierre froide de l'escalier. « Oh c'est pas vrai... » Il manquait plus que lui.


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Dernière édition par Livia M. Pierce le Lun 28 Juil - 20:10, édité 1 fois
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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know EmptyLun 28 Juil - 19:54

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Staircase of trouble?

But you treat me like a stranger and that feels so rough,No you didn't have to stoop so low

Vagabonder dans les couloirs n’avait jamais été mon fort à la base. J’étais plus du genre à aller m’enfermer dans la bibliothèque, me prendre un livre au hasard  et le parcourir. Pour me changer les idées. Comme toujours, mes travaux étaient faits. Je n’avais rien à faire. Rien sauf de tourner en rond dans l’école sans savoir quoi faire. Oh, je repensais à mon passé. À mes erreurs, à celles que j’avais peur de faire dans le futur.  Tellement d’erreur, tellement de fautes que j’avais pu faire. Oh, pour beaucoup, j’éprouvais du remord. Parce que je savais que ce n’était pas de la meilleure des façons dont j’avais réagi. Le meilleur exemple était pour Livia. Qu’est-ce que j’avais pu être con pour avoir réagi comme ça. Mais je voulais la protéger. J’avais tellement eut peur après. Peur de moi. Peur de ce que je pourrais faire. Je ne lui voulais pas de mal. Je voulais qu’elle soit protégée de moi. Qu’elle ne risque rien. Bien sûr, je savais maintenant que c’était stupide de l’avoir repoussé de la sorte, mais je ne savais pas comment je pourrais reprendre contact avec elle. J’avais sûrement dépassé les bornes pour elle. Et le fait de savoir que je pouvais la perdre comme amie me serrait le cœur. Je devais tenter de réparer mon erreur, mais seulement, je ne savais pas comment faire. Je tournais en rond. C’était l’image même de mon vagabondage dans les couloirs. Je ne savais pas quoi faire. Je cherchais une solution sans pouvoir mettre le doigt dessus. Ce qui était très ironique pour moi qui passait son temps dans les livres et à réfléchir. Le parfait élève modèle en sorte. Et je n’arrivais pas à trouver une simple idée pour renouer le contact. Je savais que c’était à moi de faire le premier pas. De m’avancer et de dire que j’avais fait une erreur, mais comment on pouvait dire ça? Comment on pouvait arriver et dire : Ouais, j’ai fait le con, pardon. Je ne savais pas quoi dire de plus. Surtout que l’étalage de sentiment, ce n’était pas mon truc. Je ne savais pas parler aux gens. Je n’étais pas le meilleur et je le savais. Il fallait que je trouve une solution. Mais il n’y avait rien dans les livres pour m’aider. Rien qui disait comment faire. Les mains dans les poches, je me promenai un peu partout, attendant sans savoir quoi faire. Attendant que l’heure passe. Attendant que le temps où je doive rentrer arrive. Parce que je ne savais pas quoi faire. Je rencontrai plusieurs élèves sur mon chemin, mais je ne portai pas attention à eux. Ils murmurèrent mon nom et me regardèrent passer, comme à chaque fois que je passais près de quelqu’un. Ma réputation ne me quittait pas, même si tout ça était arrivé qu’une seule fois. Je serrai lentement les poings dans mes poches, mais ne laissai rien voir sur mon visage. La ferme Christian. Ne dit rien. Ne laisse rien voir. Ils ne pouvaient pas comprendre. Et puis, je ne suis plus comme ça. J’étais quelqu’un de plus contrôler. J’avais de la force, certes. Je m’entraînais durant tout le temps où j’étais chez ma mère, n’ayant rien de mieux à faire parce que franchement, ce n’était pas l’amour fou entre elle et moi. Je conservais donc la forme que j’avais. Et la force qui venait avec. Capable de soulever une fille sans problème et de la hisser sur une épaule. Juste comme ça. Parce que je n’avais rien de mieux à faire.

Un coup d’œil à ma montre m’appris qu’il serait temps que je rentre. Surtout que, j’étais loin de ma salle commune et que si je ne voulais pas avoir d’ennui, il valait mieux que ce soit ainsi. Je rebroussais donc chemin, ne rencontrant personne cette fois. J’aurai tant aimé que Nala soit là. Elle aurait su quoi faire pour m’aider. Mais cette fois, c’était mon problème. Je devais le faire seul. Faire face à mes erreurs passées. Faire face à mes regrets que j’aurai pu éviter. Je me demandais toujours si… si je n’avais pas commis l’irréparable avec Livia. Parce que je ne voulais pas la perdre. Malgré tout, elle était importante pour moi. Seulement, je ne savais pas du tout comment m’y prendre. L’art des relations humaines. Et l’art d’être un Serdaigle qui passait plus de temps dans ses livres qu’à discuter avec les autres pour comprendre les humains. C’était par automatisme que je faisais le chemin inverse. Sans vraiment porter attention au reste. Et puis, sans que je ne m’en rende compte, j’étais déjà devant les escaliers. Je relevai la tête pour regarder droit devant moi, retournant encore et encore la situation dans ma tête avant que mon regard ne se pose sur…elle. C’était vraiment elle? « Livia? Qu’est-ce que…»  Une fois la surprise finie, je me hissai jusqu’à sa hauteur  alors qu’elle reposait sa tête sur le sol. Il se passait quoi? Je ne comprenais pas. Surtout sa réaction. « Tu n’as rien? Donne ta main, je vais t’aider.» Je lui tendis la mienne, l’air aussi sérieux que d’habitude. Parce que j’avais compris ce qu’il en était, je veux dire la situation dans laquelle elle était. Et en même temps, mon cerveau fonctionnait à plein régime. Trouve de quelque chose d’intelligent pour t’excuser Turner. C’est ta chance nom de dieu.



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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know EmptyMar 29 Juil - 17:45

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Stairways to troubles
BUT YOU DIDN'T HAVE TO CUT ME OFF
MAKE OUT LIKE IT NEVER HAPPENED AND THAT WE WERE NOTHING

Livia avait toujours été fière de faire partie des Serdaigle. Elle aimait les valeurs portées par sa maison et s'y reconnaissait sans hésitation. Elle adorait apprendre, elle trouvait la plupart des cours passionnants et ses notes étaient excellentes. Elle tirait une grande satisfaction de son intelligence. Mais à cet instant elle se sentait comme une idiote. Une idiote dont le pied était coincé dans une marche et qui ne pouvait même pas se déloger toute seule sans sa baguette. Baguette qui, bien évidemment, avait roulée tout en bas de l'escalier, histoire d'être bien hors de portée. Et comme si cela ne suffisait pas elle devait maintenant faire face à Christian Turner. Une raison de plus qui lui donnait envie de se frapper la tête contre la marche la plus proche. Pour un peu elle aurait presque préféré que ce soit un Serpentard qui passe par là. Si elle avait été un tout petit peu plus impulsive elle aurait été capable de lui lancer sa ballerine - celle qui n'était pas coincée au fond d'une marche en pierre avec le reste de son pied - à la figure juste pour lui montrer ce qu'elle ressentait à son égard. Mais elle aimait trop sa chaussure pour risquer de la perdre de la sorte. A la place elle se contenta d'adresser un long regard blasé au jeune homme. Ce n'était pas vraiment le bon moment pour se retrouver face à Christian. A vrai dire même si Livia s'était trouvée au bord du lac à bronzer les pieds dans l'eau dans un moment parfaitement calme et idyllique cela n'aurait toujours pas été le bon moment. Christian avait choisi de faire partie de son passé, il lui avait imposé cette décision et cette situation, maintenant qu'il y reste.

« Livia? Qu’est-ce que… » Elle leva les yeux au ciel, résistant de justesse à l'envie de plaquer ses mains sur ses oreilles comme une enfant pour ne pas entendre sa voix. C'était mieux quand il n'était plus qu'un souvenir douloureux, le croiser dans les couloirs, la salle commune et la Grande Salle lui faisaient déjà assez mal comme ça. L'avoir face à elle était encore pire. « Tiens, tu te souviens de mon prénom? » Lâcha-t-elle à mi-voix, s'abandonnant tout naturellement à l'adage qui disait que la meilleure des défenses était l'attaque. De nombreux sentiments s'étaient succédé en elle depuis que le Serdaigle lui avait tourné le dos, l'incompréhension et le doute tout d'abord. Puis la tristesse et le regret, suivit par une douleur sourde. Et enfin la colère, la rancune et le mépris. Tout ça se réveillait brusquement, tourbillonnant en elle en une tempête d'émotion qu'elle avait du mal à contenir. Elle avait envie de lui hurler dessus, ou de s'enfuir en courant. Mais bien sûr cette deuxième option était impossible dans sa situation. « Tu n’as rien? » Elle soupira et ferma un instant les yeux, peut être que si elle attendait assez longtemps elle se rendrait compte que tout ça n'était que le fruit de son imagination. Elle pourrait reprendre le cours de sa soirée, aller se poser dans la salle commune où elle ne parviendrait pas à lire ces énormes grimoires à cause du bordel que London ne manquerait pas de faire. Mais quand elle rouvrir les paupières il était toujours là et elle ne pouvait toujours pas bouger. Elle lui lança un regard d'avertissement alors qu'une bouffée d'agacement montait en elle. « Nan, nan tranquille. J'attends le livreur de pizzas ça se voit pas? » Rétorqua-t-elle froidement. C'était vache, Livia en était parfaitement consciente, mais il l'avait cherché et il le méritait. Une colère froide s'était réveillée en elle en voyant Christian et elle s'était mise à bruler plus vivement lorsqu'il avait commencé à s'adresser à elle comme si de rien n'était. Il n'avait pas le droit de faire comme si tout allait bien entre eux, pas après près de deux ans de silence. Il l'avait abandonné, lâchement, sans un mot, sans un regard ni même une explication. Il était son meilleur ami, son frère, mais apparemment rien de tout cela n'avait compté pour lui. D'ailleurs elle en était venue à se demander si elle avait véritablement comptée pour lui un jour. Il l'avait abandonner avec tant de facilité, il avait balayé leur amitié avec une aisance déconcertante et douloureuse. A chaque fois qu'elle avait tenter de comprendre son comportement il l'avait repoussé. Il était partie en laissant derrière lui une blessure qui n'avait jamais réellement cicatrisée alors elle ne le laisserait pas agir comme si ils étaient de simples camarades de maison. Elle avait choisi d'être en colère, d'utiliser contre lui tout son ressentiment. Car si ce n'était pas la rage qui l'emportait en elle elle avait peur de craquer. Son départ lui avait fait terriblement mal mais elle préférait rester éternellement coincée sur cette marche plutôt que de lui avouer.

« Donne ta main, je vais t’aider.» Il lui tendit une main qu'elle considéra en silence pendant de longues secondes avant de secouer la tête. Ça ne marchait pas comme ça. Et elle n'avait aucune envie d'accepter son aide. Elle ne voulait rien lui devoir, c'était lui qui lui devait quelque chose. « Ma cheville est coincée. » Marmonna-t-elle en guise d'explication, sa situation était plutôt évidente mais elle avait du mal à admettre qu'elle s'était fait avoir par une simple marche. Son égo venait de prendre un sacré coup. « Si j'avais juste besoin d'aide pour me relever je serais déjà loin. » Ajouta-t-elle en détachant chaque syllabe de ces derniers mots. Elle tenta de bouger sa cheville coincée pour la déloger mais rien n'y fit. Elle grimaça en sentant la pierre mordre dans sa chair. Elle repoussa la main du jeune homme et fini par tourner la tête pour ne plus le voir. « J'ai pas besoin de toi. » Ça c'était du mensonge.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know EmptyMer 30 Juil - 5:46

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Staircase of trouble?

But you treat me like a stranger and that feels so rough,No you didn't have to stoop so low

Le hasard faisait bien les choses parfois. On pouvait compter sur lui pour nous aider. N’empêche que moi, je ne croyais pas au destin. Je ne voyais pas à quoi ça pouvait me servir d’y croire. En vrai, je n’étais qu’un type parmi tant d’autre et en définitive, qu’est-ce que je pourrais faire de plus? Cela faisait des mois, des  mois et si ce n’est pas des années que je tentais de me raisonner. De me faire voir que rien n’était aussi mal que je pouvais le penser. Que ce que j’avais fait avait été une erreur, mais que j’avais servi à quelque chose. Que je n’avais pas fait ça pour rien. C’était la dernière des choses que je voulais qu’il arrive. Je ne voulais pas que tout se passe comme ça. J’étais si malheureux maintenant. Si seul. Je ne pouvais que m’en prendre à moi-même parce que franchement, j’étais celui qui avait posé l’acte. Je ne m’en voulais pas pour ce que j’avais fait. Je n’en éprouvais aucun remord. Seulement, pour mes agissements après. Pour avoir repousser tout le monde sans rien dire. Sans rien faire pour les retenir. Sans rien dire pour les rassurer et leur  dire qu’ils comptaient vraiment à mes yeux. Oh, pour ça, j’étais un piètre ami. Très piètre. Je ne valais rien. Et pourquoi? Parce que j’avais fait une erreur que je n’aurais pas dû faire. Je savais que je n’aurai pas dû faire ça avec Livia. Que j’aurai dû la garder près de moi. Seulement, je pensais juste à la protéger. J’avais tellement peur. Peur de ce que je pouvais faire. Et puis après, je ne voulais tellement pas lui faire du mal. Parce que si j’avais été capable de faire ce que j’avais fait à ce type, qui pourrait me dire ce que j’étais capable de faire à mes propres amis une fois énervé? Il fallait que je m’éloigne. Il fallait qu’il aille voir ailleurs. Qu’ils m’oublient. Depuis que j’avais eu cet incident, mon épouvantard me troublait encore plus. Parce que je comprenais maintenant ma peur profonde. J’avais toujours eu peur de mes capacités, mais là, avec ce que je venais de faire, qui n’en aurait pas peur. Me retrouver devant ce genre de créature n’était pas une balade de santé pour moi. Rien ne l’était. Et puis après, j’avais réalisé ce que je faisais à tout le monde de mon entourage. Réalisé ce que je faisais. Réalisé que j’étais un idiot d’agir ainsi et que je devais réparer mon erreur. Et maintenant, comme faire? Parce que j’avais longtemps cherché un moyen de reprendre contact avec Livia, mais j’avais toujours eu l’impression qu’elle…qu’elle ne voulait plus de moi. Et ça me fendait le cœur. Ça me faisait mal parce que je n’avais qu’espérer une chose, pouvoir revenir comme avant. Je n’étais pas doué avec les mots. Le silence était mon meilleur ami et puis maintenant, maintenant, je devais faire quelque chose dont je n’avais aucune idée de comment faire. Quand je disais que le destin savait faire les choses. Je n’étais pas du genre à croire à ça, mais il fallait parfois croire qu’un truc machin en haut nous aidait réellement.

En la voyant, j’avais cru que tout s’arrangerait vite. Sauf que son expression m’avait clairement indiqué le contraire. Lorsque j’avais prononcé son nom, quelque chose qui avait sonné étrangement dans ma bouche après autant de temps. Surtout qu’en ne parlant pas beaucoup, je ne me faisais toujours pas à l’idée d’avoir une voix, aussi grave. Ah les joies de la puberté. Sa réplique avait du mordant, je devais le lui donner, mais elle n’avait pas à se montrer méchante avec moi. Je ne voulais que son bien. Elle ne comprenait pas que c’était toujours tout ce que j’avais voulu. Les relations humaines étaient tellement complexes. Je n’y comprenais rien parfois et je tentais de faire de mon mieux. Et je savais que je n’avais pas été le meilleur dans tout ça. « Je n’ai jamais oublié ton nom. Tu me connais, tu sais que je retiens tout. Que je me préoccupe de mes amis.» Le mot passait difficilement dans ma gorge. Tellement longtemps, tellement de regret. Et de la façon dont elle agissait, elle ne faisait qu’alimenter le tout. Livia, je t’en prie. Ne fais pas ça. Pas avec moi. « Bon, puisque tu sembles t’amuser à te foutre de moi…» D’un geste, je sortis ma baguette de mes poches et la sortit de sa délicate position. Sérieusement, après, ne venez pas dire que je ne suis pas un gentleman. J’avais laissé couler ses autres remarques parce que je savais que ça ne servait à rien de répliquer encore une fois. Une fois que je l’eus sorti et même si elle disait qu’elle n’avait pas  besoin de mon aide, je passai un de ses bras par-dessus mon épaule et la regardai «  Je suppose que tu as quelque chose de mal en point. Ta baguette est où? Il est évident que tu ne l’as pas… »  Je soupirai et baissai les yeux vers le sol. «  Écoute, à propos de ce qui s’est passé… » Ma voix se perdit dans ma gorge. Pas encore…Pas encore.




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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know EmptyDim 3 Aoû - 23:48

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Stairways to troubles
BUT YOU DIDN'T HAVE TO CUT ME OFF
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Pourquoi est-ce que Christian était là hein? Pourquoi est-ce qu'il ne l'avait pas laisser se démerder seule, l'abandonnant une fois de plus? Partir sans un regard et la délaisser de nouveau. C'était assez dans ses habitudes pourtant de tourner le dos à ses amis les plus proches sans se préoccuper d'eux. De laisser des blessures brulantes sur son passage mais de ne jamais prendre la peine de se retourner pour contempler ses dégâts. Alors pourquoi il ne faisait pas demi-tour? Pourquoi plus de deux ans après avoir laisser tomber Livia comme si ils n'avaient jamais été amis il restait là et annonçait qu'il voulait l'aider? Ce n'était pas comme si l'attitude de la jeune femme l'encourageait pourtant, bien au contraire son regard acéré et plein de colère aurait suffit à faire fuir une dizaine de Serpentards. Et elle ne prenait même pas la peine de voiler le grondement sourd qui couvait dans sa voix. L'amertume et la colère faisait trembler ses doigts et elle avait le sentiment qu'elle pourrait se jeter sur lui pour lui mettre son poing dans la figure à la moindre parole de travers. Elle n'avait jamais été partisane de la violence mais elle ne resterait pas une victime. La meilleure des défenses était l'attaque après tout. Il l'avait assez blessée elle ne le laisserait pas lui faire plus de mal. Alors l'amertume dans son regard était parfaitement légitime. « Je n’ai jamais oublié ton nom. Tu me connais, tu sais que je retiens tout. Que je me préoccupe de mes amis. » Sa voix la fit sortir de ses pensées, elle tourna vivement la tête vers lui, le fixant sans retenue. «  Oh arrête. » Lança-t-elle soudainement d'une voix si tranchante qu'elle laissa un silence tendu s'installer entre eux. Il parlait de ses amis comme si il la considérait encore comme telle. Était-elle encore une de ses amies à ses yeux? Comment pouvait-il continuer de la considérer ainsi alors que leur relation était inexistante depuis plus de deux ans? Sans crier gare il avait cesser de lui parler, il ne la regardait plus et évitait même de se retrouver face à elle. Livia secoua lentement la tête en fronçant les sourcils, leurs définitions de l'amitié était bien différente. Contrairement à lui elle avait fini par se faire à l'idée que leur amitié était terminée, elle n'avait jamais été d'accord avec ça et elle avait eu du mal à s'y faire mais elle refusait qu'il fasse comme si de rien n'était. C'était encore pire.

« Bon, puisque tu sembles t’amuser à te foutre de moi…» Livia garda le regard résolument posé sur les marches devant elle. Du coin de l’œil elle vit le Serdaigle sortir sa baguette. Apparemment il ne l'avait pas cru lorsqu'elle avait affirmer ne pas avoir besoin de lui et quelque part elle pouvait le comprendre. Elle avait toujours été mauvaise au jeux des mensonges, à chaque fois qu'elle avait tenté de baratiner un prof ou le concierge pour expliquer pourquoi elle n'avait pas respecter le règlement elle avait fini en retenue. C'était pour ça qu'elle choisissait le plus souvent l'option des mensonges par omission. Elle reporta son attention sur le jeune homme, après tout il avait sa baguette à la main et elle était toujours prisonnière de l'escalier. Mais plus pour longtemps, à l'aide d'un sort Christian avait entrepris d'agrandir le trou de la marche. Rapidement Livia pu déloger son pied. Elle releva le bas de son jean de quelques centimètres et elle pris un instant pour constater les dégâts laissés par sa chute. Elle fit une grimace en voyant que le côté de sa cheville commençait à enfler, sous ses doigts sa peau était anormalement chaude et sensible. Le craquement qu'elle avait entendu ne venait donc pas de son imagination. Sous ses yeux sa peau claire se parait déjà de bleu et de violet, quelques éraflures étaient visibles mais heureusement elles étaient superficielles et n'avaient pas saignées. Livia retint un juron, elle ne s'était pas loupée. «  Je suppose que tu as quelque chose de mal en point. Ta baguette est où? Il est évident que tu ne l’as pas… » Livia n'était toujours pas décidée à lui répondre mais de toute manière il ne lui en laissa pas vraiment le temps. Avant qu'elle n'ait pu tenter de se relever seule il fit passer son bras gauche sur son épaule et l'aida à se remettre sur pieds. Enfin, le pied droit uniquement, lorsque la Serdaigle tenta de poser délicatement son pied blessé au sol la douleur la rappela à l'ordre et elle stoppa immédiatement son geste. Sa cheville ne supporterait certainement pas son poids.

Elle pouvait sentir son regard posé sur elle mais elle gardait les yeux obstinément dirigés vers le sol. « Écoute, à propos de ce qui s’est passé… » La voix du Serdaigle faiblit, comme si la fin de sa phrase avait du mal à venir mais elle ne lui laissa de toute manière pas l'occasion d'aller jusqu'au bout de sa pensée. « Non! Non, y'a pas de "écoute" qui tienne. » Lança-t-elle d'une voix qui ne souffrait pas de répliques. D'un geste elle s'arracha à son étreinte et s'accrocha à la rambarde pour ne pas tomber une nouvelle fois. Elle s'y agrippa des deux mains, comme si c'était là sa bouée de sauvetage et plaqua son dos contre la pierre pour tenter de mettre de la distance entre Christian et elle. Enfin elle consentit à le regarder, ses yeux noisettes plaquèrent sur lui un regard dur et implacable. « Les explications c'était il y a deux ans qu'il fallait me les donner, quand tu m'as lâchement tourné le dos. » Elle avait fait tout son possible pour comprendre la situation deux ans plus tôt, pour comprendre son éloignement. Elle lui avait poser des questions, elle l'avait encouragé à tout lui dire, elle avait fini par penser que lui laisser du temps et de l'espace serait la meilleure chose à faire. Mais elle avait simplement réussi à geler les choses, à se faire oublier. A ce moment là elle voulait comprendre plus que tout même si parfois la vérité faisait mal mais maintenant il était trop tard, elle ne voulait pas rouvrir des blessures du passé. Surtout pour quelqu'un qui paraissait ne pas s'en inquiéter. « T'arrive un peu tard pour quelqu'un qui se préoccupe de ses amis. »  Ajouta-t-elle d'une voix sourde. Elle le fixa de nouveau pendant quelques secondes en silence avant d'entamer difficilement la descente de l'escalier pour aller récupérer sa baguette. « Maintenant j'veux plus rien savoir. » Conclu-t-elle amèrement alors qu'elle tentait de s'éloigner de lui au plus vite. Cela se révéla plus compliqué que prévu, sa cheville blessée ne supportait pas le moindre poids et la lançait terriblement à chaque fois qu'elle tentait de s'appuyer dessus. Boitillante et accrochée à la rambarde de l'escalier elle en descendit lentement les marches, étouffant de son mieux les grognements de douleur que son pied provoquait. Elle pouvait sentir le regard du Serdaigle dans son dos alors elle cacha de son mieux la douleur et la honte qu'elle ressentait à être vue dans cet état là. Au moins il en était le seul témoin. Elle arriva en bas de l'escalier au bout de ce qui lui sembla être une éternité, haletante et raide à cause des élancements qui se répercutaient maintenant dans toute sa jambe et qui commençaient à provoquer un mal de crâne. Elle récupéra finalement sa baguette qu'elle considéra pendant un instant, elle n'était pas spécialisée dans les sorts de soin et elle ne voulait pas risquer d'empirer son état avec une mauvaise formule. Elle devrait se débrouiller sans magie pour atteindre l'infirmerie. Par Merlin c'était bien sa veine.


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Message(ϟϟ) Sujet: Re: CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know CHRISTIAN ▼ Somebody that I used to know EmptyLun 18 Aoû - 3:37

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Staircase of trouble?

But you treat me like a stranger and that feels so rough,No you didn't have to stoop so low

J'aurai voulu savoir, ce qu'elle voyait à présent en me regardant. Quel genre d'homme elle pouvait voir. Ce qu'elle se rappelait de moi. Ce que j'avais été pour elle et ce que j'étais maintenant. J'accordais de l'importance à ce qu'elle pensait. Beaucoup plus que je pouvais le laisser voir. Je l'avais déjà dit, je ne laissais rien voir parce que je ne voulais pas me faire prendre à mon propre jeu. Je n'avais pas été là, j'en avais conscience. Je voulais parler, mais j'en étais incapable. Il ne fallait pas demander à un mec qui ne disait jamais ce qu'il avait sur le coeur de tout déballer d'un coup comme ça. Et pourtant, je voulais le faire. J'aurai tellement voulu tout lui dire. Tout ce que j'avais fait. Tout ce que je pouvais avoir fait pour elle. J'avais toujours gardé un oeil sur elle. Toujours. Livia. Comment est-ce que je pourrais la laisser comme ça sans protection alors qu'elle était ma meilleure amie. Je la surveillais à distance pour ne pas qu'elle s'approche, pour ne pas qu'elle ait mal, pour ne pas que je lui fasse mal. Mais je l'avais toujours surveillé. Dès que je pouvais lui éviter un ennui, je l'avais fait. Et elle n'en avait jamais rien su. Parce que je ne disais rien. Je ne faisais que ce qui était nécessaire. Il fallait croire que la communication, le fait de valoir ses actions étaient plus importants que je ne le pouvais croire. C'était difficile, beaucoup plus difficile que je ne pouvais l'imaginer. Une partie de moi me criait que je devais tout lui dire, tout lui faire comprendre de A à Z pourquoi j'étais là aujourd'hui. Pourquoi je la sortais du pétrin aujourd'hui. Pourquoi c'était moi et pas un autre. Et alors que l'autre partie de moi me faisait clairement comprendre que je ne savais pas comment m'expliquer, comment le dire et comment lui faire comprendre que j'étais juste mauvais avec les relations. Juste ça. Je ne savais pas comment m'exprimer et là, il fallait que je le fasse. Je ne savais pas quoi faire. Pas le moindre du monde. Légèrement nerveux,  légèrement  énervé envers moi-même. Il fallait que je fasse la différence entre tout et rien. Et ce n'était jamais facile. Je voyais tout ce qu'elle faisait. J'entendais son ton, je voyais qu'elle me fuyait et ça me faisait mal. Tellement mal. Est-ce que c'était ça que je lui avais fait vivre? Je ne savais pas quoi faire. Parce que la douleur était si forte et que je ne voulais pas faire ça.« Ne me fais pas ça. Je t'en prie. C'est enfantin. Et je ne mérite pas ça. Je ne mériterais même pas que tu me méprises après ce que j'ai fait.» Je ne voulais pas dire par là qu'elle n'en avait pas le droit. Seulement, je ne méritais pas autant d'énergie sur mon cas. Ce qui était fait était fait. Et je ne pouvais pas revenir en arrière. C'était tout. Il fallait que je sois fort, que je ne flanche pas. Que je fasse face à ce que j'avais fait, comme un homme digne de ce nom le ferait et je devais continuer ma route. Mais j'espérais pouvoir avoir la chance de ravoir Livia à mes côtés. En tant que meilleure amie. Elle n'avait pas idée à quel point elle pouvait me manquer. Comment sa présence, le vide que j'avais créer, il était dévastateur. Ça pouvait sonner poétique, amoureux peut-être ce genre de pensée, mais en fait, il s'agissait du vide laisser par l'absence d'amitié, l'absence de son amitié.

C'était le fait qu'elle m'ignorait, qu'elle ne voulait pas de moi. Pas de mon aide. Ça me faisait mal. Un coup dans la poitrine. Encore et encore. Je voulais lui dire que j'étais désolé. Je voulais lui dire que je m'en voulais. Je m'en voulais tellement et terriblement. Elle n'avait pas idée. Et puis là, là maintenant, je devais faire avec. Je devais faire en sorte de tout me souvenir. Souvenir ce que j'avais fait. Ce que j'avais fait de mal. La voir s'arracher à moi, à l'aide que je pouvais lui donner, c'était ce qui faisait mal. En plus des mots. Je ne pouvais pas rester de marbre. Bien que je ne laissais rien paraître dans mon visage. Je la laissai faire. Je la laissai me parler, me dire ce qu'elle avait sur le coeur sans rien dire, sans réagir. Je la laissai faire lorsqu'elle prit bougea. Je me tenais prêt à entrer en scène si elle allait se blesser encore plus, mais je la laissais faire. Je voulais qu'elle voit que je n'étais pas celui qu'elle pensait. Je pouvais la laisser vivre, mais être là avec elle. D'un geste las, je rangeai ma baguette dans mes poches, me retournant sa dernière phrase dans la tête encore et  encore. Est-ce que c'était vraiment le point de non-retour? Est-ce qu'elle disait ça en le pensant vraiment? C'était à moi de réajuster la situation, je le savais, mais je ne savais pas par où commencer. « Livia, s'il te plaît... Un murmure. Un simple murmure. Et là, je descendais à mon tour. Lentement. Les mains bien en évidence. Pourquoi? Parce que je voulais qu'elle voit que je ne ferais rien. Rien si elle ne voulait pas de mon aide. Je devais lui expliquer, je le savais que trop. Je savais par où commencer maintenant. Elle me demandait un effort surhumain. Mais je devais lui raconter l'histoire. Toute. Mon point de vue à moi. En espérant qu'elle verrait de quoi...de quoi j'ai eu peur. Et pourquoi j'avais fait ça. Pourquoi je m'étais éloigné. « Tu...tu sais ce que j'ai fait il y a deux ans, pas vrai? Tu sais ce que j'ai fait?» Je descendais toujours, lentement. Pour qu'elle comprenne mes mots. Pour qu'ils aient leur effet sur elle. Et si jamais elle voulait me rembarrer à nouveau, elle aurait le temps. Elle pouvait me préparer autant de répliques cinglantes si elle le voulait. Moi, j'étais comme ça maintenant.« J'ai tabassé ce mec, à mains nues. J'ai failli le tuer. J'étais dans une rage folle. Si personne ne nous aurait trouvé... il serait mort. Et moi, lorsque je me suis fait ceinturer par le professeur...j'ai compris qui j'étais et ce dont quoi j'étais capable.» Je parlai d'une voix douce, calme, paisible. Grave comme toujours, mais paisible. Je voulais qu'elle voit que je savais que j'avais mérité ses mots, que je n'étais pas en colère contre elle« Et...j'ai...eu peur. Peur de te faire la même chose. Je tiens à toi.. Bordel Livia, tu te rends pas compte de tout ce que j'ai fait? J'ai toujours veillé sur toi. Pendant les deux ans, durant tout le temps. Toujours. Parce que tu es encore ma meilleure amie. À mes yeux du moins.» J'étais à sa hauteur, je la regardai, bien que je savais qu'elle ne voulait pas me voir. Elle ne voulait plus me voir. Je me raclai doucement la gorge avant de poursuivre. « Tu as le droit de ne plus me voir. Et je le ferais. Seulement, laisse-moi t'amener à l'infirmerie. Et...je suis le même...j'ai pris conscience de ce que je t'ai fait...» Et je m'en veux terriblement.




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